Le président Michel Aoun, qui est arrivé dimanche après-midi à Rome, a renouvelé son invitation au pape François, qu'il va rencontrer demain au Vatican, à se rendre au Liban.
"Je porte à Sa Sainteté un message d'amour au nom des Libanais, et renouvelle mon invitation pour qu'il se rende au Liban", a déclaré le chef de l'État dans des propos rapportés par le compte Twitter de la présidence. "La chrétienté au Liban n'est pas menacée. J'attends avec impatience la visite du pape, comme un message d'espoir, pour réaffirmer que le Liban n'est pas éphémère et qu'il restera un modèle de vivre-ensemble malgré les difficultés", a-t-il poursuivi.
Outre son audience avec le Souverain pontife, Michel Aoun doit s'entretenir lundi avec le cardinal Pietro Parolin, numéro deux du Saint-Siège, et le secrétaire aux relations avec les États, l’archevêque Paul Richard Gallagher. Le chef de l’État est accompagné par le ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib, ainsi que par l'ambassadeur du Liban au Vatican Farid el-Khazen.
Le Vatican a manifesté à maintes reprises son inquiétude pour le Liban, et assuré être prêt à aider son peuple, alors que le pays continue de s'enliser dans une crise pluridimensionnelle inédite. Début février, le chef de la diplomatie du Vatican, Mgr Gallagher, avait appelé depuis Beyrouth la communauté internationale à "aider le Liban à mettre un terme à sa crise économique". L'archevêque avait également assuré que le Vatican était prêt à parrainer un dialogue national entre les partis politiques, si une demande officielle en est faite par les formations concernées. Il s'était montré, lors d'une réunion avec le président, inquiet pour le Liban, estimant que "l'avenir du pays n'est pas assuré", et avait profité de cette occasion pour critiquer la classe politique et annoncer que le pape se rendra prochainement à Beyrouth, sans donner de date.
Fin novembre, le souverain pontife avait assuré au Premier ministre Nagib Mikati, en visite officielle au Vatican, qu'il œuvrait à "un effort commun" pour aider le Liban à se redresser. Lors d'une visite à Chypre début décembre, il s'était dit "très préoccupé" par la crise libanaise.
Mardi, M. Aoun s'entretiendra à Rome avec son homologue italien, Sergio Mattarella, qu’il félicitera pour sa réélection, le 29 janvier dernier, pour un nouveau mandat de sept ans. Il sera de retour au Liban ce même jour en soirée.
Non la chrétienté n’est plus en danger au Liban. Grâce à lui et à ses comparses elle a été avalée digérée et évacuée. Elle a bénéficié de l’autorisation de son soit disant protecteur pour la livrer aux monstres qui ont fait de lui un président pantin en attendant l’arrivée du nabot que Aoun passera pour un saint comparé à lui et à ce qu’il a comme projet pour les quelques chrétiens qui restent. Seuls le pouvoir et l’argent intéressent cette famille. Et dire qu’il y a encore quelques libanais qui croient à leurs mensonges de protecteurs après tout ce qu’ils leur ont fait subir sous prétexte de ( on ne nous a pas laissé faire). Qu’ils brûlent en enfer.
12 h 08, le 21 mars 2022