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Politique - Fête de l'Indépendance

Aoun aux Libanais : Pas de marche arrière dans la lutte contre la corruption

"N’est-il pas temps (...) de libérer le processus de formation du gouvernement des tiraillements et des affronts dissimulés sous le couvert d’initiatives de sauvetage (...) ?", s'est interrogé le président libanais dans un discours à la Nation.

Aoun aux Libanais : Pas de marche arrière dans la lutte contre la corruption

Le président libanais, Michel Aoun, prononçant un discours à l'occasion du 77e anniversaire de l'Indépendance. Photo Twitter/@General_Aoun

Le président libanais, Michel Aoun, a affirmé samedi, lors d'un discours à la Nation à l'occasion du 77e anniversaire de l'Indépendance du Liban, qu'il ne reculerait pas dans son "combat contre la corruption", alors qu'il a entamé une cinquième année de son mandat de six ans, au moment où le pays continue de sombrer dans une grave crise dont les causes sont attribuées par de nombreux Libanais à une classe politique corrompue.

"Je le dis en toute clarté : Je ne reculerai pas ni ne m'écarterai de ma lutte contre la corruption enracinée dans nos institutions, bien que ce soit une bataille inégale face à un système interconnecté qui tient les rênes de la décision financière depuis des décennies", a martelé le chef de l'Etat dans un message pré-enregistré et diffusé à 20h par les médias audio-visuels. Les détracteurs du président Aoun et du parti qu'il a fondé, le Courant patriotique libre dirigé par Gebran Bassil, l'accusent de faire partie de la classe politique taxée de corruption et de n'avoir rien fait pour lutter contre elle depuis son accession au pouvoir. M. Bassil a récemment été sanctionné par les Etats-Unis qui l'accusent, entre autres, de corruption.

"Notre situation n'est guère prometteuse"

En début de discours, le chef de l'Etat est revenu sur la grave crise économique que connaît le pays, et l'impact de la gigantesque explosion du 4 août au port de Beyrouth qui a tué plus de 200 personnes et blessé 6.500 autres, suite à un incendie dans un stock de 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium qui ont pris feu dans ce port.

"Cette année nous célébrons le soixante-dix-septième anniversaire de l'Indépendance du Liban qui fut malheureusement jalonnée de crises et de difficultés impactant les moyens de subsistance de tous les Libanais, leurs économies ainsi que l'avenir de leurs enfants. Certains ont même payé le prix fort soit pour avoir perdu des êtres chers à la suite de la plus grande tragédie qui a touché le cœur de Beyrouth soit qu’ils aient été victimes d’un fléau qui continue à paralyser le monde entier", a souligné le président Aoun.

"Oui, notre situation actuelle n'est guère prometteuse, mais (cela) ne signifie ni l'accepter ni se laisser faire. Nous sommes un peuple qui a toujours résisté pour exister. Et je ne déroge pas à ma promesse de creuser les rochers, quelle que soit leur solidité, pour ouvrir la voie du salut à la patrie", a-t-il ajouté.

Pays "otage"

Dressant un tableau peu reluisant du pays qu'il dirige depuis 2016, le chef de l'Etat a estimé que le Liban est aujourd'hui pris en otage par la corruption à tous les niveaux. "Notre pays est aujourd’hui otage d'un système de corruption politique, financière et administrative, sous le couvert de divers types de protections codifiées, sectaires, confessionnelles et sociales. À tel point que cette corruption est devenue une culture et une philosophie ayant même ses théoriciens qui la justifient et la défendent. Notre pays est entre les mains d'une clique unie et solidaire qui empêche toute accusation et poursuites, fournissant les prétextes et adaptations nécessaires pour contourner les lois et faire obstacle à leur mise en œuvre. Notre pays est captif d'une économie rentière qui a tué sa production en l’orientant vers l'emprunt et le plaçant en situation de dépendance pour subvenir à ses besoins, devenant ainsi l’otage de ses créanciers. Notre pays est prisonnier d’un système judiciaire, lui-même asservi par la politique et dominé par les personnes influentes. Notre pays est otage de politiques obstructives et malveillantes qui empêchent tout progrès et toute réalisation. Notre pays est enfermé dans la haine et l'incitation diabolique qui transforme ses fils en frères ennemis. Notre patrie est captive de diktats et d’altercations internationales ainsi que de calculs internes qui font de l'indépendance, de la souveraineté et de la démocratie des mots vides de sens".

L'édito de Issa GORAIEB

L’air du temps

Le chef de l'Etat a ensuite lancé la balle dans le camp des Libanais : "Je vous le dis en toute sincérité, la réforme et la création de l'État dépendent de votre volonté, alors exprimez-la". Le 17 octobre 2019 a été marqué par le début d'une révolte populaire inédite contre la classe dirigeante, fustigée pour sa corruption et son incompétence. Le président Aoun était l'une des figures honnies par la rue. Mais cette contestation s'est essoufflée un an plus tard. "Si nous voulons rétablir l'État, on ne peut pas se soustraire à la lutte contre la corruption", a estimé le président de la République qui affirme que cela commence par "une enquête financière et pénale suivie par l’adoption de projets de lois portant sur les réformes, la responsabilité et la régularité financière déjà présentés au Parlement".

Gouvernement

Depuis un mois, le Premier ministre désigné, Saad Hariri, n'a toujours pas réussi à former son gouvernement malgré de nombreuses réunions de concertations avec le président Aoun. "N’est-il pas temps (...) de libérer le processus de formation du gouvernement des tiraillements et des affronts dissimulés sous le couvert d’initiatives de sauvetage afin de s'écarter des règles qui régissent la composition de tout gouvernement ? C’est-à-dire appliquer les mêmes normes à tous pour mettre en place une autorité procédurale juste et efficace" s'est ainsi interrogé le chef de l'Etat. Il a rappelé que les priorités du prochain cabinet doivent être "le lancement d’un chantier de réformes structurelles, la reconstruction de Beyrouth, le pansement de ses blessures et l'élaboration d’un plan de relance financier traduit en lois et décrets d'application".

Revenant sur l'enquête locale sur l'explosion du 4 août et qui n'a jusqu'à présent abouti à aucune conclusion, presque quatre mois plus tard, à part une série d'arrestations de responsables de second rang, le président a appelé à "l’accélération de ce processus". "Les Libanais (...) ont tous besoin des résultats de l’enquête pour connaitre la vérité, incriminer les coupables et innocenter ceux qui sont injustement accusés", a-t-il affirmé.

Frontières et audit de la BDL

En outre, le président Aoun a commenté les négociations que mène le Liban avec Israël depuis plusieurs semaines pour délimiter ses frontières maritimes sur fond d'exploitation d'hydrocrabures offshore. "Le Liban reste entièrement attaché à la souveraineté de ses frontières, espérant que les négociations (...) porteront leurs fruits. Notre pays pourra ainsi recouvrir tous ses droits et rectifier la Ligne bleue tout comme ses frontières terrestres telles qu’elles ont été tracées, fixées et reconnues par les conventions internationales".

Enfin, le chef de l'Etat est revenu sur la décision du cabinet Alvarez & Marsal de jeter l'éponge vendredi après avoir signé un contrat avec l'Etat pour mener l'audit juricomptable des comptes de la Banque du Liban, une demande brandie par la communauté internationale pour accorder une aide financière au Liban. Le cabinet a conclu qu’il ne parviendrait pas à obtenir les documents nécessaires réclamés à la Banque centrale pour mener à bien sa mission, même à l’issue du délai supplémentaire de trois mois convenu le 5 novembre dernier.

"Le moins qu'on puisse dire dans ces circonstances, c'est qu'il s'agit d'un revers porté à la logique du rétablissement de l'État et à la transparence souhaitée", a constaté le chef de l'Etat, pour qui "le contrôle judiciaire et pénal est l'entrée en matière de toute réforme". "Je n’abandonnerai pas le contrôle financier et pénal, quels que soient les obstacles, et je prendrai les mesures nécessaires pour qu’il puisse reprendre son cours", a promis le président Aoun. 

En raison de la pandémie du coronavirus, et alors que le Liban est reconfiné jusqu'au 30 novembre, les célébrations de l'Indépendance ont été annulées. Tout au long de la journée, les sépultures d'anciens hommes d'État, considérés comme les "pères de l'Indépendance", ont toutefois été fleuries par des responsables politiques. Des couronnes de fleurs ont ainsi été déposées sur les tombes des anciens présidents Fouad Chéhab et Béchara el-Khoury, des anciens présidents du Parlement Habib Abi Chahla et Sabri Hamadé, et des anciens Premiers ministres Riad Solh, Saëb Salam, Abdelhamid Karamé et Rafic Hariri. 

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Le Liban avait déclaré son indépendance vis-à-vis de la France, le 22 novembre 1943. Chaque année, cet anniversaire est marqué par un grand défilé militaire, organisé dans le centre-ville de Beyrouth. Le défilé a été annulé cette année, mais l'an dernier, alors que le pays vivait depuis plus d'un mois au rythme d'un grand mouvement de soulèvement populaire, les autorités s'étaient contentées d'un défilé réduit, donné à l'école militaire de Yarzé, tandis que les contestataires avaient organisé une parade "civile" dans le centre-ville.

Manifestation devant Zaytouna Bay

Le Premier ministre sortant, Hassane Diab, a lui aussi commémoré l'Indépendance, affirmant que la libération de la corruption était tout aussi nécessaire que la libération de l'occupant. Quant à la ministre sortante de la Défense, Zeina Acar, elle a appelé à l'unité face aux "énormes défis".

Le président Aoun a reçu à cette occasion un message de félicitation de la part de son homologue iranien, Hassan Rohani. "Le Liban a connu de nombreuses difficultés durant l'année écoulée, mais la résistance du pays, guidé par un pouvoir sage, a sauvegardé la dignité du Liban", a écrit M. Rohani, selon la présidence libanaise.

Sur le terrain, quelques dizaines de manifestants se sont rendus samedi après-midi du centre-ville de Beyrouth vers la marina de Zaytouna Bay afin de réclamer la fin de la corruption endémique dans le pays.

Le président libanais, Michel Aoun, a affirmé samedi, lors d'un discours à la Nation à l'occasion du 77e anniversaire de l'Indépendance du Liban, qu'il ne reculerait pas dans son "combat contre la corruption", alors qu'il a entamé une cinquième année de son mandat de six ans, au moment où le pays continue de sombrer dans une grave crise dont les causes sont attribuées par de nombreux...

commentaires (36)

ALLONS ENFANTS DE LA PATRIE, LE JOUR DE LA CORRUPTION EST FETE, CONTRE NOUS DE LA JALOUSIE, L,ETENDARD DE LA CORRUPTION EST LEVE !

LA LIBRE EXPRESSION

18 h 33, le 23 novembre 2020

Tous les commentaires

Commentaires (36)

  • ALLONS ENFANTS DE LA PATRIE, LE JOUR DE LA CORRUPTION EST FETE, CONTRE NOUS DE LA JALOUSIE, L,ETENDARD DE LA CORRUPTION EST LEVE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 33, le 23 novembre 2020

  • Quand vera t on votre gendre en prison ?????

    FAKHOURI

    13 h 39, le 23 novembre 2020

  • Pour célébrer l'indépendance rien ne vaut une bonne chanson de Feyrouz: Hal siiyaraa mich aam témchi...

    Wlek Sanferlou

    12 h 42, le 23 novembre 2020

  • MR LE PRESIDENT AOUN VOTRE DISCOURS A DEGOUTE TOUS LES LIBANAIS QUI ATTENDAIENT DES SOLUTIONS A LEURS PROBLEMES ET PAS UNE LISTE DE PLAINTES QUE EUX MEME VOUS ONT DICTEES DONC QU'ILS CONNAISSENT TRES BIEN UN PRESIDENT N'ENUMERE PAS SEULEMENT LES PROBLEMES MAIS IL ANNONCE LES SOLUTIONS ET EXPLIQUE AU PEUPLE COMMENT IL VA LES REALISER LA VERITE APRES UN TEXTE AUSSI STUPIDE QUE CELUI LA , JE ME DEMANDE POURQUOI VOUS AVEZ AUPRES DE VOUS DES CONSEILLERS ET DES PLUMES AUSSI IDIOTS ET AUSSI LOIN DES SOUCIS DU PEUPLE ( ou des votre si vous etes sincere ) UN CONSEIL: CHASSEZ LES TOUS ET EXIGER DE VOTRE BEAU FILS BASSIL DE NE PLUS METTRE LES PIEDS A BAABDAT SI VOUS VOULEZ HONNETTEMENT SAUVER LE LIBAN EN LUI EXPLIQUANT qu'il NE DEVIENDRA JAMAIS PRESIDENT COMME VOUS CAR LES SANCTIONS L'ONT DIABOLISE AUPRES DU MONDE ENTIER ( les libanais comme vous le savaient deja ) SI JE PEUX ME PERMETTRE UN CONSEIL, APPELER NASRALLAH ET DITES LUI QUE BERRY DOIT ABANDONNER LE MINISTERE DES FINANCES ( qui lui aussi a eu des sanctions de corruptions enorme ) ET NE DOIT PAS NOMMER SES MINISTRES POUR POUVOIR FAIRE UN GOUVERNEMENT INDEPENDANT ET SAUVER LE LIBAN SINON VOUS CASSER VOTRE PACTE AVEC LUI DANS LES 48 HEURES NB: ON N'A PAS LE DROIT DE GARDER UN ALLIE QUI MET LE PAYS EN DANGER DE MORT ECONOMIQUE POUR CONTINUER SES MEFAITS. ET LUI EXPLIQUER QUE MEME SANS LES DEPUTES CHIITES HARRIRI AURA LA CONFIANCE DES DEPUTES

    LA VERITE

    00 h 14, le 23 novembre 2020

  • Someone should tell him he is the president. Seems like he missed that part.

    hrychsted

    20 h 51, le 22 novembre 2020

  • Monsieur le Président, depuis quatre ans au pouvoir, vous reconnaissez dans votre discours avoir echoué à mettre fin aux malversations envers l'Etat. Pourquoi persistez-vous donc à rester encore a Baabda ?

    Un Libanais

    20 h 42, le 22 novembre 2020

  • Corrompus de tous les pays, unissez-vous. La guerre vient d'être déclenchée contre vous à partir du Liban.

    Un Libanais

    20 h 11, le 22 novembre 2020

  • Si j'étais à la place du Président j'aurais rajouté trois paragraphes au discours: 1) pour toutes ses raisons j'ai demandé à l'armée d'arrêter 50 personnalités politiques pour les mettre hors d'état de nuire et de les couper de leurs bases afin de mener à bien les réformes 2) j'ai ordonné également à la gendarmerie d'entrer par la force à la BDL et j'ai chargé le procureur général de mener les enquêtes avec des experts comptables libanais et de informaticiens qui travailleront depuis le siège de la BDL. 3) j'ai demandé enfin à la milice de retirer ses armes à 30 km à la ronde loin de Beyrouth. Vive le glorieux peuple du Liban, vive le Liban.

    Shou fi

    16 h 43, le 22 novembre 2020

  • Les vrais célébrations de l'indépendance sont cells organisées le 22 novembre 2019 par le peuple dans les rues de Beyrouth et à travers les cœurs libres de la Patrie! Ce discours du prez est sans conséquence ou aucune valeur!!!

    Wlek Sanferlou

    15 h 19, le 22 novembre 2020

  • Il a déclaré ...qu'il ne reculerait pas dans son "combat contre la corruption", au contraire ,d'autant que nous sommes au bord du précipice, avec lui nous ne reculerons pas mais nous ferons un grand pas en avant....

    C…

    14 h 27, le 22 novembre 2020

  • merci M le président : hamiha haramiha

    youssef barada

    13 h 37, le 22 novembre 2020

  • On dirait un citoyen qui se plaint !

    Esber

    12 h 53, le 22 novembre 2020

  • Paroles, paroles... toujours la faute des autres. Il n’y a plus rien a attendre de ceux qui appuient la milice iranienne aux depens de la patrie. A part faire de l’obstruction, il ne peut plus rien realiser pour sauver notre pays. Au contraire !

    Goraieb Nada

    12 h 22, le 22 novembre 2020

  • Il s’y croit le mec. Il prononce un discours sur la corruption alors que son propre gendre vient d’être dénoncé pour corruption, trahison et collaboration avec l’ennemi et tout ce qu’il a trouvé à faire c’est de sanctionner celui qu’il croyait responsable de cette dénonciation. Le ridicule ne tue pas. Comment peut il se regarder dans un miroir ou se revoir en replay dire des énormités pareilles alors qu’il connaît les voleurs et les aide tous les jours à rester en place en bloquant tout ce qui est dans son pouvoir de le faire sans jamais trouver une solution à cette impasse qu’il a créé de toute pièce avec son Gendron et ses alliés vendus. Honte à lui et à tous ces semblables. Le peuple retiendra tout ce qu’il leur a fait subir et le châtiment sera on ne peut plus sévère. Tic tac, tic tac.

    Sissi zayyat

    11 h 50, le 22 novembre 2020

  • J’ai toujours appris qu’un leader est celui qui tire son peuple vers le haut . Quelle sorte d’infamie nous soumet à un chef qui livre son pays à la mort, en énumérant tous les maux qui le tuent, en promettant seulement d’assister aux funérailles. Monsieur Aoun vous rentrerez dans l’histoire de notre beau pays comme celui qui l’a trahi et l’a offert sur un plateau aux vrais ennemis du Liban. Le Liban survivra et vous serez remis dans le dossier honteux des heures sombres qu’il aura traversé.

    KARAM Peter

    10 h 26, le 22 novembre 2020

  • Paroles... paroles... paroles ...( les retraités reconnaitront la chanson interpretée entre-autres par Dalida ).

    DJACK

    10 h 17, le 22 novembre 2020

  • PLUTOT UN DEMI-TOUR QU’UNE MARCHE ARRIERE. SI FALLAIT ATTENDRE TANT D’ANNEES POUR DECOUVRIR LA SOURCE DES PROBLEMES.

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    10 h 09, le 22 novembre 2020

  • "...un message pré-enregistré..." même plus la force nécessaire pour un message en direct à l'occasion de la fête de l'indépendance...qui se célébre...1 fois par année...? "Chef de" nous dit-on...oui...mais de quoi ? - Irène Saïd

    Irene Said

    10 h 03, le 22 novembre 2020

  • Totale Schizphrenie, ou bien palme de la supercherie! Ou bien un mélange des deux!

    LeRougeEtLeNoir

    10 h 00, le 22 novembre 2020

  • AH CES MEDIAS ! il nous ont casse les oreilles en annoncant un discours presidentiel qui ferait trembler le ciel meme. ne voila t il pas que Hassan Diab a fait ecole meme a baabda : ressasser les malheurs en en faisantporter la responsabilite - mais a qui donc - plait il ?

    Gaby SIOUFI

    09 h 48, le 22 novembre 2020

  • Un programme revolutionnaire. Vivement que cette personne arrive au pouvoir pour l'appliquer !!

    Patrick Accaoui

    09 h 33, le 22 novembre 2020

  • "... alors qu'il a entamé une quatrième année de son mandat de six ans ..." - ne nous faites pas peur. C’est la cinquième année qu’il entame...

    Gros Gnon

    09 h 26, le 22 novembre 2020

    • Bonjour, Merci pour votre commentaire, l'erreur a bien été corrigée. Cordialement

      L'Orient-Le Jour

      10 h 23, le 22 novembre 2020

  • cest le Bouteflika du Liban....president fantôme qui arrange Le Hezbollah et son entourage...ils vont le garder et même lui donner un 2 emme mandat sils le pourraient,,,

    Jack Gardner

    08 h 49, le 22 novembre 2020

  • Quel culot !!!

    La Colère de Zeus

    08 h 41, le 22 novembre 2020

  • On a écouté une oraison funèbre du Liban qui énumérait tout ce qui a détruit notre pays, récitée par celui qui continue de déclarer beaucoup...mais n'est plus capable d'agir. Irène Saïd

    Irene Said

    07 h 53, le 22 novembre 2020

  • On croit rêver. Est-ce bien le Président de la République libanaise qui s'est exprimé hier ou bien le Chef d'un parti d'oppostion qui fustigeait l'action menée par le Président de ce pays depuis plus de 3 ans?

    Georges Airut

    06 h 45, le 22 novembre 2020

  • Charité bien ordonnée commence par soi même !! Ne dit pas le dicton? Donc Mr le Président vous savez par où commencer

    Bery tus

    06 h 40, le 22 novembre 2020

  • What a disappointment and to say that we put all our faith in that President Fort at the beginning.

    Gougassian Jean-Jacques

    02 h 38, le 22 novembre 2020

  • Paroles, paroles, paroles et encore des paroles. If he is the fearless President Fort he pretends to be, why on earth he does not come out loud and clear and names those corrupt individuals, be them allies, family members, or adversaries, who obstruct his fight against corruption??? Basta, enough is enough!! He has achieved nothing spectacular so far to brag about. He always blame others for his failure to deliver but never name them.

    Gougassian Jean-Jacques

    02 h 17, le 22 novembre 2020

  • Je n'ai même pas pris la peine de lire ce qu'a dit le Général. C'est une perte de temps.

    Romulus Maximus

    01 h 40, le 22 novembre 2020

  • UN DISCOURS DE BALIVERNES. APPLIQUER TOUTES LES NORMES A TOUS EN PATLANT DE GOUVERNEMENT. NOUS DIT-IL. IL N,A RIEN COMPRIS ENCORE ET IL PARLE ENCORE DE PARTAGE DES GATEAUX. DEGAGEZ AVEC TOUTES LES CLIQUES QUI GOUVERNENT A TOUTES LES ECHELLES CE PAYS. LES PLUS GRANDES CORRUPTIONS ET VOLS ET SEQUESTRATIONS DES ECONOMIES D,UNE VIE DES GENS FURENT ET SONT PERPETREES DURANT VOTRE MANDAT. CPL, HEZBOLLAH ET AMAL LES TROIS RESPONSABLES DE TOUS LES MAUX DU PAYS. TOUT LE MONDE LE SAIT. LES PAYS ETRANGERS AVANT MEME LE PEUPLE LIBANAIS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    00 h 23, le 22 novembre 2020

  • Génial le mec, vraiment génial !!! Il vient de faire un pied de nez aux humoristes du monde entier !!! hahhahahaah

    Cabbabe Nayla

    00 h 04, le 22 novembre 2020

  • Le culot n'a aucune limite...au secours !!!!!!

    La Colère de Zeus

    23 h 43, le 21 novembre 2020

  • Pas de marche arrière contre la corruption?? Mais tu t'es entendu??? Parce que la marche en avant a eu lieu?? Ton gendre est celui DEJA qu'il faut retirer du circuit si tu veux lutter contre la corruption

    LE FRANCOPHONE

    22 h 24, le 21 novembre 2020

  • Le président, sans s'en rendre compté vient de présenter à ses concitoyens un bilan clair et lucide de son propre mandat ! "Pas de marche arrière dans la lutte contre la corruption", mais depuis qu'il est au pouvoir on n'a pas vu non plus de marche avant !

    Yves Prevost

    21 h 47, le 21 novembre 2020

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