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Culture - Programme

La semaine du film allemand reprend de plus belle avec 7 films à voir

Ce soir, sur l’esplanade du musée Sursock, le film « Undine » de Christian Petzold donne le « la » de cet événement organisé par le Goethe Institut, en collaboration avec Metropolis Cinema, après une édition annulée en 2020.


La semaine du film allemand reprend de plus belle avec 7 films à voir

C’est le film « Undine » de Christian Petzold qui donne ce soir le coup d’envoi du 7e Festival du film allemand. (C) Piffl Medien

Du 23 septembre au 2 octobre, une sélection de sept films allemands récents et de renommée internationale sera présentée dans le cadre de la septième édition de la Semaine du film allemand. Comprenant des thrillers, des documentaires ou des comédies, cette sélection inspirera et divertira. Le choix des films, assurent les organisateurs – le Goethe Institut en collaboration avec Metropolis Cinema –, a pour but de fournir un espace de réflexion et d’échanges pour porter l’attention sur d’autres réalités que celles que le Liban vit actuellement. Les projections auront lieu en différents endroits (musée Sursock, théâtre Le Tournesol, salle Montaigne à Beyrouth, mais aussi à Bar Élias, dans la Békaa et à Saïda) afin de toucher un plus large public.

La sélection

– Undine, découvert à la dernière édition de la Berlinale, sera projeté en ouverture du festival. Un film où Christian Petzold revisite le mythe d’Ondine avec un dosage de références historiques et d’échappées oniriques. Ondine vit à Berlin, elle est historienne. Quand l’homme qu’elle aime la quitte, le mythe la rattrape : Ondine doit tuer celui qui la trahit et retourner sous les eaux. Si le cinéaste s’adapte avec aisance à un cadre onirique à l’orée du fantastique, il fait pourtant d’Ondine un personnage dont l’identité et l’activité se réfèrent à l’Allemagne d’aujourd’hui, et au rapport avec son passé. Ce soir, jeudi 23 septembre à 20h, sur l’esplanade du musée Sursock.

– Fabian-Going to the Dogs, de Dominik Graf, en lice pour l’Ours d’or à la Berlinale 2021, est une adaptation du roman Going to the Dogs, The Story of a moralist d’Erich Kästner. Le film, dont l’histoire se situe à l’époque du déclin de la République de Weimar, use de techniques cinématographiques différentes telles que des coupures rapides et un style d’écriture inédit. L’ajout de séquences d’archives donne à ce film toute son intensité. Le 30 septembre à 19h, salle Montaigne de l’Institut français de Beyrouth.

– Les dernières décennies ont vu exploser dans le monde entier la performance économique et l’endettement. L’inégalité de la répartition des richesses s’accroît, et l’écart entre pauvres et riches ne cesse de se creuser. Existe-t-il un lien entre croissance économique et dette ?

Dans Oeconomia, la réalisatrice Carmen Losmann analyse les phénomènes de notre système économique et tente de comprendre les règles du jeu du capitalisme. Le 28 septembre à 19h, au théâtre Le Tournesol, rond-point Tayouné. La projection du documentaire sera suivie d’une discussion avec le journaliste Jad Ghosn.

– Curveball est une satire politique de Johannes Naber qui expose l’implication des services de renseignements allemands avec une source peu fiable dont le témoignage a servi de justification à l’invasion américaine de l’Irak en 2003. Arndt, expert en armes biologiques, cherche des preuves contre Saddam Hussein quand Curveball, réfugié irakien, prétend avoir des informations exclusives. Le 24 septembre à 20h, sur l’esplanade du musée Sursock.

– Too Far Away de Sarah Winkenstette raconte l’histoire d’une amitié entre un jeune Allemand rudoyé par ses camarades et un jeune réfugié syrien en mal de famille, tous deux épris de football.

Le 25 septembre à 20h, Action for Hope, Bar Élias, Békaa.Le 2 octobre à 18h, Ishbilia Theatre & ArtHub, rue Houssam Eddine Hariri Street, immeuble Bankmed.

– Francis, 30 ans, héros du film Berlin Alexanderplatz de Burhan Qurbani, est un réfugié de Guinée-Bissau qui se retrouve dans la capitale allemande après avoir traversé illégalement la Méditerranée sur un bateau. Seul survivant du voyage, il se rend vite compte que gagner sa vie honnêtement en tant que réfugié apatride sans papiers est pratiquement impossible. Le 27 septembre à 19h, salle Montaigne, Institut français de Beyrouth.

– Miguel’s War, de la réalisatrice libanaise Éliane Raheb, coproduction libanaise, allemande et espagnole, clôture la Semaine du film allemand. Ce film documentaire retrace le parcours de Miguel, qui pendant 37 ans a vécu en tant qu’homosexuel exilé en Espagne. Ce n’est que maintenant qu’il est prêt à retourner dans son pays natal, le Liban, et à affronter son passé traumatisant. Peut-être qu’il pourrait enfin trouver un équilibre émotionnel et l’amour. Le 1er octobre à 10h30, à la salle Montaigne de l'Institut Français, sur invitation.

Programme et réservations : MetropolisCinema.net

Du 23 septembre au 2 octobre, une sélection de sept films allemands récents et de renommée internationale sera présentée dans le cadre de la septième édition de la Semaine du film allemand. Comprenant des thrillers, des documentaires ou des comédies, cette sélection inspirera et divertira. Le choix des films, assurent les organisateurs – le Goethe Institut en collaboration avec...

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