Le Fonds monétaire international (FMI) a affirmé jeudi, par le biais de son porte-parole Gerry Rice, qu’il était essentiel qu’un nouveau gouvernement « soit formé rapidement au Liban, afin de mettre en œuvre les réformes nécessaires ». Il a en outre indiqué qu’il n’y avait actuellement aucune discussion sur un programme entre le FMI et le Liban, mais que l’institution financière fournissait une assistance technique au ministère des Finances et à certaines entreprises publiques. Il a déclaré que de nouveaux contacts auront lieu la semaine prochaine au cours de réunions virtuelles.
Le Liban, qui connaît depuis l’été 2019 une grave crise économique et financière, avait demandé une assistance financière en mai 2020, sans que les négociations aboutissent en raison d’un désaccord concernant l’ampleur des pertes entre, d’une part, le gouvernement sortant et, de l’autre, la Banque du Liban, l’Association des banques du Liban et certains députés. De plus, le pays du Cèdre est sans gouvernement actif depuis août 2020, le président Michel Aoun et le Premier ministre désigné Saad Hariri s’accusant mutuellement du blocage.