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Politique - Liban

Saad Hariri à Beyrouth pour la commémoration de l'assassinat de son père

L'ex-Premier ministre a présidé une réunion du bloc parlementaire du Futur dans l'après-midi.

Saad Hariri à Beyrouth pour la commémoration de l'assassinat de son père

L'ex-Premier ministre Saad Hariri. Photo d'archives Ludovic Marin/AFP

L'ex-Premier ministre Saad Hariri, qui s'est retiré de la vie politique et s'est installé aux Émirats arabes unis, est revenu dimanche matin à Beyrouth pour commémorer l'assassinat de son père, le 14 février 2005.

Le leader sunnite a présidé en fin d'après-midi une réunion du groupe parlementaire du Courant du Futur à la Maison du Centre au cours de laquelle il a une nouvelle fois confirmé son retrait de la vie politique et son boycott des prochaines législatives. M. Hariri devrait se recueillir, lundi, sur la tombe de son père Rafic Hariri dans le centre-ville de Beyrouth, lors d'une cérémonie prévue à midi, sans prononcer de discours.

Le mufti de la République, le cheikh Abdellatif Deriane, s'est pour sa part recueilli dimanche matin sur la tombe de Rafic Hariri et de ses compagnons, tués dans un attentat à la voiture piégée. "Le Liban, qui est plongé aujourd'hui dans les abîmes de la corruption morale, de l'échec politique et de l'effondrement économique et financier, se souvient avec respect de toutes les initiatives de sauvetage menées par Rafic Hariri, qui a fait renaître le Liban et Beyrouth en particulier", a déclaré le chef de la plus haute autorité sunnite, au milieu d'ulémas de cette communauté. Il a estimé que le Liban, "entre aujourd'hui dans une nouvelle période dans laquelle il est menacé de disparition, comme si les responsables n'avaient pas tiré la leçon des expériences passées dont les Libanais ont payé chèrement le prix".Le mufti de la République, le cheikh Abdellatif Deriane, se recueillant sur la tombe de Rafic Hariri et de ses compagnons à Beyrouth, le 13 février 2022. Photo ANI

L'ancien Premier ministre, Fouad Siniora, s'est également recueilli sur la tombe de Rafic Hariri, et n'a pas voulu préciser aux journalistes qui l'interrogeaient s'il comptait se présenter aux élections législatives à Beyrouth.

Saad Hariri, propulsé sur la scène politique après l'assassinat de son père, avait annoncé, le 24 janvier, qu'il suspendait son rôle dans la vie politique libanaise, évoquant notamment "l'influence iranienne" sur le pays, la "confusion sur la scène internationale" et les "divisions internes". Le principal leader sunnite du pays et le Courant du Futur qu'il dirige ne devraient donc pas participer aux élections législatives.

Après l'annonce de Saad Hariri, son frère aîné Baha', qui a fondé un autre parti politique, a annoncé qu'il allait "se lancer dans la bataille pour reprendre le Liban et sa souveraineté", sans toutefois annoncer clairement sa volonté de se présenter aux élections.

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Le retrait de la vie politique de Saad Hariri et l'annonce que ni lui ni sa formation ne participeraient aux législatives du 15 mai prochain ont créé un vide au sein de la communauté sunnite et accentué la déstabilisation de la scène politique, notamment parmi les alliés traditionnels du Courant du Futur, comme le Parti socialiste progressiste du leader druze Walid Joumblatt et le mouvement chiite Amal, tandis que le Hezbollah cherche des points d'ancrage dans la communauté sunnite.

Rafic Hariri a été tué avec 21 autres personnes dans une énorme explosion au camion piégé à Beyrouth le 14 février 2005. Son assassinat a déclenché la révolution du Cèdre, un mouvement populaire qui a forcé la Syrie à retirer toutes ses troupes du Liban en avril de la même année. Le Tribunal spécial pour le Liban, mis en place par les Nations unies pour juger les responsables de cet attentat, a condamné par contumace Salim Ayache, un membre présumé du Hezbollah.

L'ex-Premier ministre Saad Hariri, qui s'est retiré de la vie politique et s'est installé aux Émirats arabes unis, est revenu dimanche matin à Beyrouth pour commémorer l'assassinat de son père, le 14 février 2005.Le leader sunnite a présidé en fin d'après-midi une réunion du groupe parlementaire du Courant du Futur à la Maison du Centre au cours de laquelle il a une...

commentaires (5)

JE LE PLAINS. IL A TOUT FAIT POUR EVITER UNE GUERRE CIVILE AU LIBAN PRONEE PAR LES MENACES REPETEES DU HEZBOLLAH ET LE SILENCE DE SES PARAVENTS CPL, BERRIOTE ET FRANGIOTE. ERREUR ? BIEN SUR, TOUT COMME AVEC GEAGEA LA PROPULSION DE L,ENERGUMENE AUX MEFAITS BIEN CONNUS A LA TETE DE L,ETAT.

LA LIBRE EXPRESSION

11 h 38, le 14 février 2022

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Commentaires (5)

  • JE LE PLAINS. IL A TOUT FAIT POUR EVITER UNE GUERRE CIVILE AU LIBAN PRONEE PAR LES MENACES REPETEES DU HEZBOLLAH ET LE SILENCE DE SES PARAVENTS CPL, BERRIOTE ET FRANGIOTE. ERREUR ? BIEN SUR, TOUT COMME AVEC GEAGEA LA PROPULSION DE L,ENERGUMENE AUX MEFAITS BIEN CONNUS A LA TETE DE L,ETAT.

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 38, le 14 février 2022

  • Étonnant qu'il n'ait pas invité les fossoyeurs de son père .. ceux avec qui pour un strapontin de ministre il a osé pactiser..

    C…

    11 h 38, le 14 février 2022

  • Hezbollah = Daesh ( criminels )

    Eleni Caridopoulou

    00 h 20, le 14 février 2022

  • Une chose est sûre, c'est qu'il a bien fait de s'éclipser temporairement. Bien réussi. Si Rafic Hariri pouvait parler, il l'aurait probablement félicité.

    Esber

    15 h 15, le 13 février 2022

  • He shouldn't have bothered ... Khali Barra,mitel elto

    Emile G

    12 h 14, le 13 février 2022

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