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Société - Drame du Akkar

Après la mort de ses deux frères, un jeune homme décède des suites de ses brûlures

Après la mort de ses deux frères, un jeune homme décède des suites de ses brûlures

Omar el-Jidaa, de nationalité syrienne, est décédé samedi des suites de ses brûlures. Photo Ani.

Une nouvelle victime s'est ajoutée samedi au triste bilan du drame survenu dans le Akkar, au Liban-Nord, dans la nuit de samedi à dimanche dernier, suite à l'explosion d'une cuve d'essence dans le village de Tleil qui a tué une trentaine de personnes.

Omar el-Jidaa, de nationalité syrienne, est décédé samedi des suites de ses brûlures, rapporte notre correspondant dans la région, Michel Hallak. Ses deux frères étaient décédés avant lui dans la même explosion. Selon notre correspondant, la grand-mère des trois jeunes hommes est décédée lorsqu'elle a appris la nouvelle. Ses funérailles, ainsi que celles de son petit fils, auront lieu dans la localité de Kouachra, dans le Akkar. 

Dans l'après-midi, notre correspondant au Akkar a rapporté que Khaled Mohammad Haouik, un jeune de Aïn Tanta, est également décédé des suites de ses brûlures. Il avait été transporté en Turquie en raison de sa situation critique.

Samedi également, soit une semaine après le drame, une "rencontre spirituelle" a eu lieu au Akkar. Les personnes réunies ont publié un communiqué dans lequel elles remercient le commandant en chef de l'armée libanaise, Joseph Aoun, qui les a reçus vendredi et écouté leurs demandes. Elles dénoncent toutefois "le silence autour de l'enquête et des raisons de l'explosion". "Nous attendons les résultats de l'enquête pour que chaque personne impliquée assume la responsabilité (du drame)", peut-on lire dans le communiqué.

L'explosion avait fait aussi environ 80 blessés, alors que de nombreuses familles sont toujours à la recherche de leurs proches disparus. Plusieurs restes humains carbonisés n’ont toujours pas été identifiés.

La cuve d’essence qui a explosé à Tleil était vraisemblablement destinée à la contrebande vers la Syrie. Elle venait d’être saisie par l’armée, qui en distribuait le contenu aux habitants lorsque la tragédie a eu lieu. Une enquête a été ouverte pour déterminer s’il s’agissait d’un accident ou si le fils du propriétaire du réservoir avait tiré en direction de la cuve, comme l’affirment certains habitants.

Une nouvelle victime s'est ajoutée samedi au triste bilan du drame survenu dans le Akkar, au Liban-Nord, dans la nuit de samedi à dimanche dernier, suite à l'explosion d'une cuve d'essence dans le village de Tleil qui a tué une trentaine de personnes.Omar el-Jidaa, de nationalité syrienne, est décédé samedi des suites de ses brûlures, rapporte notre correspondant dans la région,...

commentaires (2)

Chimiquement parlant, l’essence n’explose que toute seule. Il faut qu’il y ait s’il suffisamment d’air mélangé aux vapeurs d’essence pour que le mélange soit explosif. Autrement dit, une cuve pleine n’explose pas. On pourrait en déduire que si l’armée n’avait pas vidé au moins la moitié de la cuve avant de la laisser à la curie de la foule, sans aucune mesure de sécurité, il n’y aurait pas eu d’explosion, ou du moins pas de mélange explosif dans la cuve… après, il a suffit d’une cigarette, d’une étincelle due à l’électricité statique, de la flamme d’un briquet, d’un coup de feu, qu’importe. Son auteur est probablement parmi les premières victimes. Mais la responsabilité de ceux qui ont contribué à obtenir les conditions chimiques d’explosibilité est certainement engagée. Certains officiers doivent manquer de sommeil à cause du remords, à supposer bien sûr qu’ils soient conscients de leurs erreurs cumulées et de leurs conséquences…

Gros Gnon

08 h 07, le 22 août 2021

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Commentaires (2)

  • Chimiquement parlant, l’essence n’explose que toute seule. Il faut qu’il y ait s’il suffisamment d’air mélangé aux vapeurs d’essence pour que le mélange soit explosif. Autrement dit, une cuve pleine n’explose pas. On pourrait en déduire que si l’armée n’avait pas vidé au moins la moitié de la cuve avant de la laisser à la curie de la foule, sans aucune mesure de sécurité, il n’y aurait pas eu d’explosion, ou du moins pas de mélange explosif dans la cuve… après, il a suffit d’une cigarette, d’une étincelle due à l’électricité statique, de la flamme d’un briquet, d’un coup de feu, qu’importe. Son auteur est probablement parmi les premières victimes. Mais la responsabilité de ceux qui ont contribué à obtenir les conditions chimiques d’explosibilité est certainement engagée. Certains officiers doivent manquer de sommeil à cause du remords, à supposer bien sûr qu’ils soient conscients de leurs erreurs cumulées et de leurs conséquences…

    Gros Gnon

    08 h 07, le 22 août 2021

  • Que dire? Peut-être que mourir pour mourir, il vaut toujours mieux mourir dans son propre pays... Mais enfin, paix a son âme.

    Mago1

    22 h 38, le 21 août 2021

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