Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Crise au Liban

Routes coupées par des chauffeurs en colère

Routes coupées par des chauffeurs en colère

Une station service fermée à Beyrouth, le 22 septembre 2021. Photo REUTERS/Mohamed Azakir

Plusieurs routes ont été coupées au Liban jeudi matin par des chauffeurs de taxi et de bus en colère, au lendemain d'une fin de facto des subventions sur les hydrocarbures qui a provoqué une nouvelle flambée des prix de l'essence, alors que le pays poursuit sa descente aux enfers.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), la corniche Pierre Gemayel à Beyrouth était bloquée au niveau du siège du ministère de l’Énergie. L'intersection de Saïfi, à l'entrée nord de la capitale, ainsi que l'avenue Chafic Wazzan près de la base militaire navale ont elles aussi été fermées par des manifestants, selon la chaîne MTV. De même que la voie rapide dite du "Ring", dans la capitale, qui a été bloqué par des chauffeurs de taxis et de bus, selon le Centre de gestion du trafic. Ces routes ont été rouvertes peu avant 14h.

Dans le Nord, la route maritime de Chekka a été fermée par des manifestants. Des routes intérieures ont également été brièvement bloquées par des riverains excédés par les coupures de courant prolongées de la part des propriétaires de générateurs privés, dans un pays subissant des pénuries en tous genres. Toujours dans le Nord, à Tripoli, des chauffeurs de bus ont organisé un sit-in à l'entrée sud de la ville la plus pauvre du bassin méditerranéen, protestant contre la cherté de vie et la hausse des prix des carburants. Le président du syndicat de ces chauffeurs, Chadi Sayed, a appelé le Premier ministre, Nagib Mikati, originaire de Tripoli, à "comprendre les demandes des conducteurs" qui réclament le soutien du gouvernement sur le plan de l'essence et du mazout. Ils appellent également les autorités à fixer les tarifs des transports publics "en fonction des prix des carburants".

Dans la soirée, des chauffeurs de taxis et de bus ont coupé la route principale de Baalbeck au niveau de la localité de Douris à l'aide de voitures afin de dénoncer la hausse des prix de l'essence et du mazout, rapporte notre correspondante Sarah Abdallah. 

Plusieurs routes ont été coupées au Liban jeudi matin par des chauffeurs de taxi et de bus en colère, au lendemain d'une fin de facto des subventions sur les hydrocarbures qui a provoqué une nouvelle flambée des prix de l'essence, alors que le pays poursuit sa descente aux enfers.Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), la corniche Pierre Gemayel à Beyrouth était bloquée...