Résilient par excellence, le Libanais a pu au courant de toute son histoire rebondir et se refaire à chaque coup du destin. Octobre 2019 a instauré une nouvelle donne, la révolution a donné naissance à une forme de résistance qui a été amplifiée par la tragédie du 4 août 2020. « Ce coup de trop » qui avec la séquestration des avoirs et la paupérisation du pouvoir d’achat a réveillé en beaucoup un esprit de révolte contre l’ordre établi. Cette rentrée de 2021, on a pu voir les ordres de tous les métiers dire non cela suffit. Le défilé du 22 novembre a donné le « la », suivi par l’attitude des juges qui se sont solidarisés avec Tarek Bitar dans sa poursuite de la vérité sur l’explosion du port.
Ce mois de décembre aussi, les ONG résistent en essayant d’aider les familles démunies à passer le cap des fêtes. Participons autant que possible à leurs efforts mais surtout ne laissons pas ce tournant vital se détériorer. Il faut être solidaire pour que ceci soit déterminant dans les élections parlementaires qui doivent se tenir coûte que coûte.
La résistance se doit de détrôner la résilience.
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