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Nos Lecteurs ont la Parole

Halte aux erreurs du passé !

Ces partis formant le puzzle de nos communautés, campant chacun dans sa position, n’ont-ils pas tiré les leçons du passé ? Comment voulez- vous que notre pays évolue dans ce contexte-là ?

La violence et les provocations ne sont pas une solution pour résoudre un désaccord. La fusillade du « jeudi noir » en est une preuve flagrante qui fut heureusement vite maîtrisée par l’intervention de notre armée demeurant jusqu’à présent l’unique institution exemplaire représentant l’union de toutes les confessions, basée de surcroît sur l’engagement noble de protéger notre territoire et notre peuple. Dans tout système démocratique, les manifestations sont permises, à condition qu’elles soient pacifiques, d’autant plus qu’il est clair que quand la justice, une des plus importantes institutions d’un pays, est attaquée, l’impact s’exerce sur l’État de droit collectif d’une société, l’entraînant à la dérive. Déjà dans l’impasse, notre pays se débat depuis la formation du cabinet ministériel d’où aucune solution n’est apparue au niveau de nos institutions, que ce soit le dossier épineux de l’électricité et de l’eau, ou celui de la corruption, cause unique de notre faillite. Quand une crise économique s’installe dans un pays, ce sont ses dirigeants qui sont pointés du doigt. Depuis plus de trois décennies, nos responsables successifs ont été les acteurs directs de la dégradation de notre situation économique et financière, entraînant la pauvreté au sein de presque toutes les couches de notre société. Même si aujourd’hui les instances financières internationales comptent nous octroyer des aides afin de freiner les conséquences de notre système économique défaillant, nous, Libanais, craignons la reprise du même scénario alimenté par la corruption et la manigance utilisées par nos gouverneurs. Notre révolution a certes brouillé leur comportement mafieux, sans atteindre, hélas, leur humanité, se contentant d’agir comme des étrangers face à nos souffrances. Qu’attend ce nouveau gouvernement pour entamer les démarches nécessaires afin de mettre sur pied les réformes tant attendues ?

À présent, sommes-nous capables de redresser notre situation économique, en essayant de sauver notre monnaie nationale face aux devises étrangères, tant que la corruption bat son plein à travers des restrictions imposées avec la complicité des banques sur nos avoirs ? Vous, responsables, cupides et nantis, réveillez votre conscience ! Notre pays se vide de sa jeunesse actuelle fraîchement diplômée ne vous faisant plus confiance quant à un avenir prometteur. Nous voulons rebâtir notre pays sur des bases solides confiées à des dirigeants honnêtes et engagés, demeurant à l’écoute de nos revendications pour combler nos droits usurpés, pourtant les plus légitimes et sacrés.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Ces partis formant le puzzle de nos communautés, campant chacun dans sa position, n’ont-ils pas tiré les leçons du passé ? Comment voulez- vous que notre pays évolue dans ce contexte-là ? La violence et les provocations ne sont pas une solution pour résoudre un désaccord. La fusillade du « jeudi noir » en est une preuve flagrante qui fut heureusement vite maîtrisée par...

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