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Société - Santé publique

L’hôpital Mazloum, à Tripoli, proteste contre un « comportement vexatoire » des FSI

L’hôpital Mazloum, à Tripoli, proteste contre un « comportement vexatoire » des FSI

Le personnel administratif et médical massé hier à l’entrée de l’hôpital Mazloum. Photo ANI

Le président du syndicat des hôpitaux, Sleiman Haroun, a vivement protesté hier contre ce qu’il a considéré comme un comportement apparemment vexatoire de la brigade des Forces de sécurité intérieure (FSI) à Tripoli à l’égard des membres du personnel administratif et médical de l’hôpital Mazloum.

Dans les faits, des patrouilles des FSI ont établi des barrages de contrôle aux abords de l’hôpital et multiplié les vérifications d’identité et de sécurité, y compris en ce qui concerne le port de la ceinture de sécurité et du masque sanitaire, ce que le personnel en question a interprété comme une volonté de le harceler, selon la direction de l’hôpital. Les FSI ont été, selon la même source, jusqu’à établir des procès-verbaux et confisquer les papiers des voitures garées en stationnement interdit.

Cet excès de zèle s’expliquerait, selon le Dr Khaled Oueyni, président du conseil d’administration de l’hôpital, par le fait qu’un agent des FSI, qui a reçu les premiers soins dimanche à l’hôpital Mazloum pour une fracture à la jambe, n’y a pas été admis au-delà, l’hôpital n’étant plus sous contrat avec la Direction générale des FSI. Toutefois, selon Sleiman Haroun, que L’OLJ a contacté, l’agent a été envoyé dans un autre hôpital, une fois les soins administrés. Le bureau de communication des FSI était injoignable hier pour commenter ces accusations. « Je m’élève vivement contre ce comportement vexatoire totalement indigne d’une force supposée être au service des citoyens », a affirmé M. Haroun à L’OLJ. « Nous respections les FSI, mais il est inadmissible que le médecin soit offensé aux portes mêmes de l’hôpital », a déclaré de son côté le Dr Oueyni.

Pour protester contre la conduite jugée choquante des agents de sécurité, le personnel administratif et médical de l’hôpital a manifesté devant l’établissement hospitalier, alors que l’entrée des services d’urgence demeurait accessible.

À 17h, en dépit de tous les contacts engagés par le président du syndicat des hôpitaux auprès du commandement des FSI, ces dernières poursuivaient leurs contrôles aux abords de l’hôpital, selon les indications fournies par M. Haroun.

Le président du syndicat des hôpitaux, Sleiman Haroun, a vivement protesté hier contre ce qu’il a considéré comme un comportement apparemment vexatoire de la brigade des Forces de sécurité intérieure (FSI) à Tripoli à l’égard des membres du personnel administratif et médical de l’hôpital Mazloum. Dans les faits, des patrouilles des FSI ont établi des barrages de contrôle aux...

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FSI au service de la population : pfffft qu’elle blague. C’est une bande d’incompétents et de corrompus à tous les niveaux. Essayez d’appeler un commissariat régional et vous comprendrez aisément que ce sont des mecs payés à ne rien foutre sauf emmerder la population ou tabasser avec des armes à feu des jeunes sans défense. La preuve, chaque fois qu’il faut rétablir l’ordre quelque part, c’est l’armée qui intervient. Leurs patrouilles ne sont destinées qu’à racketter d’éventuels contrevenants. Les FSI ne sont même pas capables d’organiser la circulation aux abords des stations d’essence. C’est la composante la plus déglinguée de ce qui est appelé l’Etat libanais

Lecteur excédé par la censure

07 h 11, le 28 septembre 2021

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Commentaires (1)

  • FSI au service de la population : pfffft qu’elle blague. C’est une bande d’incompétents et de corrompus à tous les niveaux. Essayez d’appeler un commissariat régional et vous comprendrez aisément que ce sont des mecs payés à ne rien foutre sauf emmerder la population ou tabasser avec des armes à feu des jeunes sans défense. La preuve, chaque fois qu’il faut rétablir l’ordre quelque part, c’est l’armée qui intervient. Leurs patrouilles ne sont destinées qu’à racketter d’éventuels contrevenants. Les FSI ne sont même pas capables d’organiser la circulation aux abords des stations d’essence. C’est la composante la plus déglinguée de ce qui est appelé l’Etat libanais

    Lecteur excédé par la censure

    07 h 11, le 28 septembre 2021

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