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L’AUF et le CNRS-L soutiennent les jeunes doctorants du Liban

Huit projets de recherche en provenance de différentes universités libanaises sont sélectionnés pour un financement et un accompagnement par l’AUF et le CNRS-Liban.

L’AUF et le CNRS-L soutiennent les jeunes doctorants du Liban

Les huit doctorants bénéficiant du programme 3R Liban proposé par l’AUF et le CNRS-L, entourés de leurs directeurs de thèse et des responsables des institutions participantes. Photo Agnès Robini

C’est lors d’une rencontre organisée fin juillet au Campus connecté de Beyrouth que l’AUF et le CNRS-Liban ont annoncé la liste des projets sélectionnés suite à l’appel lancé dans le cadre du programme de soutien à la recherche scientifique au Liban « 3R Liban : Recherche. Réponses. Résilience ». Huit doctorants ont ainsi vu leurs dossiers sélectionnés et bénéficieront d’un soutien financier et d’un accompagnement par l’AUF et le CNRS-L.

D’abord passés par une étude de recevabilité, les projets finalistes ont ensuite été examinés par des experts libanais et internationaux, avant d’être présentés à l’oral devant un jury. Des dix-sept candidatures déposées, huit ont été retenues. Parmi elles, des projets de thèses provenant du CNRS-L, de l’Université libanaise, de l’Université Saint-Joseph et de l’Université Saint-Esprit de Kaslik.

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Pour sélectionner les dossiers, l’AUF et le CNRS-L ont privilégié les sujets de thèse en lien avec la crise multidimensionnelle que traverse le Liban. Inscrits dans différentes disciplines scientifiques, les projets de recherche sélectionnés couvrent un large éventail de préoccupations : des risques sismiques dans la capitale libanaise au rôle des réseaux sociaux après l’explosion au port de Beyrouth, en passant par l’immunité permise par le microbiote intestinal chez l’enfant en période de pandémie...

Être au plus proche des enjeux actuels en matière de recherche

Pour Jean-Noël Baléo, directeur régional de l’AUF Moyen-Orient, le projet « 3R Liban » vise à garantir à ces doctorants de s’approprier au mieux leurs sujets pour, à terme, faire profiter le plus grand nombre de leur expertise scientifique. « On voit beaucoup d’experts sur plein de sujets, mais en réalité ceux qui sont fiables sont très peu nombreux », confie-t-il à L’Orient-Le Jour. À ses yeux, ce programme est un pari sur l’avenir. L’AUF et le CNRS-L aspirent avant tout à former les chercheurs de demain, notamment grâce à une aide financière allant de 15 000 à 24 000 euros par thèse et ce pour couvrir les trois ans de recherche prévus. Pour cette première génération de projets, l’AUF a engagé 174 000 euros dans l’objectif de contrer la fuite des cerveaux et de garantir la relève dans les laboratoires. À noter qu’un nouvel appel sera lancé début 2022.

Doctorante à l’Université libanaise, Camille Richa est l’une des lauréates de la bourse 3R Liban. La jeune chercheuse voit en ce projet une opportunité de travailler sur le sujet de recherche qui la passionne : la résilience des PME libanaises en temps de crise. Elle se réjouit de la stabilité financière et de la mobilité internationale que lui apporte ce programme. « Grâce à cette bourse, j’ai la chance de voyager pour voir ce qui se fait ailleurs, et d’avoir accès à des ressources indisponibles au Liban », conclut-elle.


C’est lors d’une rencontre organisée fin juillet au Campus connecté de Beyrouth que l’AUF et le CNRS-Liban ont annoncé la liste des projets sélectionnés suite à l’appel lancé dans le cadre du programme de soutien à la recherche scientifique au Liban « 3R Liban : Recherche. Réponses. Résilience ». Huit doctorants ont ainsi vu leurs dossiers sélectionnés et...

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