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Économie - Crise

Transfert de fonds : Sendwave, nouvel acteur à investir le marché libanais

Transfert de fonds : Sendwave, nouvel acteur à investir le marché libanais

Des membres de l’équipe de Sendwave posant pour une photo lors d’un séminaire qui a eu lieu à Madrid. Photo DR

Décidément, l’engouement pour le marché libanais en ce qui concerne les transferts de fonds ne tarit pas. Après WorldRemit et Taptap Send, la société américaine Sendwave est la dernière à avoir ajouté le Liban à ses couloirs d’envois de fonds, et cela dans l’espoir d’accaparer des parts d’un marché estimé à 6,6 milliards de dollars en 2021. Fondée en 2014, Sendwave est une application mobile qui permet d’envoyer des fonds à partir de huit pays et à destination de 23 autres, et qui compte plus de 800 000 utilisateurs.

Le transfert de fonds vers le Liban a été activé il y a près de deux mois, et cela en provenance de sept pays : Belgique, Canada, Espagne, États-Unis, France, Irlande et l’Italie, alors que le Royaume-Uni pourrait prochainement rejoindre cette liste. Depuis son lancement au Liban, Sendwave y revendique déjà quelques centaines d’utilisateurs, pour qui les fonds ont été envoyés « à 80 % depuis la France, alors que les 20 % restants proviennent surtout des États-Unis et de la Belgique », précise Inès Duval, responsable marketing au sein de la société, avant d’ajouter : « Nous ne sommes qu’au début du développement pour le Liban. » L’objectif annoncé à court terme ? « Réaliser des croissances mensuelles de l’ordre de 50 à 100 % sur le marché libanais », indique-t-elle.

Pour cela la société mise gros sur une stratégie de minimisation des frais prélevés sur les transferts internationaux. Premièrement, elle propose le retrait de fonds auprès de la société Whish Money, celle-ci ne prélevant pas de frais, un avantage dont bénéficie aussi l’application Taptap Send, concurrente directe de Sendwave. Ces montants devront être retirés dans un délai d’une semaine auprès de l’une des plus de 500 agences de la société Whish Money, suite à quoi le montant sera renvoyé à son émetteur.

Deuxièmement, le modèle sur lequel se base Sendwave pour faire des profits diffère en fonction de la nature des devises transférées. Si le transfert se fait en dollars, et que compte tenu que le retrait au Liban se fera dans cette même devise, comme par exemple entre les États-Unis et le Liban, Sendwave prévoit une commission de 2,6 % sur l’enveloppe totale ; commission plafonnée à 20 dollars. D’un autre côté, si les transferts se font dans des monnaies différentes (envoi d’euros et retrait de dollars par exemple), la société n’applique aucuns frais et seul un différentiel sur le taux de change est perçu. « Ce qui ne nous empêche pas pour autant d’avoir des taux de change très compétitifs », conclut Inès Duval.

Décidément, l’engouement pour le marché libanais en ce qui concerne les transferts de fonds ne tarit pas. Après WorldRemit et Taptap Send, la société américaine Sendwave est la dernière à avoir ajouté le Liban à ses couloirs d’envois de fonds, et cela dans l’espoir d’accaparer des parts d’un marché estimé à 6,6 milliards de dollars en 2021. Fondée en 2014, Sendwave est...

commentaires (1)

Tout ça c’est pour envoyer de l’argent vers le Liban. Dans l’autre sens, par exemple pour financer les étudiants, on est limité à OMT ou aux banques, qui se sucrent avec des commission très généreuses et/ou des taux de change ridicules… monopole oblige…

Gros Gnon

06 h 34, le 29 septembre 2022

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Commentaires (1)

  • Tout ça c’est pour envoyer de l’argent vers le Liban. Dans l’autre sens, par exemple pour financer les étudiants, on est limité à OMT ou aux banques, qui se sucrent avec des commission très généreuses et/ou des taux de change ridicules… monopole oblige…

    Gros Gnon

    06 h 34, le 29 septembre 2022

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