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Le GIS presse une nouvelle fois les responsables libanais de former un gouvernement

Le GIS presse une nouvelle fois les responsables libanais de former un gouvernement

Le président libanais, Michel Aoun (c), à la tête d'une réunion du Conseil supérieur de défense, le 10 novembre 2020 au palais de Baabda. Photo d'archives AFP / HO / DALATI ET NOHRA

Le Groupe international de soutien (GIS) au Liban a une nouvelle fois appelé les autorités libanaises à former un gouvernement sans plus attendre, afin de mettre en place les réformes nécessaires pour sortir le pays de la grave crise économique et sociale qu'il connaît depuis plus d'un an.

Dans un communiqué publié mercredi à Beyrouth, le GIS "note avec une inquiétude croissante la crise économique et sociale qui s'aggrave", et "déplore les retards continus dans la formation d'un nouveau gouvernement capable d'assurer de manière urgente les réformes nécessaires et d'alléger la détresse profonde de la population libanaise". Le GIS a également souligné "la nécessité pour les dirigeants politiques libanais de former un gouvernement capable et voulant mener les réformes nécessaires, sans plus tarder". Il a également appelé le gouvernement sortant et les membres du Parlement à "entièrement et immédiatement assumer leurs responsabilités, en prenant toutes les mesures disponibles sur le plan législatif et exécutif afin de réduire la crise économique à laquelle sont confrontés les familles et les commerces libanais". Le GIS a en outre salué "la volonté de la France d'organiser une conférence internationale humanitaire en soutien à la population libanaise, début décembre, et qui sera co-présidée par les Nations unies, sans s'écarter du besoin urgent d'une formation du gouvernement et des réformes".

Le GIS regroupe l'ONU, la Chine, la France, l'Allemagne, l'Italie, la Russie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, ainsi que l'Union européenne et la Ligue arabe. Il a été lancé en septembre 2013 par le secrétaire général de l'ONU et l'ancien président libanais Michel Sleiman afin de mobiliser un soutien et une assistance à la stabilité, à la souveraineté et aux institutions étatiques du Liban.

La semaine dernière, le GIS avait fait état d'une grande inquiétude" face à la crise "complexe et de plus en plus grave" dans le pays, déplorant l'absence de réaction sur ce plan de la part des institutions étatiques et financières.

Ces craintes du GIS ont été exprimées alors que les tractations gouvernementales menées depuis près d'un mois par le Premier ministre désigné Saad Hariri s'enlisent face aux demandes et conditions posées par les différents partis politiques, qui veulent prendre part au prochain cabinet censé être une équipe "de mission" resserrée, comme définie dans l'initiative du président français Emmanuel Macron, le 1er septembre à Beyrouth. Le nouveau cabinet est attendu depuis la démission, il y a plus de trois mois, du Premier ministre sortant Hassane Diab, dans la foulée des explosions meurtrières du 4 août au port de Beyrouth. Des atermoiements sans fin alors que le pays connaît, depuis plus d'un an, une crise économique et financière aiguë, marquée par un effondrement de la monnaie nationale et une inflation galopante. Des aides ont été promises par la communauté internationale mais elles ne pourront être débloquées qu'au prix de réformes.

Le Groupe international de soutien (GIS) au Liban a une nouvelle fois appelé les autorités libanaises à former un gouvernement sans plus attendre, afin de mettre en place les réformes nécessaires pour sortir le pays de la grave crise économique et sociale qu'il connaît depuis plus d'un an.Dans un communiqué publié mercredi à Beyrouth, le GIS "note avec une inquiétude croissante la...