Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole

Sortons de l’éternel statu quo, créons la République fédérale du Liban

Nous vivions paisiblement jusqu’au jour où des étrangers nous ont envahis, ont occupé nos villes, contrôlé nos richesses et provoqué des vagues de migration massives et des épurations ethniques, religieuses et politiques.

Ce n’est pas de la fiction ; c’est arrivé en 1947. Les victimes furent les Palestiniens, victimes d’un peuple venu d’ailleurs pour bâtir sa « terre promise » avec le sang, le sol et la chair palestiniens. Vinrent ensuite successivement le tour de l’Irak en 2003, détruit, démembré et vidé de ses chrétiens, puis la Libye en 2011 pour instaurer « la démocratie », puis la Syrie en 2011 aussi pour faire respecter « les droits de l’homme », et enfin en 2015, le guerre au Yémen avec ses tragédies humanitaires et environnementales.

Aujourd’hui, on s’attaque au Liban, sa capitale est dévastée, son port a disparu suite à une énorme double déflagration étrange et suspecte ; son économie est à l’agonie, son système politique est géré à distance par des puissances étrangères, et son peuple hébété commence à manquer de tout.

Le risque d’une nouvelle guerre civile libanaise est réel, les ingrédients confessionnels classiques n’ont pas changé, et au danger israélien sur les frontières du sud vient s’ajouter le danger islamiste téléguidé par la Turquie et par certains pays du Golfe, avec la complicité et la bénédiction d’Israël et des États Unis d’Amérique. Le radicalisme islamiste vise tous les Libanais et en particulier les chrétiens. Il est bien implanté dans plusieurs villes libanaises, dans tous les camps des migrants et aussi dans les douze camps palestiniens du Liban.

Il ne s’agit nullement de stigmatiser les réfugiés, car ils sont les premières victimes de ces organisations fanatiques et terroristes.

Les Libanais devront prendre leur destin en main en s’appuyant sur les rares personnalités politiques honnêtes et compétentes, en attendant les prochaines élections législatives et présidentielle. Le nouveau système politique devra tirer un bilan de la réalité libanaise, donc tenir compte des spécificités socioculturelles des communautés libanaises en créant des fédérations ou cantons autonomes à la manière allemande ou suisse (et non des enclaves confessionnelles et racistes entourées des murs et des barbelés à la mode de chez nos voisins israéliens). L’État central se dotera des moyens pour unifier toutes les forces armées libanaises publiques ou privées sous le commandement de la seule armée libanaise, et enfin il mettra en place un plan économique d’urgence pour entamer le redressement du pays.

Gardons la foi, elle peut déplacer les montagnes.

Tôt ou tard, l’histoire finira par nous donner raison. C’est ainsi que Beyrouth, Damas et Bagdad renaîtront de leurs cendres et rayonneront comme avant par leur beauté et leur culture.

Libanais de l’intérieur et de la diaspora, vous avez les ressources et les convictions, alors tous debout pour sauver notre Liban. Il est encore temps, mais pas pour longtemps !

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Nous vivions paisiblement jusqu’au jour où des étrangers nous ont envahis, ont occupé nos villes, contrôlé nos richesses et provoqué des vagues de migration massives et des épurations ethniques, religieuses et politiques.
Ce n’est pas de la fiction ; c’est arrivé en 1947. Les victimes furent les Palestiniens, victimes d’un peuple venu d’ailleurs pour bâtir sa « terre...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut