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Nos Lecteurs ont la Parole

Dirigeants du Liban, je vous hais pour les siècles des siècles

Si j’étais un citoyen honnête et non écervelé, je n’accepterais pas une poignée de dollars pour vendre ma voix, même si je suis dans le besoin, je ne voterais plus pour des véreux incompétents qui s’accaparent le pouvoir de père en fils depuis des décennies.

Si j’étais un Premier ministre sincère, vivant dans le même monde que les pauvres gens malmenés, je me rangerais du côté du peuple et je citerais haut et fort les noms des mafieux, même ceux les plus proches, et je demanderais qu’ils soient jugés et jetés en prison.

Si j’étais un président du Parlement et si je n’étais vraiment pas un vaurien associé à des bandits de grand chemin, je cesserais de confisquer tous les pouvoirs, de magouiller et de corrompre, et je ferais tout pour aider mon pays à sortir de son cauchemar.

Si j’étais un président de la République, et si j’étais vraiment encore vivant et lucide, je me poserais la question : suis-je réellement encore président ? Sinon, je tirerais ma révérence pour ne pas rester l’otage des chevaliers noirs responsables de l’apocalypse que vivent les Libanais.

Dirigeants libanais, les faits sont têtus, disait Lénine, vos mots n’ont plus rien à voir avec vos actes, votre immobilisme devient douteux et insupportable, votre gouvernance est lamentable comme vous, je vous hais tous !

Mon Liban, je te hais aussi, mais d’amour !


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Si j’étais un citoyen honnête et non écervelé, je n’accepterais pas une poignée de dollars pour vendre ma voix, même si je suis dans le besoin, je ne voterais plus pour des véreux incompétents qui s’accaparent le pouvoir de père en fils depuis des décennies.Si j’étais un Premier ministre sincère, vivant dans le même monde que les pauvres gens malmenés, je me...

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