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Environnement - Ressources hydrauliques

Un juge ordonne l’arrêt des travaux à Nabeh el-Tassé, au Sud

Le juge des référés de Nabatiyé Ahmad Mezher a ordonné hier l’arrêt des travaux d’un projet hydraulique au niveau de la source de Nabeh el-Tassé, au Liban-Sud, qui est l’un des affluents de la rivière Zahrani. Le juge avait été saisi par le groupe « Le peuple veut la réforme du régime », un rassemblement d’avocats, sur base d’une plainte formulée par l’Office des eaux du Litani, d’une vaste campagne de protestation des populations des villages environnants et d’une campagne hostile au projet menée par des ONG écologiques.

Le projet, exécuté par l’Office des eaux du Sud avec un financement de l’Unicef, vise selon ses initiateurs à exploiter le surplus des eaux de Nabeh el-Tassé en hiver en vue d’alimenter en eau des villages qui n’ont pas les moyens de faire fonctionner des pompes. Les arguments des détracteurs du projet, principalement formulés dans une lettre envoyée par l’Office des eaux du Litani, sont en rapport avec le risque de détournement d’une eau destinée à se retrouver dans le Zahrani, donc un risque de nuire à la biodiversité de ce lieu emblématique du Sud. Sans compter que l’Office du Litani reproche aux exécutants du projet, qui avait déjà démarré, de n’avoir pas effectué au préalable une étude d’impact environnemental. Il note également l’absence de tout plan directeur national de l’eau, qui devrait organiser la mise en place de projets d’infrastructure hydraulique et sans lequel des dégâts irréversibles peuvent être causés.

Le juge des référés de Nabatiyé Ahmad Mezher a ordonné hier l’arrêt des travaux d’un projet hydraulique au niveau de la source de Nabeh el-Tassé, au Liban-Sud, qui est l’un des affluents de la rivière Zahrani. Le juge avait été saisi par le groupe « Le peuple veut la réforme du régime », un rassemblement d’avocats, sur base d’une plainte formulée par l’Office...

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