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Dernières Infos - Nucléaire iranien

Les négociations reprennent à la mi-journée

Les négociations reprennent à la mi-journée

Le drapeau de l'Iran devant le siège de l'AIEA à Vienne, le 23 mai 2021. Photo d'archives REUTERS/Leonhard Foeger

Les négociations sur le nucléaire iranien reprennent jeudi à la mi-journée à Vienne, ultimes efforts pour sauver l'accord international de 2015 après de premières réunions la semaine dernière qui ont débouché sur une impasse.

Suite à une série de contacts bilatéraux et trilatéraux, la réunion conjointe des chefs de délégation des différentes parties (Russie, Chine, France, Allemagne, Royaume-Uni) doit s'ouvrir à 12H00 heure locale (11H00 GMT) au Palais Cobourg, dans la capitale, selon des sources diplomatiques.

Il s'agit du redémarrage de la septième session après le cycle de négociations du printemps: ouvertes en avril, elles avaient été suspendues en juin en raison de l'élection d'un nouveau président iranien, pour ne reprendre que le 29 novembre.

L'émissaire américain Rob Malley, qui y participe indirectement par l'intermédiaire des Européens, "se joindra aux discussions durant le week-end", avait indiqué mercredi le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price. "Nous devrions savoir assez rapidement si les Iraniens reviennent pour négocier de bonne foi", avait-il également dit, prévenant que "la fenêtre de tir" devenait "très, très étroite".

Le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, s'est entretenu mercredi soir avec son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian. "J'ai fait part d'un sentiment d'urgence: nous devons avancer beaucoup plus vite pour restaurer l'accord", a-t-il tweeté.

Selon le site du ministère des Affaires étrangères iranien, M. Borrell a demandé à Téhéran "de répondre aux préoccupations concernant le programme nucléaire actuel", qui s'est nettement accéléré au cours des derniers mois.

"Une délégation de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) se rendra à Vienne pour rencontrer et discuter avec les responsables de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)", chargée de contrôler le caractère pacifique des activités nucléaires, a souligné Téhéran.

Les Américains comme les Européens ont accusé la semaine dernière les Iraniens d'avoir fait marche arrière par rapport au printemps. Et Washington a prévenu qu'il ne laisserait pas Téhéran bloquer les pourparlers encore longtemps tout en développant son programme atomique -- sans pour autant fixer d'ultimatum pour l'instant.

La République islamique a jugé "de telles "campagnes médiatiques non constructives". "C'est un facteur de complication et de ralentissement du processus", selon la diplomatie iranienne, qui a en revanche salué les "positions de la Russie et de la Chine".

Les discussions de Vienne visent à ressusciter l'accord de 2015 censé empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique et devenu moribond à la suite du retrait unilatéral des Etats-Unis trois ans plus tard sous la présidence de Donald Trump.

En riposte, Téhéran s'est affranchi de la plupart des restrictions imposées à son programme nucléaire.

L'actuel président américain Joe Biden dit vouloir revenir dans l'accord à condition que Téhéran renoue aussi avec ses engagements, mais les négociations butent notamment sur les sanctions que Washington est prêt à lever et les garanties que réclame la République islamique.

Les négociations sur le nucléaire iranien reprennent jeudi à la mi-journée à Vienne, ultimes efforts pour sauver l'accord international de 2015 après de premières réunions la semaine dernière qui ont débouché sur une impasse.Suite à une série de contacts bilatéraux et trilatéraux, la réunion conjointe des chefs de délégation des différentes parties (Russie, Chine, France,...