Rechercher
Rechercher

Politique - Scrutin

Faible participation attendue aux législatives, mais un fort soutien aux indépendants

Oxfam publie une étude appelée « Analyse de la participation et du comportement des électeurs au Liban ».

Faible participation attendue aux législatives, mais un fort soutien aux indépendants

Une affiche géante devant la mosquée al-Amine et la cathédrale Saint-Georges des maronites dans le centre-ville de Beyrouth sur laquelle on peut lire : « Ton vote le 15 mai fera tomber le 7 Mai », en allusion au Hezbollah dont les combattants avaient envahi les quartiers de Beyrouth le 7 mai 2008. Joseph Eid/AFP

La participation aux élections législatives du 15 mai pourrait être assez faible à Beyrouth I et II, au Mont-Liban IV (Chouf-Aley) ainsi qu’au Liban-Sud II (Tyr et Zahrani), selon une étude publiée par l’ONG Oxfam à Beyrouth datée d’avril 2022. Dans un pays frappé de plein fouet par la crise économique depuis 2019, la défiance envers la classe politique s’est accrue, et certains Libanais prévoient de bouder le scrutin.

Seules 54 % des personnes interrogées par Oxfam dans les circonscriptions précitées se disent prêtes à voter aux législatives, selon les chiffres de l’étude appelée « Analyse de la participation et du comportement des électeurs au Liban » et s’appuyant sur un échantillon de plus de 4 670 personnes. Ainsi, plus de 50 % d’entre elles estiment qu’aucun candidat prometteur ne se présente et plus de 40 % déclarent qu’elles ne voteraient pas en raison de la situation économique.

Lire aussi

Guterres souligne l’importance de la tenue de législatives libres, transparentes et inclusives

L’étude montre aussi qu’un nombre important d’électeurs voteront pour des candidats de l’opposition. « Plus de 48 % de ceux qui voteront ont déclaré qu’ils cherchent, en fait, à voter pour des indépendants » pour les raisons suivantes : les indépendants seraient en mesure de résoudre la crise économique et d’améliorer les conditions de vie, et ne seraient pas corrompus. En outre, les personnes interrogées ont déclaré que les candidats de l’opposition reflètent les demandes du peuple.

De l’autre côté, « la moitié de ceux qui voteront pour les partis traditionnels le feront pour des raisons historiques et par habitude, ce qui montre que la culture politique doit encore se développer dans le pays », ajoute le document. Enfin, les chercheurs précisent que les efforts visant à inclure les femmes dans le processus électoral sont « presque totalement absentes », estimant que « les campagnes doivent se concentrer sur le développement d’un plan global pour assurer la participation des femmes à la vie politique ».

Lire aussi

Le business électoral à la libanaise

Les élections législatives du 15 mai, dont certains redoutent le report sous divers prétextes notamment sécuritaires, sont perçues par une partie des Libanais comme une opportunité de remplacer la classe politique dirigeante, jugée corrompue et incompétente. Un scrutin crucial pour l’avenir du pays qui connaît une crise économique sans précédent et dont 80 % de la population vit sous le seuil de pauvreté.

La participation aux élections législatives du 15 mai pourrait être assez faible à Beyrouth I et II, au Mont-Liban IV (Chouf-Aley) ainsi qu’au Liban-Sud II (Tyr et Zahrani), selon une étude publiée par l’ONG Oxfam à Beyrouth datée d’avril 2022. Dans un pays frappé de plein fouet par la crise économique depuis 2019, la défiance envers la classe politique s’est accrue, et...

commentaires (6)

Les élections dans un pays sclérosé comme le Liban , ne m'eneront à rien . Inutile de chercher le remède de ce côté . Il nous faut un dictateur éclairé , mais aussi , dans un pays multicobfessionnel , ce ne sera pas possible . Alors il faut que nous soyons avalés par un autre pays puissant , seule façon de récupérer notre argent .

Chucri Abboud

15 h 01, le 27 avril 2022

Tous les commentaires

Commentaires (6)

  • Les élections dans un pays sclérosé comme le Liban , ne m'eneront à rien . Inutile de chercher le remède de ce côté . Il nous faut un dictateur éclairé , mais aussi , dans un pays multicobfessionnel , ce ne sera pas possible . Alors il faut que nous soyons avalés par un autre pays puissant , seule façon de récupérer notre argent .

    Chucri Abboud

    15 h 01, le 27 avril 2022

  • Qui connaît les indépendants dans notre pays? Existent ils seulement. Ils sont tous tributaires de quelqu’un et s’ils étaient vraiment indépendants ils se seraient alliés aux patriotes de cette nation. Indépendants? Quelle blague!

    Sissi zayyat

    14 h 20, le 27 avril 2022

  • Je ne comprend pas ce que Saad Hariri cherche à faire … mais en tout cas il nous montrer son vrai visage !!

    Bery tus

    13 h 51, le 27 avril 2022

  • les chiffres donnes de ceux qui voteront independants sont excellents, tres prometteurs pour l'avenir sinon pour ces elections - ci . le probleme actuel pour les independants - dans l'espoir d'une loi "neutre" -est cette loi electorale qui donne des avantages absolus aux partis, une loi qui,contre toute logique les pre destinent au partage du gateau / du fromage entre eux.

    Gaby SIOUFI

    11 h 21, le 27 avril 2022

  • Le grand risque cest que la liste des communistes de Charbel Nahas perce, ce qui engendrerait une situation beaucoup pire que celle que les partis traditionaux ont crée. Son financement douteux, probablement de la part du hezbollah a permi quil se presente a beaucoup de circonscriptions. Il faut l'ecarter a tout prix.

    Tina Zaidan

    11 h 18, le 27 avril 2022

  • "les indépendants seraient en mesure de résoudre la crise économique et d’améliorer les conditions de vie, et ne seraient pas corrompus. " Il est toujours permis de rêver, LoL!

    Georges MELKI

    10 h 51, le 27 avril 2022

Retour en haut