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Culture - Concours Photo

Et vous, avec quelles images racontez-vous votre amour pour le Liban ?

Recueillir des photos d’instants de vie, de lieux, ou même d’un ressenti qui racontent l’amour pour le Liban, c’est le thème de ce concours lancé par Wipplay.com – en partenariat avec L’Institut français du Liban, les éditions Filigranes, l’Institut pour la photographie, l’IMA de Tourcoing et L’Orient-Le Jour – au terme duquel les lauréats verront leurs images faire l’objet d’expositions en France et au Liban.


Et vous, avec quelles images racontez-vous votre amour pour le Liban ?

Parmi les 500 photos envoyées à ce jour au site Wipplay.com, ces quelques clichés coups de cœur de « L’OLJ » pris par Michael Bougouin, Ségolène Ragu, Swen Renault, Varte Tanelian, V. Le Caer, Heidi Abrached, Elsa, Joseph Assaf, Cushmok, Mariza, Marguo et Carla Najjar. Crédit Wipplay

L’idée a germé lorsque l’artiste et réalisatrice franco-libanaise Rima Samman a collecté d’anciennes photographies des membres de sa famille pour en faire un livre, L’amour se porte autour du cou, qui témoigne de l’amour qu’elle porte à son pays d’origine, le Liban. C’est l’occasion pour Wipplay d’en faire un concours : « Liban, une histoire d’amour » en partenariat avec L’Institut français du Liban, les éditions Filigranes, l’Institut pour la photographie, l’IMA de Tourcoing et L’Orient-Le Jour. Mais qui est donc Wipplay ?

L’image est avant tout une histoire

Au départ, il s’agit d’une plateforme communautaire réunissant les amoureux de la photographie souhaitant démocratiser l’achat auprès du grand public. D’une simple start-up lancée en 2012 par Julie Plus (cofondatrice avec Sam Stourdzé), Wipplay.com, site ludique et réseau social de l’image, ne va pas tarder à se transformer en un laboratoire de rencontres, « une petite entreprise de la culture et du numérique qui, confie Julie Plus, manie deux savoir-faire : l’intelligence collective et la photographie ». Et d’ajouter : « Partant du principe qu’aujourd’hui on se raconte tout avec les images, chacune de ces photographies devient un magnifique prétexte pour réaliser une grande cartographie sur le sujet et en l’occurrence, dans cette dernière édition, il s’agit du Liban. »

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Julie Plus, détentrice d’une maîtrise de droit à la Sorbonne, d’un DESS de gestion à Dauphine, de diplômes de l’Essec et de l’École du Louvre, s’est entourée d’une équipe compétente et de grandes agences de photographes. « Les cartographies sont parfois géographiques, dit-elle, mais souvent lorsqu’on cartographie un sujet compliqué comme un événement, un sentiment ou une couleur, c’est une cartographie géographique, affective et sentimentale qui voit le jour et se décline à l’infini. Cartographier, c’est dessiner une relation. »

Wipplay soutient, par de nombreuses actions, chaque acteur de l’écosystème photographique, dont les grands photographes, les écoles d’art, les photographes amateurs, les médias, les fabricants, mais aussi les éditeurs photos, et mène avec les éditeurs beaucoup d’actions en mécénat de compétence, en pro bono, chaque année et d’une manière régulière.

C’est Patrick Le Bescont, fondateur des éditions Filigranes, qui fait découvrir à Wipplay l’ouvrage de Rima Samman, un livre sur l’amour du Liban qui inspirera le projet. L’édition 2020 n’ayant pu être réalisée en raison des mesures de confinement, c’est autour du Liban que va se mettre en place l’édition 2021.

La page principale du concours photo « Liban, une histoire d’amour » sur Wipplay.com, où l’on voit en grand une photo réalisée par Rima Samman. Capture d’écran

Un visiteur curateur

« C’est un concours, mais il n’y a pas de prix en tant que tel, explique Julie Plus. En revanche Wipplay, suite à une présélection d’environ mille images postées au préalable sur le site, choisira les trois meilleurs artistes confirmés ou amateurs, qui devront nécessairement être des Libanais. Ceux-là seront récompensés par du matériel photo et leurs photographies feront l’objet de plusieurs expositions de manière physique et simultanément dans les différents lieux mis à la disposition de Wipplay, dans différentes villes. Les visiteurs viendront pour définir eux-mêmes l’accrochage et confronter ainsi des regards différents, dépendamment de chaque lieu. » Le projet est monté avec le soutien de l’Institut culturel français au Liban, l’Institut pour la photographie à Lille et l’annexe de l’Institut du monde arabe à Tourcoing. « Le photographe, tout comme l’écrivain qui utilise les mots, s’exprime grâce à ses images », souligne la cofondatrice de Wipplay. « En photographie, on parle de storytelling qui se rapproche de la photographie de reportage, mais avec une implication plus émotionnelle. Le photographe s’implique dans ses photos et implique également la personne qui les regarde. S’efforce de raconter une histoire à travers des photographies qui vont documenter une époque, une culture, voilà l’ambition de Wipplay. » Et Julie Plus d’ajouter : « Nous espérons que l’Institut culturel français fera une grande projection au courant de la soirée “La nuit des idées” vers la mi-janvier. Cette soirée donnera ainsi le tempo du projet. »

Comment participer

Pour participer à l’opération « Liban, une histoire d’amour », il suffit de s’inscrire sur Wipplay (un simple e-mail suffit) et d’envoyer ses images. Leur nombre n’est pas limité et il peut s’agir de photos plus ou moins récentes. L’opération est ouverte à tous et ne prend pas réellement la forme d’un concours. Cela étant, 3 prix seront décernés par un jury à des photographes libanais.

Lien vers l’opération ici

L’idée a germé lorsque l’artiste et réalisatrice franco-libanaise Rima Samman a collecté d’anciennes photographies des membres de sa famille pour en faire un livre, L’amour se porte autour du cou, qui témoigne de l’amour qu’elle porte à son pays d’origine, le Liban. C’est l’occasion pour Wipplay d’en faire un concours : « Liban, une histoire d’amour »...

commentaires (3)

Chaque fois que je décide de tourner la page pour cesser de souffrir , je retombe en amour avec mon pays Le liban est une maladie incurable qui m afflige depuis 61 ans

Robert Moumdjian

03 h 55, le 13 décembre 2020

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Commentaires (3)

  • Chaque fois que je décide de tourner la page pour cesser de souffrir , je retombe en amour avec mon pays Le liban est une maladie incurable qui m afflige depuis 61 ans

    Robert Moumdjian

    03 h 55, le 13 décembre 2020

  • En 2019 nous avons passe des vacances inoubliable au Liban , ma fille et son mari , nous avons visité Achrafieh ou j'habitais pas loin de l'hôpital Grec orthodoxe St. Georges où je suis née et la maison à Hamra où nous habitions et ma fille et mon fils sont nés à l'hôpital américain. Mon gendre italien a adoré le Liban nous avons visité et il a fait un livre avec des photos , superbe

    Eleni Caridopoulou

    22 h 02, le 12 décembre 2020

  • MOI CE SERAIT LA PRISON DE ROUMIEH AVEC EN GROS PLAN KELLON QUI Y ENTRENT A LA QUEUE LEU LEU

    Gaby SIOUFI

    09 h 59, le 12 décembre 2020

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