Le président de l’Union des syndicats des transporteurs routiers au Liban, Bassam Tleiss, a annoncé hier que son organisation continuerait à bloquer les accès aux centres d’inspection mécanique et que des « mesures d’escalade » de ce mouvement de contestation, visant notamment le ministère de l’Intérieur, seront précisées aujourd’hui mardi.
Lors d’une conférence de presse tenue devant le centre d’inspection de Hadath, M. Tleiss a réaffirmé que la société privée opérant ces centres fonctionne de manière « illégale » depuis 2015, son contrat n’ayant pas été renouvelé dans les règles. Il a réclamé que ces salariés soient désormais considérés comme des fonctionnaires, rattachés au ministère de l’Intérieur.
« Nous continuerons à bloquer les centres de mécanique », a déclaré le syndicaliste, qui a précisé que cette décision a été prise en coopération avec la Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL). « Notre combat vise désormais à récupérer chaque livre libanaise versée à la société privée gérant les centres d’inspection depuis 2015 », a-t-il poursuivi. Il a annoncé qu’une réunion aura lieu aujourd’hui avec la CGTL afin de décider de mesures « d’escalade », avec notamment une grève et des manifestations. « Nous pourrions installer un piquet de grève sur le long terme devant le bâtiment du ministère de l’Intérieur, jusqu’à ce que nos revendications soient satisfaites », a-t-il poursuivi. Les syndicalistes avaient déjà reproché au ministre sortant de l’Intérieur, Mohammad Fahmi, de ne pas avoir donné suite à leurs demandes.
commentaires (1)
faut commencer par annuler tout ce cirque de tests verification de la mecanique des véhicules soit disant pour la protection des citoyens. ASSEZ DE. CONNERIES.
Gaby SIOUFI
11 h 06, le 18 mai 2021