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Économie - Indicateur

Le taux d’occupation des hôtels beyrouthins à 45,5 % au 1er semestre

Le taux d’occupation des hôtels beyrouthins à 45,5 % au 1er semestre

Vue aérienne sur Beyrouth. Joseph Eid/Archives AFP

Le taux d’occupation moyen des hôtels – 4 et 5 étoiles – de Beyrouth lors du premier semestre de 2022 a atteint 45,5 %, contre 36,7 % sur la même période l’an dernier et comparé à une moyenne de 57,5 % tirée des marchés hôteliers de 13 villes arabes incluses dans l’étude du cabinet Ernst & Young (E&Y), relayée par le Lebanon this Week de Byblos Bank. Ce résultat pour la capitale libanaise est le quatrième score le plus bas du classement, la plaçant en 10e position, et marque un gain de 8,8 points de pourcentage lors des six premiers mois de cette année comparé au premier semestre de 2021. Cette augmentation du taux d’occupation des hôtels 4 et 5 étoiles reste toutefois inférieure à la moyenne régionale qui a augmenté de 14,8 points de pourcentage pour la même période. Dans le détail mensuel, c’est en juin que les hôtels de luxe beyrouthins ont noté leur plus forte occupation avec un taux évalué par E&Y à 60,4 %, contre 54 % en juin 2021. En revanche, c’est en avril qu’ils ont connu leur plus faible occupation avec un résultat de 25,8 %, contre 34,6 % en avril 2021.

Concernant le tarif moyen par chambre au premier semestre de 2022, celui-ci s’est élevé à 66 dollars, soit une hausse en glissement annuel de 12,3 % (59 dollars), constituant le prix le plus bas de la région. Les auteurs du rapport ont utilisé le taux de change entre la livre libanaise et le dollar employé par les hôtels lors des réservations. Officiellement fixé à 1 507,5 livres le dollar, ce taux a depuis le début de la crise énormément fluctué sur le marché, oscillant entre 20 000 et 30 000 livres le dollar, voire au-delà, lors des six premiers mois de cette année. La moyenne régionale du tarif moyen par chambre sur cette même période est, elle, de 162,9 dollars, en hausse de 24,5 % par rapport aux 130,8 dollars établis au premier semestre de 2021. Dans le détail mensuel, c’est en mai que le tarif moyen par chambre dans les hôtels beyrouthins a été le plus élevé, soit 79 dollars la nuit, contre 103 dollars en mai 2021. Le tarif le plus bas a été affiché en mars à 64,6 dollars, contre 72,5 dollars en mars 2021.

Enfin, les revenus moyens par chambre, calculés selon la méthodologie susmentionnée, ont atteint 30 dollars pour les six premiers mois de l’année, contre 22 dollars au premier semestre 2021, soit les plus bas de la région également. Cette moyenne démontre une hausse de 39,4 % en glissement annuel, constituant la 9e plus grande augmentation de la région. C’est en juin que ces revenus ont été au plus haut avec 45 dollars (contre 32 dollars en juin 2021), tandis que c’est en avril que ces revenus étaient au plus bas, affichant 18,7 dollars contre 31,2 dollars en avril 2021. Régionalement, c’est encore Abou Dhabi (Émirats arabes unis) qui enregistre le plus haut taux d’occupation des hôtels 4 et 5 étoiles au premier semestre 2022 avec un score de 76,3 %, tandis que Dubaï (Émirats arabes unis) a généré sur la même période le plus haut tarif moyen par chambre (350 dollars) et les plus hauts revenus moyens par chambre (261 dollars).

Le taux d’occupation moyen des hôtels – 4 et 5 étoiles – de Beyrouth lors du premier semestre de 2022 a atteint 45,5 %, contre 36,7 % sur la même période l’an dernier et comparé à une moyenne de 57,5 % tirée des marchés hôteliers de 13 villes arabes incluses dans l’étude du cabinet Ernst & Young (E&Y), relayée par le Lebanon this Week de Byblos Bank. Ce...
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