Je t’écris à toi, peuple le plus joli
Je t’écris toi, peuple le plus maudit
J’écris tes cris, je trace tes silences
J’essaye de comprendre pourquoi, il t’est écrit tant de patience
J’attends le point où tout cela se transformera en violence
C’est à ce moment-là peut-être,
Qu’on comprendra que la colère, tout comme un remède
Apaise, les douleurs d’un être
Le remède fait mal
La colère fait mal
La violence fait mal
L’attente fait mal
Le désespoir fait mal
… Le suspend…
Le suspend, ne fait rien, et le rien ça fait mal.
Planté dans le rien au milieu d’un tout, ça fait mal !
Tout un tas de problèmes
Tout un peuple au carême
Plus de lait, plus de viande, plus de médicaments, plus de carburant,
Plus d’hôpitaux, plus d’oxygène !
Au XXIe siècle, un pays sans électricité
Le noir sous notice
Dans une ville sans justice
Et la justice on en fait quoi, s’il ne reste plus personne pour la voir
Un pays au peuple dont la moitié est mort
Et l’autre demi
Quitte le pays
En espérant plus jamais le revoir…
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