Le président de l’ordre des médecins, Charaf Abou Charaf, et le commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun, ont condamné hier l’agression par un militaire d’une femme médecin en exercice à l’hôpital de la Quarantaine, à Beyrouth.
Le militaire avait frappé la praticienne et l’avait menacée avec une arme après l’annonce du décès de sa fille de 18 mois. La petite fille a été transférée d’un hôpital du Akkar, au Liban-Nord. Elle souffrait de maladies chroniques et se trouvait dans un état très critique.
Dans un communiqué, le Dr Abou Charaf a appelé à traduire l’agresseur en justice et à adopter des lois protégeant les médecins et interdisant le port d’armes dans les hôpitaux.
De son côté, le général Aoun a assuré que des sanctions seraient prises à l’encontre de l’agresseur et que la troupe déployait tous les efforts possibles pour protéger le corps médical. Il a annoncé que des mesures seraient également prises concernant le port d’armes à l’intérieur des établissements hospitaliers.
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