Une évidence qu'il fallait malheureusement rappeler. "L'homosexualité ne peut être considérée comme une maladie qui nécessite un traitement", a affirmé mercredi la Société libanaise de psychiatrie, alors que le Liban a traversé un week-end marqué par l'homophobie, notamment après la publication par le ministère de l'Intérieur d'une note adressée à la Sûreté générale et aux Forces de sécurité intérieure, appelant les agents de l’ordre à empêcher les regroupements qui "font la promotion des relations sexuelles contre nature".
Alors que les réseaux sociaux se sont emparés de la question et que les déclarations se sont multipliées sur le sujet, la Société libanaise de psychiatrie a relevé dans un communiqué que "certaines de ces déclarations ont abordé le sujet en utilisant des mots liés aux domaines de la médecine et de la santé mentale. Beaucoup d'entre elles prétendent à tort être fondées sur la science et diverses preuves. En tant que psychiatres, nous tenons à préciser que l'homosexualité ne peut être considérée comme une maladie qui nécessite un traitement", déclare la société, qui souligne que cela "est conforme à un consensus qui prévaut dans la communauté médicale depuis des décennies".
Dans la matinée, le mufti de la République Abdellatif Deriane, plus haute autorité religieuse sunnite au Liban, a déclaré que "la mondialisation des valeurs a conduit à l'imposition d'un point de vue unilatéral dans le domaine des droits de l'homme et à l'imposition de certains critères, qui ne tiennent pas compte de la pluralité culturelle et religieuse dans le monde". Il a notamment cité parmi ces valeurs et critères "la suppression de la dualité homme-femme", la "négation de la distinction innée des rôles entre les deux genres, la propagation d'une culture de l'anarchie sexuelle" ainsi que "la légalisation et la protection des dérives sexuelles" et "la légalisation de l'adultère et de l'avortement". La plus haute autorité sunnite au Liban a encore critiqué le fait que "tout ce qui est contraire à ces concepts" est désormais considéré comme de la violence.
Dans son texte, la Société libanaise de psychiatrie répond sans le nommer au mufti et "reconnaît que les différences culturelles et religieuses continueront d'exister dans un avenir proche". "Bien que nous encouragions un débat respectueux sur cette question, nous soulignons l'importance d'éviter un langage offensant et menaçant pouvant mettre en jeu le bien-être et la sécurité des individus", a déclaré l'organisation, qui rappelle également aux autorités libanaises leur "responsabilité de se conformer à la Constitution en protégeant les droits de l'homme de toute forme d'abus."
Entre la note du ministère de l'Intérieur, la censure d'un film Pixar ou encore la vidéo d'un groupe chrétien se faisant appeler les "Soldats de Dieu" déchirant un panneau d’affichage en fleurs représentant le drapeau arc-en-ciel LGBTQ+ à Achrafieh, le Liban a vu éclore nombre de manifestations homophobes ces derniers jours. Si bien qu'à Paris, des activistes libanais ont collé des affiches aux couleurs de l'arc-en-ciel sur les murs de l'ambassade du Liban en France.
"L'homme naît bon, c'est la société qui le corrompt" (Rousseau). Est c'est vrai car l'homme a été crée a l'image de Dieu et donc bon et libre. Il apprend la malice et les perversités au sein de la société qu'il a bâti et développé. Du coup, une fois que cela ne l'arrange plus, il met de coté les valeurs de Dieu et cherche a justifier l'injustifiable. L’homosexualité et le transgendrisme font partis de l'injustifiables puisque contre nature. Les hommes sont des hommes et les femmes des femmes. Chacun avec sa spécificité, ses sensibilités et son rôle a jouer dans le monde que nous connaissons. Les deux sont égaux devant Dieu. La médecine reconnait, clairement que l’homosexualité et le transgendrisme ne sont pas des maladies. Si elle ne le sont pas, elles restent contre nature et donc cela révèle une perversité de l'esprit créée par l'homme pour assouvir ses fantasmes et ses complexes n'arrivant pas a les assouvir naturellement. Il cherche un échappatoire pour exprimer ses désirs. Libre a chacun de faire ce q'il veut "chez lui", il n'a pas besoin de s'afficher dans la rue, ni de réclamer le mariage pour tous, ni imposer ses dérives aux autres. Autrement, ce sont des gens comme tout le monde avec leur plein droit civique et ils ne font rien de mal s'ils vivent une vie discrète mais heureuse a leur manière. Il n'y a aucune raison d'avoir des lois qui les sanctionnent, Dieu jugera, le moment venu, de nos actes et paroles et cela pour nous tous LBGTQ+ ou autre.
09 h 04, le 30 juin 2022