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Économie - Infrastructures

Forte hausse des revenus du port de Tripoli à fin octobre 2021

Forte hausse des revenus du port de Tripoli à fin octobre 2021

Prise de vue depuis une des grues géantes du terminal conteneurs de Beyrouth. Photo P.H.B.

Les revenus du port de Tripoli (Liban-Nord), qui seconde celui de la capitale, ont atteint 24,7 millions de dollars sur les dix premiers mois de 2021, constituant un bond de 127 % par rapport à la même période en 2020, selon les chiffres publiés par le Lebanon This Week de Byblos Bank. Quelque 2 millions de tonnes de marchandises y ont transité, soit une hausse de 13,5 % en glissement annuel. Plus de 72 % de ce total a été constitué de marchandises importées, soit 1,44 million de tonnes, en hausse de 11,3 %. Les exportations y ont également augmenté de 19,4 % en rythme annuel, avec 553 442 tonnes de marchandises à fin octobre 2021. Enfin, 599 navires ont accosté au port de Tripoli (+20 % par rapport à fin octobre 2020).

En parallèle, les revenus du port de Beyrouth à fin octobre 2021 ont diminué de 15,3 % par rapport à la même période en 2020, pour ne totaliser que 78,3 millions de dollars. Et ce malgré une hausse de 4,4 % sur la même période de la quantité de marchandises qui ont transité par cette infrastructure (3,85 millions de tonnes). Les importations ont constitué 82 % de ce total, soit 3,15 millions de tonnes (en augmentation de 3,5 % par rapport à la même période en 2020). Les exportations ont elles aussi augmenté, passant de 643 000 tonnes à fin octobre 2020 à 698 000 tonnes à fin octobre 2021, soit +8,4 % en glissement annuel. La baisse des revenus du port pourrait s’expliquer cette fois encore par celle du nombre de bateaux qui ont accosté à Beyrouth à fin octobre (981 bâtiments, soit un recul de 15 % par rapport à la même période en 2020).

Délai prolongé pour l’appel d’offres

La perte de vitesse du port de Beyrouth au profit de celui de Tripoli s’explique en partie par le fait que l’infrastructure de la capitale n’a toujours pas été réhabilitée après avoir été lourdement endommagée par les explosions meurtrières du 4 août 2020, qui a également soufflé plusieurs quartiers de la capitale, pour des dégâts totalisant entre 3,8 et 4,6 milliards de dollars selon une étude publiée fin août par la Banque mondiale (BM), en collaboration avec l’ONU et l’Union européenne. Les déflagrations ont épargné l’essentiel du terminal conteneurs, qui est toujours exploité, mais les problèmes liés à la crise et la dépréciation de la livre ont obligé sa direction à en réduire la voilure, faute de moyens.

Un appel d’offres pour la gestion, l’exploitation et l’entretien du terminal à conteneurs du port beyrouthin a par ailleurs été lancé en novembre dernier par le ministère des Travaux publics et des Transports, après avoir été approuvé par la Direction des adjudications. Hier, le ministre titulaire, Ali Hamiyé, a annoncé l’extension de la date limite pour le dépôt des dossiers au « lundi 31 janvier prochain à midi », n’ayant jusqu’à présent reçu que « deux » candidatures, a-t-il indiqué dans un communiqué. Le terminal est géré depuis 2004 par Beirut Container Terminal Company (un consortium anglo-libanais constitué avec le soutien financier du président de la banque al-Mawarid, Marwan Kheireddine BCTC), dont le contrat est échu fin 2019.

Les revenus du port de Tripoli (Liban-Nord), qui seconde celui de la capitale, ont atteint 24,7 millions de dollars sur les dix premiers mois de 2021, constituant un bond de 127 % par rapport à la même période en 2020, selon les chiffres publiés par le Lebanon This Week de Byblos Bank. Quelque 2 millions de tonnes de marchandises y ont transité, soit une hausse de 13,5 % en...
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