Rechercher
Rechercher

Politique - Éclairage

Aoun-Mikati, une lune de miel appelée à perdurer

Le chef de l’État et le Premier ministre semblent s’accorder sur une série de dossiers pour satisfaire des « ambitions personnelles ».

Aoun-Mikati, une lune de miel appelée à perdurer

Le président Michel Aoun recevant le Premier ministre Nagib Mikati, le 5 janvier dernier à Baabda. Photo Dalati et Nohra

Depuis plusieurs mois se dessine une nouvelle dynamique sur la scène politique, plutôt inédite dans le genre. Outre le tandem chiite Amal et Hezbollah réputé indissoluble, un nouveau duopole est en train de se former entre le chef de l’État Michel...
Depuis plusieurs mois se dessine une nouvelle dynamique sur la scène politique, plutôt inédite dans le genre. Outre le tandem chiite Amal et Hezbollah réputé indissoluble, un nouveau duopole est en train de se former entre le chef de l’État Michel...
commentaires (5)

Qu’ils se montrent en accord parfait pour leur seul intérêt personnel n’est pas un scoop. Ils ont toujours fait passer leur personne avant la nation. Ils oublient vite leurs divergences quand il s’agit de garder leurs postes et titres pompeux et les avantages qui vont avec. Le hic réside dans le fait que leur lune de miel prendra fin aussitôt que l’intérêt du pays rentrera en jeu et la ils se révèlent et les masques tombent. L’un utilisera le blocage pendant que l’autre, rappelé a l’ordre par sa communauté n’aurait de solution que de démissionner ou mieux renoncer à la vie politique comme ses prédécesseurs et le pays continuera à souffrir jusqu’au prochain épisode. C’est ça le Liban, rien de nouveau sous le soleil.

Sissi zayyat

11 h 43, le 13 mars 2022

Tous les commentaires

Commentaires (5)

  • Qu’ils se montrent en accord parfait pour leur seul intérêt personnel n’est pas un scoop. Ils ont toujours fait passer leur personne avant la nation. Ils oublient vite leurs divergences quand il s’agit de garder leurs postes et titres pompeux et les avantages qui vont avec. Le hic réside dans le fait que leur lune de miel prendra fin aussitôt que l’intérêt du pays rentrera en jeu et la ils se révèlent et les masques tombent. L’un utilisera le blocage pendant que l’autre, rappelé a l’ordre par sa communauté n’aurait de solution que de démissionner ou mieux renoncer à la vie politique comme ses prédécesseurs et le pays continuera à souffrir jusqu’au prochain épisode. C’est ça le Liban, rien de nouveau sous le soleil.

    Sissi zayyat

    11 h 43, le 13 mars 2022

  • QUAND ANE ET MULET SONT EN LUNE DE MIEL LE BRAIEMENT DEVIENT MUSIQUE NATIONALE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 40, le 12 mars 2022

  • Donc, en clair, nos deux principaux "décideurs-responsables" pour le pays, n'agissent que pour leurs intérêts personnels...qui n'ont rien à voir avec le bien du peuple ! L'un, maronite soi-disant, est sous l'emprise de son unique obsession = la prochaine présidence pour son gendre...l'autre sunnite-champion à arrondir les angles pour rester à son poste et continuer de bénéficier des retombées économiques d'une corruption généralisée...car lui manquent encore quelques milliards dans ses caisses. Que nous, le petit peuple...maronite...sunnite etc. nous débattions dans l'enfer qu'ils nous procurent...ils n'en ont rien à foutre ! Car ils trouvent les deux fauteuils gris à chaque fois qu'ils veulent se regarder dans les yeux...et en direction des photographes...et éventuellement discuter de leurs affaires. C'est leur façon de "travailler" pour le pays. Le plus navrant dans tout cela...est qu'il y a encore des aveugles soumis pour leur jurer fidélité, tout en accusant "les autres" des catastrophes que subit notre pays depuis qu'ils sont aux commandes...!!! - Irène Saïd

    Irene Said

    10 h 44, le 12 mars 2022

  • "" les 2 pres.semblent s’accorder sur une série de dossiers pour satisfaire des « ambitions personnelles"" PAS UN SCOOP CA N'EST CE PAS? constatation qui d'ailleurs s'applique a -presque tous les Kellon- mais la ou ces 2 la font du bien c'est que hezb semble ne pas trop apprecier- du moins si cela est fonde -

    Gaby SIOUFI

    10 h 02, le 12 mars 2022

  • L'accord de Taëf a été conçu de façon à ce que toute décision importante nécessite un accord entre les trois présidences. Cet unanimité étant généralement impossible, il est nécessaire de faire appel à un arbitre extérieur qui devient donc le véritable décideur. Cette fonction était, jusqu'en 2005, assurée par la Syrie. Après le départ des troupes d'occupation, le Hezbollah a pris le relais. Toute alliance entre deux des trois pôles du pouvoir amenuise son rôle et est donc, pour lui, insupportable.

    Yves Prevost

    08 h 02, le 12 mars 2022

Retour en haut