Le courrier de M. Gilbert Tabet du 18 janvier mérite qu’on s’y attarde. Son argumentation est simple. Les pouvoirs exécutif et législatif sont corrompus au-delà de toute récupération. Reste le troisième pouvoir qui, lui, n’est que partiellement pourri, et sa partie récupérable peut agir pour tenter de sauver le Liban de la catastrophe existentielle à laquelle il est confronté. Cette magistrature intègre, qui aurait dû se manifester pour soutenir et consolider la thaoura dès son éclosion, peut encore faire un grand coup d’éclat : démissionner en masse !
Au point où en est la désintégration du pays, les avantages d’un choc de cette envergure en éclipseraient les inconvénients, selon les explications de M. Tabet.
Eh bien ! Pourquoi pas ? Faisons bouger les choses ! Soutenons cette initiative audacieuse. Dans les social media, dans les journaux, et plus tard dans la rue.
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