
Michel Mecattaf, PDG de la société Mecattaf. Photo d'archives/Commerce du Levant
Michel Mecattaf, PDG de la société Mecattaf, spécialisée dans les opérations de change et de transferts de fonds, est décédé vendredi des suites d'une crise cardiaque, a confirmé à L'Orient-Le Jour une source au sein de l'hôpital Saint Georges de Ajaltoun où il avait été admis.
Michel Mecattaf, 52 ans, avait été le gendre de l'ex-président de la République Amine Gemayel et un ancien responsable au sein du parti Kataëb. Il avait été candidat malheureux aux législatives de 2018 dans le Metn avec les Forces libanaises et dirigeait également le quotidien Nida' el-Watan, lancé en 2019. M. Mecattaf était diplômé en gestion des affaires de l’Université américaine de Genève.
Le chef des Forces Libanaises (FL), Samir Geagea, a réagi, en début de soirée, au décès de Michel Mecattaf. "Je t'ai connu pendant plus de 15 ans, depuis que la révolution du Cèdre nous a réunis", a-t-il tweeté, dans une référence au mouvement souverainiste qui avait conduit, en 2005, au départ des troupes syriennes du Liban. "Tu as toujours cru en cette cause, au Liban, en l'Etat. Mais l'Etat actuel t'a trahi comme il a trahi tous les Libanais", a-t-il déploré, assurant vouloir continuer à se battre pour "ériger un Etat qui ne trahit pas ses citoyens".
En août 2021, la procureure générale près la Cour d'appel du Mont-Liban, la juge Ghada Aoun, avait engagé une série de poursuites contre Michel Mecattaf, sa société et plusieurs personnes et sociétés qu'elles soupçonne d'être impliquées dans des opérations de blanchiment d'argent à travers la société Mecattaf pour le transfert de fonds.
La société Mecattaf fait partie d'une dizaine d’agents qui détiennent une licence de catégorie A, leur permettant d’exporter les différentes devises collectées auprès des touristes, et ramener, en contrepartie, des dollars qui seront ensuite partiellement distribués aux changeurs de catégorie B. Cette société est aussi l’une des seules à pouvoir rapatrier les dollars en liquide déposés par les banques locales à l’étranger.
Michel Mecattaf était le plus jeune d’une fratrie de cinq. Enfant, il avait suivi sa scolarité chez les frères maristes à Champville. Il avait quitté le Liban en 1982, pour y revenir en 1986. C’est à jeune âge qu’il avait pris les rênes de la société Mecattaf.
Le grand Problème dans le monde n’est pas la Justice ! Ce sont certains juges qui se veulent Justiciers, ils se basent sur leurs convictions personnelles selon leur penchant politique et leurs croyances religieuses, le comble c’est quand ils adhèrent à un parti et mélangent le tout pour faire un cocktail explosif pour mettre à l’index un individu désigné coupable d’office avant même de l’interroger. Tant d’injustices prononcées par des Juges extrémistes de toutes parts qui ont été annulées après des années de prison passées malgré le cri de prisonnier clamant leur innocence ! A ce jour a-t-on vu un seul juge responsable de tel désastre humain ; jugé par ses pairs ou réprimandé, par sa hiérarchie ou mis à pied ou même révoqué ? NON ! un juge est intouchable dans le monde entier son jugement est sacré consacré et définitif ; a moins d’un autre procès et d’une preuve formelle de son innocence après des années d’injustice flagrante. Quelqu’un a dit un jour : on est en danger dès le moment qu’on pénètre dans un commissariat même pour porter plainte ; puis d’enchainer et on risque de passer sa vie en prison, dès qu’on a un procès sur le dos pour des raisons que la raison ignore ! Nul n’est censé ignorer la loi disent-ils, faut-il donc se trimbaler avec le Code pénal pour éviter de fauter sans le savoir et surtout pour ne pas tomber dans les pattes d’un juge inféodé à un parti politique… suivez mon regard !
20 h 18, le 21 mars 2022