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Dernières Infos - Présidentielle

"La Ligue arabe ne prend pas parti pour un camp", affirme son représentant en visite au Liban

Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Houssam Zaki, fait une déclaration à Baabda, le 7 octobre 2022. Photo Twitter/@LBpresidency

Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Houssam Zaki, a affirmé vendredi que son organisation "ne prend pas parti" mais "place l'intérêt du Liban avant tout" dans l'élection présidentielle, alors que les députés libanais doivent élire un nouveau président pour succéder à Michel Aoun, dont le mandat prend fin le 31 octobre.

La première séance parlementaire consacrée à ce scrutin n'avait pas abouti à l'élection d'un nouveau chef de l'Etat, une majorité de parlementaires ayant voté blanc. Une nouvelle session est prévue le jeudi 13 octobre. Jusqu'à présent, aucun consensus ne semble avoir été trouvé par les différentes formations politiques.

"La Ligue arabe ne prend pas parti pour un camp contre un autre, mais place l'intérêt du Liban avant tout", a affirmé M. Zaki au palais présidentiel de Baabda après s'être entretenu avec le président Aoun, au deuxième jour d'une tournée auprès des autorités et formations politiques locales. "La Ligue est présente avec le Liban face à toutes ses échéances, mais parler d'une initiative arabe (pour la présidentielle, ndlr) est prématuré", a-t-il poursuivi, dans des propos rapportés par la présidence sur Twitter.

Au sujet du tracé de la frontière maritime entre le Liban et Israël, M. Zaki a fait valoir que la Ligue "soutient les droits du Liban sur ses terres et à ses eaux. Elle se tient à ses côtés sur cette question, et ne le délaissera jamais". Jeudi, Israël avait refusé les amendements libanais apportés à la proposition de résolution du litige frontalier du médiateur américain Amos Hochstein, chargé des négociations indirectes entre les deux États sur cet épineux dossier. 

La veille, le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe a rencontré plusieurs responsables de formations politiques libanaises, notamment le leader des Forces Libanaises (FL) Samir Geagea, à Meerab le QG du parti. "Le tandem chiite (Hezbollah-Amal, ndlr) et Gebran Bassil empêchent l'élection d'un nouveau président", a lancé M. Geagea à cette occasion, alors que le groupe parlementaire affilié aux FL avait voté pour Michel Moawad, député de Zghorta, lors de la première session parlementaire électorale. Le Hezbollah, le mouvement chiite Amal et le Courant patriotique libre (CPL, aouniste) de Gebran Bassil avaient voté blanc lors de ce premier tour. 

Le site des FL indique, par ailleurs, que M. Geagea a exprimé lors de sa réunion avec M. Zaki, "l'espoir que la Ligue utilise ses relations libanaises, arabes et régionales pour œuvrer à l'élection d'un nouveau président dans les délais constitutionnels, d'autant que la situation économique et sociale du Liban est au plus bas". La communauté internationale appelle régulièrement Beyrouth à respecter les échéances électorales ; si aucun président n'est élu, le Liban se retrouverait pour la première fois de son histoire dans une vacance politique totale au niveau de l'Exécutif : sans président et avec un gouvernement démissionnaire.

Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Houssam Zaki, a affirmé vendredi que son organisation "ne prend pas parti" mais "place l'intérêt du Liban avant tout" dans l'élection présidentielle, alors que les députés libanais doivent élire un nouveau président pour succéder à Michel Aoun, dont le mandat prend fin le 31 octobre.La première séance parlementaire consacrée à ce...