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Politique - Liban

Bassil à l’Administration US : "Je ne suis pas votre agent, je veux être votre ami"

“Il est impossible que nous trahissions le Hezbollah. Si nous voulons couper les ponts avec lui, nous le ferons sur la base de motivations nationales”, affirme le chef du Courant patriotique libre en réactions aux sanctions US contre lui.

Bassil à l’Administration US :

Le chef du Courant patriotique libre, le député libanais Gebran Bassil. Photo AFP / Attila KISBENEDEK

Le chef du Courant patriotique libre, le député libanais Gebran Bassil, lourdement sanctionné vendredi par Washington qui l'accuse de corruption, abus de pouvoir et soutien au Hezbollah, a vivement réagi à cette décision dimanche, se défendant des accusations américaines, et répétant qu'il ne coupera pas les liens avec le parti chiite. "Je ne suis pas votre agent, je veux être votre ami", a-t-il ainsi martelé, en s'adressant à l'administration du président sortant Donald Trump, lors d'un discours-fleuve prononcé dimanche à midi au siège principal du CPL dans le centre Mirna Chalouhi à Sin el-Fil, devant lequel des dizaines de partisans s'étaient rassemblés pour soutenir M. Bassil.

"Le chemin avec les Etats-Unis a toujours été semé d’embûches, mais c’est un chemin nécessaire pour protéger le Liban. Les sanctions vont et viennent, mais les relations entre les peuples sont là pour rester", a d'emblée lancé le dirigeant de la formation fondée par le président de la République, Michel Aoun, dont il est le gendre.

L'édito de Issa GORAIEB

Échecs et maths

Le chef du Courant patriotique libre, considéré comme l’un des principaux alliés chrétiens du Hezbollah, a été frappé par de lourdes sanctions imposées par le département américain du Trésor. Ces sanctions ont été prises sur la base du Magnitsky Act, qui vise tout responsable portant atteinte aux droits humains et ayant trempé dans des affaires de corruption. Conformément à ce texte de loi, les actifs de M. Bassil seront pour l'essentiel gelés aux États-Unis. Dans un communiqué distinct, le département d’État a annoncé que Gebran Bassil fait également l’objet de sanctions dans le cadre de la loi sur les opérations étrangères du département d’État (2020), qui cible les responsables de gouvernements étrangers impliqués dans des actes de corruption. Dans ce cadre, le chef du CPL est désormais interdit d’entrée aux États-Unis. Le département d'État a encore précisé que les actions prises contre Gebran Bassil s'inscrivent dans la continuité des sanctions lancées précédemment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme contre les anciens ministres libanais Youssef Fenianos et Ali Hassan Khalil.

"J’ai choisi la protection du Liban"

"Entre des sanctions contre ma personne et la protection de la paix intérieure, le choix était facile. J’ai choisi la protection du Liban. C’est un prix infime que je paie en ce moment, comparé au prix payé par nos ancêtres", a déclaré le leader chrétien. "Les discussions sérieuses concernant les sanctions ont commencé à l'été 2018, lors de la formation du deuxième gouvernement de Saad Hariri", a rappelé Gebran Bassil. "J’ai été informé récemment par le président de la République qu’un haut responsable américain l’avait contacté pour lui demander de couper les ponts avec le Hezbollah immédiatement, et de me transmettre ce message sans tarder. Le lendemain, j'ai été directement informé de la nécessité de répondre favorablement à quatre demandes, faute de quoi je serais sanctionné sous quatre jours. La première demande étant la rupture immédiate des liens avec le Hezbollah. Les trois autres demandes, je ne les rendrai pas publiques, suite aux conseils de certains. Mais aucune de ces demandes ne concerne la lutte contre la corruption. Ce à quoi j’ai naturellement et rapidement répondu : Les choses ne fonctionnent pas de la sorte avec nous et je refuse car cela contredit les principes du CPL selon lesquels nous ne prenons pas de directives de l'étranger". "J'ai également dit que si nous acceptions que notre relation avec les Etats-unis soit de la sorte, nous agirions alors comme les autres qui acceptent des injonctions extérieures et deviendrions des agents. Mais je ne suis pas votre agent. Je veux être votre ami", a martelé M. Bassil en s'adressant à l'administration américaine.

"On ne veut pas perdre notre relation avec Bassil"

"Plus tard, on est entré en contact avec moi afin de me convaincre que le but des Américains n'était pas de m'imposer des sanctions, mais de m'attirer en tant qu'ami et partenaire. Les autres (responsables politique sanctionnés) n'ont d'ailleurs pas été prévenus à l'avance, alors que moi, on a voulu me donner une chance de me sauver car ils veulent de moi", a poursuivi le chef du CPL. "J'ai entendu dire à plusieurs reprises "on ne veut pas perdre notre relation avec Bassil", a encore martelé le leader chrétien. "Ils m’ont présenté des offres qu’ils considèrent alléchantes : devenir une star au Liban et aux Etats-Unis, des gains politiques pour ma personne et pour le CPL... Mais cela n'a pas fonctionné. (...) Je n’ai rien fait en ce sens, et vendredi, les sanctions ont été annoncées, en pleine présidentielle américaine. Ils se préoccupaient de moi en plein scrutin !".

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"Ces sanctions se réfèrent à la loi Magnitsky, et font à peine référence au Hezbollah alors que (les Américains, ndlr) n'ont cessé de me parler du Hezbollah", a encore lancé Gebran Bassil. "J'ai informé le CPL de cela, ainsi que le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Il m’a dit qu’il était prêt à apporte toute aide que nous réclamerions, mais naturellement, je n'ai rien demandé lors de cet entretien". "Si j’avais accepté de couper les ponts avec le Hezbollah, aurait-on cessé de m’accuser de corruption ? Et puis, la loi Magnitsky concerne les violations des droits de l’Homme. Alors que les accusations de corruption portées contre moi sont risibles", s'est encore insurgé Gebran Bassil.

"Je ne possède aucun compte ou bien en dehors du Liban. Mais ces sanctions touchent mes biens au Liban, et je vais engager un cabinet d’avocats, probablement américain, pour contester ces sanctions", a encore fait savoir M. Bassil. Lors de la conférence de presse tenue vendredi par des responsables américains pour annoncer les sanctions, il a été précisé que le Trésor américain a demandé aux banques libanaises de geler les avoirs du chef du CPL.

"Je reconnais ceux qui trahissent"

Gebran Bassil s'est aussi adressé à ses partisans, les mettant en garde contre les divisions au sein de son parti. "Je suis au courant des tentatives de certains services de renseignement de retourner certains de nos membres contre nous. Je reconnais ceux qui trahissent en les regardant dans les yeux. L’un de nos membres, qui se trouve à l’étranger, l’a déjà fait, et je sais de qui il s’agit. Je vais porter plainte contre cette personne devant le conseil d'arbitrage du parti et des sanctions seront prises", a-t-il annoncé.

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Qualifiant les sanctions américaines de "crime", il a affirmé que ces mesures doivent "faire l'objet d'une enquête". Accusant sans les nommer les Etats-Unis d'être derrière son "assassinat politique", le chef de la formation aouniste a également affirmé que la révolte populaire du 17 octobre 2019, qui fustige la classe dirigeante libanaise et particulièrement M. Bassil, était financée par Washington et des puissances étrangers. "Ils peuvent porter atteinte à ma réputation, mais lorsqu’il s’agit de présenter des preuves, ils ne peuvent même pas égratigner mon honnêteté", a assuré Gebran Bassil, en critiquant l'administration Trump. "Avec mon honnêteté, je peux défier le monde entier. Ces sanctions sont l’injustice par excellence et je vais lutter contre cela", a-t-il promis. "Je ne suis pas un terroriste. Je ne suis pas corrompu, et de quel droit m’accusez-vous  de corruption alors que vous soutenez les corrompus de par le monde ? Je ne suis pas un criminel, je n’ai versé aucune goutte de sang de Libanais, contrairement à d’autres", s'est encore défendu Gebran Bassil.

Ouverture en direction de Biden

Le chef du CPL a toutefois fait un geste d'ouverture envers la nouvelle administration américaine qui va se mettre en place, en saluant l'élection du candidat démocrate Joe Biden à la présidence, et Kamala Harris à la vice-présidence.

Il a également tenté de prouver que les sanctions contre sa personne n'auront pas l'effet recherché. "Affaiblir le CPL pour affaiblir le Hezbollah ne donnera pas le résultat escompté et poussera le Hezbollah à se défendre, et les chrétiens à l’exode. Ce projet de chaos ne doit pas se répéter au Liban. Il s’agit de tous les ingrédients d’une guerre au Liban. Nous ne poignarderons aucun Libanais dans le dos pour servir des intérêts étrangers", a-t-il affirmé, en référence au Hezbollah. "Nous ne serons pas en faveur de l’isolement d’une quelconque composante libanaise. Je l’ai déjà dit et je le répète. Nous n’avons trahi ni le Courant du Futur, ni les Forces libanaises. Il est donc impossible que nous trahissions le Hezbollah. Si nous voulons couper les ponts avec lui, nous le ferons sur la base de motivations nationales. Nous avons convenu avec le chef du Hezbollah d’améliorer le document d’entente avec le parti car les gens ont des attentes".

Gebran Bassil a enfin réitéré son appel à ses partisans à ne pas manifester près de l'ambassade américaine à Awkar.

Samedi, le président de la République a demandé à obtenir les "preuves et documents" qui ont poussé Washington à sanctionner la veille son gendre. Le chef de l'État a ensuite "insisté pour que ces documents soient fournis à la justice libanaise afin qu'elle prenne les mesures légales nécessaires en la matière".

Vendredi, Gebran Bassil avait déjà déclaré que les sanctions ne "l'effrayaient pas". Samedi, le bureau politique du CPL a lui aussi condamné ces sanctions. Et quelques heures plus tard, une poignée de partisans de M. Bassil s'étaient réunis au bas de son domicile en signe de solidarité.

C'est la première fois qu'un chef de parti chrétien libanais est la cible de sanctions américaines. Elles interviennent alors que, trois mois après la démission de Hassane Diab, les tractations pour la formation du gouvernement libanais semblaient s'embourber, en raison notamment d'un bras de fer entre Gebran Bassil et le Premier ministre désigné, Saad Hariri. A ce sujet,  M. Bassil a estimé que les sanctions américaines contre sa personne "devraient hâter la mise sur pied du gouvernement".

Gebran Bassil est l'une des figures les plus conspuées dans la rue, depuis la révolte populaire du 17 octobre 2019, qui fustige toute la classe politique accusée de corruption et d'incompétence. Cette hostilité envers sa personne s'est accrue, de même que contre toute la classe dirigeante, après la double explosion du 4 août au port de Beyrouth, qui a tué 204 personnes, blessé 6.500 autres et ravagé des quartiers entiers de la capitale. La déflagration était due, selon la version officielle, à un incendie qui avait déclenché l'explosion de près de 3.000 tonnes de nitrate d'ammonium stockés sans mesures de sécurité dans le port depuis 2014.

Le chef du Courant patriotique libre, le député libanais Gebran Bassil, lourdement sanctionné vendredi par Washington qui l'accuse de corruption, abus de pouvoir et soutien au Hezbollah, a vivement réagi à cette décision dimanche, se défendant des accusations américaines, et répétant qu'il ne coupera pas les liens avec le parti chiite. "Je ne suis pas votre agent, je veux être votre...

commentaires (24)

Saint Gebran Bassil...Vous êtes vraiment risible. Croyez-vous que le Trésor Américain lance de telles accusations sans preuves? Croyez-vous vraiment qu'ils s’intéressent à votre personne, vous qui êtes tellement conspué par les Libanais???

mokpo

23 h 16, le 08 novembre 2020

Tous les commentaires

Commentaires (24)

  • Saint Gebran Bassil...Vous êtes vraiment risible. Croyez-vous que le Trésor Américain lance de telles accusations sans preuves? Croyez-vous vraiment qu'ils s’intéressent à votre personne, vous qui êtes tellement conspué par les Libanais???

    mokpo

    23 h 16, le 08 novembre 2020

  • Ce qu’il ne sait pas c’est que les américains ne veulent de lui ni comme ami ni comme agent pour des raisons de capacité intellectuelle. Par contre ils veulent qu’ils arrêtent de tendre la main à chaque pillage pour demander leur argent de poche de tonton Sam. Quand on joue au fier il faut être à la hauteur de ses prétentions.

    Sissi zayyat

    21 h 21, le 08 novembre 2020

  • Vous pouvez dire ce que vous voulez Monsieur Bassil, ce ne sont que des paroles qui ne concernent que ceux qui veulent les écouter. Le fait réel est que vous avez été sanctionné et de la belle façon. Vos avoirs et ceux de vont proches vont être gelés. Le Trésor Américain n’accuse pas à la légère sans posséder des preuves solides car l’inverse pourrait lui coûter très cher étant donné que la Justice Américaine est totalement indépendante. Vous êtes accusé de CORRUPTION, y a t il une accusation plus dégradante ?

    Lecteur excédé par la censure

    20 h 35, le 08 novembre 2020

  • "... Bassil à l’Administration US : "Je ne suis pas votre agent, je veux être votre ami" ..." - c'est mignon :)

    Gros Gnon

    18 h 55, le 08 novembre 2020

  • Pauvre Bassil ??

    Eleni Caridopoulou

    18 h 29, le 08 novembre 2020

  • Mr. Bassil, his Hezbollah allies, and the Amal Party have paralyzed the Diab government that they initially supported and continue to obstruct the formation of a new government and the enactment of needed reform legislation while the Lebanese economy is suffering from hyperinflation and the Lebanese people continue to slide into poverty. The behavior of these elite politicians, and lack of sense of urgency to save Lebanon is infuriating. Mr. Bassil is in complete denial and doesn’t seem to realize that his political career and his role as a kingmaker and in the formation of government are over. As a leader of a major political party and of the largest parliament bloc, he hasn’t risen to the occasion and has instead demonstrated incompetence and lack of political savvy. He is divisive, arrogant, and passionately hated by scores of Lebanese of different political affiliation and religion. He will lose big in the next parliament elections and his Christian allies will abandon him. He will never become President. Christians, contrary to other religious groups in Lebanon, are well prepared to reject the divisive political relics of the civil war, the FPM, the FL, and elect a brand new leadership. Let’s organize and create new political parties out of the resistance that can win the next elections and rebuild Lebanon.

    Mireille Kang

    18 h 24, le 08 novembre 2020

  • On ne mesure pas la chance d’avoir une star aussi douée et sollicitée par le monde entier et que les libanais rejettent pour incompétence avérée. Quel dommage qu’il soit le seul à le constater. Franchement il n’a pas peur du ridicule c’est un mode de vie pour lui. Quant à sa fidélité à HN il ne peut pas lui tourner le dos parce que il sera beaucoup moins tendre que les américains avec lui. Alors il préfère sacrifier son butin et son pays plutôt que sa vie. Il n’avait pas pu prévoir une telle fin tellement occupé à répondre aux offres affluant du monde entier le consulter su la solution de la crise du COVID. Mais ça il n’aime pas trop en parler tant il est modeste.

    Sissi zayyat

    18 h 09, le 08 novembre 2020

  • Moi je veux bien qu'il ne coupe pas les liens avec son partenaire mercenaire s'il considère, lui qui lutte contre la corruption comme il martèle, que son allié l'a vraiment aidé dans sa lutte, ou alors on n'a pas saisi dans quel domaine il a été efficace. Quant à choisir le parti de sauver le Liban, c'est réussi. Concernant le gel de ses avoir aux États Unis, s'il y a gel c'est qu'il y a avoir, et s'il y a avoir, pourquoi les voir caché aux États-Unis? Je lui souhaite bon courage pour se défendre et surtout pour sortir de ce bourbier.

    Citoyen

    17 h 59, le 08 novembre 2020

  • Il ne faut pas qu’il insiste trop sur son défi de trouver des comptes prouvant sa culpabilité. Ils vont finir par les lui mettre sous son nez et celui de ses protecteurs pour lui montrer qu’ils ne sont des amateurs. Quant aux menaces masquées qu’il profère sur la personne qui soit disant l’a trahi, à sa place je me ferais tout petit pour ne pas finir à vie derrière les barreaux si par malheur il arriverait un accident à cette personne ou une autre puisque c’est sa déclaration le met en cause directement. HN lui a assuré son appui et il peut dormir tranquille tant que sa protection vient des ennemis du pays jusqu’au jour où ils n’auraient plus besoin de ses services. Il devient encombrant pour tout le monde alors prudence, pas de place pour les incompétents coûteux.

    Sissi zayyat

    17 h 57, le 08 novembre 2020

  • Il dit qu'il ne coupera les ponts avec le hezb. que pour des considérations nationales. La guerre de 2006 suite aux provocations du hezb. n'est pas une considération nationale. Faire venir des miliciens irakiens du hachd. au sud Liban pour parader et narguer les israëliens au risque d' incidents que le Liban n'est pas en mesure de supporter, n'est pas une CN (cons. nat.). Tuer des officiers de l'armée libanaise et des politiciens libanais n'est pas une CN. Déclarer une allégeance sans faille à l'Iran au détriment de la souveraineté nationale n'est pas une CN. Qu'il nous explique ce qu'il veut dire par considération nationale car pour lui et son école politique, les termes ont un sens qui leur est propre...

    DJACK

    17 h 37, le 08 novembre 2020

  • il est chtarbé le mec

    LE FRANCOPHONE

    17 h 27, le 08 novembre 2020

  • mais pour qui il se prend ?? " les américains demandent à garder leurs relations avec Bassil"??? Mais il se moque de lui-même ou de qui ?? Les USA l'ont "puni", "banni" et l'ont mis sur la liste noire descorrompus ET de ceux qui collaborent avec des Terroristes !!! Ils n'en ont RIEN à cirer de lui. Si au liban, il se prend pour quelqu'un d'important, le monde entier, les médias du monde entier donc la journaliste à DAVOS s'est fichu de lui et l'a ridiculisé. D'ici à dire que les autres tiennent à lui?? C'est de la mégalomanie... il pourra tjrs mobiliser ses "fans" à Batroun mais il ne peut pas se moquer de la terre entière... Un peu de sérieux Bassil !!!! Redescendez sur terre...

    LE FRANCOPHONE

    17 h 26, le 08 novembre 2020

  • Laissez moi VOMIR

    Robert Moumdjian

    16 h 07, le 08 novembre 2020

  • Ya haram!

    Michael

    15 h 42, le 08 novembre 2020

  • M. Bassil commence à retrouver un début de raison, mais les paroles ne suffisent pas. Maintenant c'est au tour des actes, comme celui d'un éloignement voire rupture politique effective avec le Hezbollah.

    Tony BASSILA

    15 h 20, le 08 novembre 2020

  • Next!...

    Wlek Sanferlou

    15 h 04, le 08 novembre 2020

  • Mr Basile est ce personnage faustien qui conjoint les deux rôles mythiques de la victime et du heros. Faust aurait eu beacoup a gagner a le connaitre.

    SATURNE

    15 h 01, le 08 novembre 2020

  • trois commentaires sur cet article qui n'apparaissent pas et trois autres sur un autre article hier, je ne comprends pas comment sont acceptés ou refusés les commentaires qui ne sont même pas injurieux ...

    Zeidan

    15 h 00, le 08 novembre 2020

  • QUELLE BLAGUE ! IL SE FAIT DE LA BILE ET REPETE QU,IL NE LACHERA PAS LE HB. IL EST BLANC COMME NEIGE. LES BARGES TURQUES EN ATTESTENT ETC... ETC... ETC... ET TOUS LES LIBANAIS. D,AILLEURS LES ALIBABAS. SE PRETENDENT TOUJOURS INNOCENTS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 50, le 08 novembre 2020

  • J’ai choisi la protection du Liban. C’est un prix infime que je paie en ce moment. .cette mission céleste dont il se sent investi, peut etre devrait il penser à se l'auto appliquer. Les choses ne fonctionnent pas de la sorte avec nous et je refuse car cela contredit les principes du CPL selon lesquels nous ne prenons pas de directives de l'étranger, mais comment après ces mesures émanant de l'administration américaine continue t il à vouloir etre leur ami (en d'autres termes, il n'a donc aucun amour propre). "on ne veut pas perdre notre relation avec Bassil", a encore martelé le leader chrétien. "Ils m’ont présenté des offres qu’ils considèrent alléchantes : devenir une star au Liban et aux Etats-Unis, des gains politiques pour ma personne et pour le CPL... Mais cela n'a pas fonctionné... quel homme !!! En outre il déclare qu'il a toutefois fait un geste d'ouverture envers la nouvelle administration américaine, sa magnanimité l'honore...mais peut etre devrait il penser, dorénavant autrement.

    C…

    14 h 47, le 08 novembre 2020

  • Dommage qu'il croit que les décisions de l'administration changent avec les présidents. D'un autre côté, il continue à faire obstacle à la formation d'un gouvernement de mission en prétendant être à l' écart des tractations en cours, mais en même temps en insistant sur une répartition adéquate des quote-parts. Intervenant et retardant toutes les formations gouvernementales de longue date, il se présente comme étant victime de complots" fictifs".

    Esber

    14 h 46, le 08 novembre 2020

  • Il faudrait aussi que Bassil nous explique où sont passés les milliards de dollars dépensés par le ministère de l'Énergie qu'il contrôle depuis 10 ans, sans que le dit ministère ait pu fournir 1 kwh supplémentaire. Si ce n'est pas de la corruption, c'est de l'incompétence rare, qui mérite dans tous les cas d'être sanctionnée.

    Yves Prevost

    14 h 34, le 08 novembre 2020

  • Au ras des pâquerettes le mec. Son allié le tient vraiment par les bonbons ...

    Remy Martin

    14 h 33, le 08 novembre 2020

  • "Si nous voulons couper les ponts avec lui, nous le ferons sur la base de motivations nationales”. Eh bien justement ! Les considérations nationales commandent cette rupture avec le Hezbollah. Par ailleurs, peut-être ne possède-t-il pas de compte à l'étranger à son nom, mais l'usage de prête-noms est une pratique courante. Enfin, on aimerait qu'il nous explique, en détail l'origine de sa fortune actuelle.

    Yves Prevost

    14 h 21, le 08 novembre 2020

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