Congrès international à Beyrouth

Le Congrès international sur la leucémie et autres maladies sanguines malignes s’est tenu mi-octobre pendant quatre jours au Hilton Habtoor à Beyrouth. Plus de 400 médecins et chercheurs y ont participé. Ce congrès a redonné vie aux activités scientifiques deux ans après la pandémie de Covid-19. Les conférenciers ont abordé plusieurs sujets, notamment les progrès en matière de diagnostic, dont les études génétiques, moléculaires et immunologiques, ainsi que les derniers traitements, dont ceux ciblés pour éliminer les cellules malignes sans nuire aux cellules saines. Les procédés avancés de transplantation de cellules souches ont été aussi évoqués.

Les participants ont discuté de divers autres thèmes liés à la situation des patients pendant la pandémie de Covid 19 et à la relation de certains virus avec les maladies sanguines malignes.

Comme l’a rappelé le président du congrès, le Pr Ali Bazrbachi, hématologue et oncologue à l’AUBMC, « ce trentième congrès de l’Association internationale de recherche comparative sur la leucémie et les maladies similaires s’est tenu pour la première fois au Liban et dans le monde arabe. Quelque 50 des meilleurs scientifiques de la plupart des pays du monde se sont retrouvés pour partager les innovations les plus importantes dans le traitement de la leucémie et autres maladies sanguines malignes. La participation d’un grand nombre de conférenciers internationaux exprime la confiance de la communauté médicale et scientifique dans le rôle du Liban dans ce domaine ».

Le discours du ministre de la Santé, le Dr Firas Abiad, prononcé par le Dr Mohammad Haïdar, a mis les points sur les efforts que mène le ministère pour obtenir les médicaments nécessaires pour les maladies incurables, en particulier les pathologies du sang et apparentées. Ce congrès, qui a abordé les dernières informations en matière de diagnostic et de traitements, va, selon lui, aider le ministère à mettre sur pied un programme pour adopter les nouveautés scientifiques dans les hôpitaux publics et privés, toujours dans le but de rationaliser la politique de santé.