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Moyen-Orient - Commentaire

France/islam : le bal des hypocrites

France/islam : le bal des hypocrites

Des manifestants brûlent des images trafiquées du maréchal libyen Khalifa Haftar et du président français Emmanuel Macron, lors d’une manifestation le 25 octobre à Tripoli, en Libye. Mahmud Turki/AFP

Un ministre de l’Intérieur français qui a dans son collimateur les rayons « halal » des supermarchés ; des États musulmans qui retirent les Vache qui rit de leurs rayons. La crise diplomatique entre la France et le monde arabo-musulman pourrait sembler ridicule si les circonstances qui l’ont fait naître n’étaient pas tragiques, dans le sillage de la décapitation d’un professeur d’histoire-géographie par un réfugié tchétchène après avoir montré à ses élèves des caricatures de Charlie Hebdo représentant le prophète Mahomet dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression. Pour beaucoup de Français, les caricatures sont aujourd’hui le symbole même de leur identité. Pour beaucoup de musulmans au Moyen-Orient, elles sont la négation de la leur. Ce dialogue de sourds prend actuellement des proportions démesurées, chacun se drapant dans une conception puriste et quelque peu anachronique de qui il est, la République pour les uns, l’islam pour les autres, comme si l’une et l’autre, en plus d’être par nature inconciliables, répondraient de surcroît à des critères immuables, hermétiques au temps et à l’espace.

Comment en est-on arrivé là ? Côté français, la première réponse est évidente. La France est depuis des années le pays occidental le plus touché par un terrorisme islamiste aveugle qui non seulement vise directement des civils mais en plus s’attaque à ce que la République considère comme étant ses symboles les plus puissants. C’est la liberté d’expression qui a été ciblée par les attaques décimant la rédaction de Charlie Hebdo en janvier 2015. Une certaine douceur de vivre avec les attentats de novembre 2015 contre le Bataclan et plusieurs terrasses de cafés parisiens. L’autorité de l’État avec l’assassinat d’un couple de policiers en juin 2016. L’héritage catholique de la France avec l’égorgement d’un prêtre en juillet 2016. Et il y a quelques jours, l’École publique, emblème le plus fort de la République – qui devait permettre au fils d’ouvrier de devenir professeur et au fils de professeur de devenir normalien.

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Peu importe que la liberté d’expression ne soit pas l’apanage de la France. Peu importe que la France n’ait pas le monopole de l’amour de la vie ou que l’école de la République ne réponde plus vraiment à ses desseins d’origine, que l’ascenseur social soit bloqué et que la profession même d’instruire soit dépréciée, sauf lorsqu’un drame survient. Ce n’est pas tant ce qu’est la France que la manière dont elle se perçoit qui compte ici.

Cette barbarie islamiste à même de triompher du plus chevronné des humanistes – à plus forte raison lorsqu’il ne connaît pas ou presque pas la pluralité et la complexité du monde musulman – se conjugue, indépendamment de cela, à l’incapacité de la France de s’extraire d’une conception abstraite de la citoyenneté qu’une partie des descendants des ex-colonisés considèrent comme excluante. Dans ce contexte, le risque c’est que le combat contre l’islam radical au nom de la République participe à ostraciser une partie des musulmans en raison de leurs pratiques religieuses réelles ou supposées.

Sur le papier, cette citoyenneté est très belle. Elle reconnaît la liberté fondamentale de chaque être humain de s’émanciper de ses conditions d’origine. Mais elle se heurte à la réalité. D’une part que personne n’existe véritablement hors d’un contexte donné, et d’autre part que ce cadre originel influe sur les parcours de vie des uns et des autres et sur les opportunités qui se présentent à chacun. Les gens naissent libres et égaux en droit. Mais il y a ce qui échappe au droit et de larges pans de l’existence restent régis par des impensés post-coloniaux, par des non-dits sociaux et culturels qui expliquent que le plafond de verre soit plus bas pour certains que pour d’autres. La société française d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celle de Jules Ferry. On peut le louer ou le décrier. Mais les musulmans français existent et la France doit faire avec, à moins de renoncer à certaines de ses valeurs.

Était-ce à Emmanuel Macron de dire que l’islam est en crise ? On peut en douter, en tant que président d’une nation autrefois coloniale et à l’heure où dans le monde arabe les peuples se révoltent, essayent de se réapproprier ce politique qui leur a longtemps été confisqué et tentent de tracer leur chemin et de redéfinir la place du religieux dans la société.

Mais tout s’est passé comme si les figures influentes de la région s’étaient concertées ces derniers jours pour donner raison au président français. Une fois n’est pas coutume, elles ont semblé faire peu de cas de leurs dissensions géopolitiques traditionnelles pour monter sur leurs grands chevaux, dénoncer le racisme antimusulman français et, finalement, faire une affaire d’État des caricatures représentant le prophète Mahomet, bien que celles-ci s’inscrivent dans une longue tradition anticléricale propre à la France.

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Mettre autant d’énergie à dénoncer ces dessins, aller jusqu’à boycotter les produits français comme cela est le cas au Qatar, au Koweït ou encore en Turquie, et créer une telle crise diplomatique à l’heure où les Ouïgours se font interner en Chine, les Rohingyas massacrer en Birmanie, à l’heure où les Palestiniens et les Syriens n’intéressent plus personne, n’est-ce pas là le symptôme d’une crise ? Celle d’être toujours dans la surenchère du verbe autour de l’atteinte aux symboles et dans l’inaction la plus crasse, si ce n’est dans la complicité, quand des coreligionnaires doivent composer, et souvent de manière cumulée, avec la violence des régimes autoritaires, le colonialisme et le jihadisme. Contrairement aux mythes mis en avant par l’Occident ou par les islamistes, la solidarité musulmane n’existe pas. Ni l’Iran ni l’Arabie saoudite n’ont jamais prononcé un mot de condamnation en relation avec le calvaire ouïghour, trop occupés à brosser Pékin dans le sens du poil. Même le président turc Recep Tayyip Erdogan, le seul à avoir parler d’une « honte pour l’humanité », courbe aujourd’hui l’échine, soucieux de préserver ses relations avec la Chine.

Dans ce contexte, la France et les pays occidentaux ont eux aussi une responsabilité. On peut ainsi s’interroger sur leurs alliances géopolitiques avec l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis ou encore l’Égypte, sur leurs liens avec le maréchal Sissi qu’ils érigent en rempart contre les Frères musulmans, voire le présentent comme un chef d’État « laïque ». Mais de quelle laïcité parle-t-on au juste dans un pays qui n’en finit plus de bâillonner journalistes, blogueurs, activistes issus de la communauté LGBT, artistes ou encore athées présumés en leur prêtant des liens factices avec un « terrorisme » aux contours vagues qui sert avant tout à réprimer à tout-va ?

Entre une France qui aime à se prendre pour le phare de l’humanité et un leadership musulman bigot, tartuffe et toujours du côté des puissants, la partie de ping-pong qu’ils se livrent depuis quelques jours aurait pu n’être que dérisoire si nous ne vivions pas dans un monde où les démocraties deviennent illibérales, où les autocrates peuvent s’en donner à cœur joie sans susciter le moindre sursaut à l’échelle internationale, et où la polarisation des positions dans le débat public, là où il existe, ne laisse plus aucune place à la nuance, en proposant une vision du monde binaire autour du « nous » contre « eux ».

Un ministre de l’Intérieur français qui a dans son collimateur les rayons « halal » des supermarchés ; des États musulmans qui retirent les Vache qui rit de leurs rayons. La crise diplomatique entre la France et le monde arabo-musulman pourrait sembler ridicule si les circonstances qui l’ont fait naître n’étaient pas tragiques, dans le sillage de la décapitation d’un...

commentaires (19)

Si c'était le Danemark le problème serait cent fois plus limité. Avouons-le, ici il s'agit pour Erdogan et ses frères de combattre la politique interventionniste de la France, qui s'obstine à contrer l'Islam politique, surtout en Afrique. L'Occident a manqué une occasion en or, qui ne se présentera plus d'aussi tôt; il fallait laisser faire les frères musulmans, qui sont arrivés au pouvoir en Egypte par la voie démocratique, pour gérer le pays avec le risque très élevé de le couler, afin que le reste du monde musulman réalise l'impossibilité d'allier les lois anciennes avec le monde d'aujourd'hui. Si l'Occident se replie du tiers-monde et empêche l'arrivée des immigrés chez lui, le chaos s'installe partout où Erdogan & co. est plébiscité.

Shou fi

18 h 19, le 27 octobre 2020

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Commentaires (19)

  • Si c'était le Danemark le problème serait cent fois plus limité. Avouons-le, ici il s'agit pour Erdogan et ses frères de combattre la politique interventionniste de la France, qui s'obstine à contrer l'Islam politique, surtout en Afrique. L'Occident a manqué une occasion en or, qui ne se présentera plus d'aussi tôt; il fallait laisser faire les frères musulmans, qui sont arrivés au pouvoir en Egypte par la voie démocratique, pour gérer le pays avec le risque très élevé de le couler, afin que le reste du monde musulman réalise l'impossibilité d'allier les lois anciennes avec le monde d'aujourd'hui. Si l'Occident se replie du tiers-monde et empêche l'arrivée des immigrés chez lui, le chaos s'installe partout où Erdogan & co. est plébiscité.

    Shou fi

    18 h 19, le 27 octobre 2020

  • Mais puisque l'OccidentJudeo-Chretien est tellement hai, pourquoi insister a y aller? Pourquoi ne pas choisir un des 50+ pays islamique pour s'y installer?

    IMB a SPO

    17 h 26, le 27 octobre 2020

  • Je rappelle à nos amis musulmans que d'une part, si on regarde tous les conflits barbares, sanguins et moyenâgeux dans le monde, les musulmans y sont impliqués, d'autre part, l'islam n'a jamais manifesté son désaccord ou n'a jamais manifesté tout court chaque fois qu'il y a une prise d'otage ou une décapitation(au départ d'al qu'Aïda ) dont la victime était chrétienne. L'islam a toujours œuvré dans l'hypocrisie en France, profitant de tous avantages sociaux et sifflant la marseillaise dans les stades. Offenser l'hymne national Français sans qu'aucune association ou organisation musulmane ne lève le petit doigt, profiter des richesses du pays mais se considérant toujours comme Algérien, Marocain ou Tunisien, a fini par soulever la colère des chrétiens en France et ont finalement dit stop à cette hypocrisie, la même hypocrisie qu'on avait vécu au Liban à l'époque où les palestiniens était un état dans l'état et hors la loi. Oui la liberté d'expression est un droit en Europe, et si cela déplait à quelqu'un il y a d'autres pays où l'obscurantisme et l'islam radical a de beaux jours. Dans certains pays arabe, on ne trouve pas de lieux de culte chrétien, et pendant le ramadan un chrétien doit se conformer aux habitudes du pays et jamais on avait vu un chrétien crier au droit de pratiquer sa religion ou à la liberté d'exister en tant que chrétien. Cessons cette pratique de l'islam et la diffusion erroné du coran qui a été édulcoré et mis à la sauce des hommes.

    Citoyen

    15 h 52, le 27 octobre 2020

  • Le bal des lâches je dirais. Tous ces pays qui s’exécutent en vidant leurs rayons des produits français ( ce qui n’affecte absolument pas l’économie française) obéissent au doigt et à l’œil de n’importe quel fou qui appelle à la haine parce qu’il s’est proclamé défenseur de l’islam. Ce que les chrétiens du monde entier doivent garder en tête c’est l’acte de provocation contre eux qu’Erdogan a déclaré en transformant une cathédrale en mosquée. Tous les chrétiens du monde devrait boycotter la Turquie en renonçant à faire du tourisme chez lui et lui montrer que la vache à lait a décidé de donner un coup d’arrêt suite à l’expression de sa haine à leur endroit. Non seulement parce que chrétiens mais surtout pour dénoncer la barbarie contre toutes les démocraties dans le monde. C’est plus efficace que de s’abaisser à leur niveau en utilisant les injures et les invectives.

    Sissi zayyat

    14 h 56, le 27 octobre 2020

  • à partir de ce passage : ""UNE CERTAINE DOUCEUR DE VIVRE AVEC LES ATTENTATS DE NOVEMBRE 2015 CONTRE LE BATACLAN ET PLUSIEURS TERRASSES DE CAFES PARISIENS"" , je m’efforce à vous suivre dans vos constatations mille fois ressassées dans les medias, mais quoi de neuf dans cette partie de ping-pong ? Ouïgours, Rohingyas, djihadisme, illibéralisme , et autre "honte pour l’humanité" etc, etc, mais vous évitez soigneusement de citer Israël, malgré les rares condamnations de façades et l’appel au boycott de ses produits à l’exportations, fait du business avec tout le monde, palestiniens compris. Cela relève de l’hypocrisie, ou du réalisme économique. Macron parle de séparatisme, et l’église catholique fut à un moment de l’histoire de France également mise à l’index.

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    13 h 50, le 27 octobre 2020

  • l'islam devrait etre une religion de paix sauf quand les prédicateurs haineux la détournent manifestement... prier cinq fois par jour, en soi est louable, mais quand on doit éviter de sortir, ne pas avoir d’amis d’origines diverses et que l'on vous enseigne qu il y a beaucoup d’interdits et de menaces par rapport à l’enfer post-mortem, et que l'on soit éduqué dans la répression et dans la méfiance de l'autre. Les imams de cet islam extrémiste enseignent toutes les clés du comment faire, comment faire, comment pratiquer, comment penser, que dire, comment réciter, mais jamais pourquoi . C'est cet islam que tentent d'éradiquer les pays Européens ... Cet islam qui traduit de l'arabe, langue magique, permet toutes les interprétations et permet de nier l'authenticité des écritures...

    C…

    12 h 52, le 27 octobre 2020

  • Pensée profondément précise. Vaut la peine d'étudier et de réétudier. M'a rappelé la destruction de la Bibliothèque nationale de Bosnie pendant le siège de Sarajevo en août 1992. Un moment où l'Occident et l'Islam ont tous deux perdu une précieuse racine historique et locale de la compréhension nécessaire à la coexistence et à l'enrichissement intellectuel mutuel.

    Robert Pianka

    12 h 29, le 27 octobre 2020

  • Excellente analyse! Bravo Mme Mardam Bey.

    Georges MELKI

    12 h 00, le 27 octobre 2020

  • Cet article, tout à fait intéressant et de haute tenue, me met mal à l'aise à plusieurs titres : 1/ le titre, tout d'abord : "Le bal des hypocrites". Que la citoyenneté française soit pour partie une abstraction ne fait pas pour autant de ceux qui la défendent une hypocrisie. L'éducation gratuite, la médecine à bon marché, les tarifis réduits voire la gratuité d'un certain nombre de manifestations culturelles pour tous les citoyens, quels qu'ils soient n'est pas une hypocrisie, ni même une abstraction, mais une réalité bien concrète. L'égalité devant la loi (par exemple, devant les lois de succession qui récusent le "droit d'aînesse" ou la supériorité de l'homme sur la femme) est également une réalité tangible. 2/ L'autre point concerne l'essentialisation à laquelle vous vous livrez (les citoyens français de confession musulmane sont désignés comme d'anciens "colonisés", or le flux d'immigration s'est opéré depuis une Algérie libre et indépendante)et la conception clanique de la justice qui pointe en filigranne. Il existerait une culpabilité collective et héritée (mettons que je rencontre un Turc, je devrais penser : "Tiens, un descendant de génocidaire" ?). En démocratie, la culpabilité est individuelle. Le devoir, en revanche, est un devoir de connaissance qui passe par les cours d'histoire. Il en va de même pour le déterminisme : quand bien même, je serais fille d'un bourreau ou d'une victime, je ne serais pas condamnée à l'être à mon tour. Tel est l'idéal républicain.

    Koïnè

    11 h 50, le 27 octobre 2020

  • Le texte de Soulayma Mardam Bey est remarquable d’exigence et de courage. Il est de ceux qui aident à vivre...à survivre. Chose de plus en plus rare: elle parvient à tenir les deux bouts de la pensée. Elle fait tomber les masques et dévisage en même temps. De l’avantage de la double culture... MERCI à elle.

    Eddé Dominique 4037

    10 h 28, le 27 octobre 2020

  • Un bel article , la Chine et la Birmanie personne n'en parle du côté musulman , il y a un genocide dans ces deux pays ???

    Eleni Caridopoulou

    09 h 54, le 27 octobre 2020

  • Très bonne analyse mais quelles solutions

    Fantin. Bernard

    08 h 46, le 27 octobre 2020

  • Intérêt de cet article? Pas tout saisi

    Saadé Jad

    08 h 35, le 27 octobre 2020

  • Une fois n'est pas coutume ... Hélas !Car on aimerait lire plus souvent des articles aussi bien écrits et des analyses aussi intelligentes dans l'OLJ !! Bravo à vous Souleyman.

    JB El catalán

    08 h 34, le 27 octobre 2020

  • MACRON A DIT CE QU,IL DEVAIT DIRE. L,ARTICLE AURAIT ETE OBJECTIF S,IL NE METTAIT PAS AU MEME NIVEAU L,ISLAMISME TERRORISTE ET L,ISLAM QUI LE SOUTIENT... EN EXEMPLE LA TURQUIE D,ERDO QUI PRATIQUE ET VEUT ACHEVER LE GENOCIDE DES ARMENIENS PERPETRE PAR SES AIEUX LES BARBARES OTTOMANS... ET LA LIBERTE DEMOCRATIQUE EN GENERAL ET DE L,EXPRESSION OCCIDENTALE EN PARTICULIER.

    LA LIBRE EXPRESSION

    05 h 38, le 27 octobre 2020

  • Excellent texte. Merci.

    Michael

    01 h 59, le 27 octobre 2020

  • Je rajoute aussi : Nous constatons que le monde arabe se pacifie. Les arabes ont compris que la paix dans la région passe par la paix avec Israel. Enfin, ce n'est pas trop tôt. En revanche, nous revoyons les ambitions perses et Othomanes resurgir pour taper sur tout ce qui pourrait ressembler au monde moderne et occidental. Contrairement aux arabes, au pics de leurs guerres de l'époque, ils étaient assez occidentalisés faisant leurs achats à Londres, Usa, Paris. Les nouveaux venus intégristes ne portent pas trop le monde moderne occidental dans leurs coeurs et moeurs. Nous basculons d'une guerre "de cause" ( aussi fake soit elle, la palestinienne évidemment ) à une guerre "de mode de vie". Le boycott des produits français n'est autre que l'iceberg voulu qui est le boycott de tout mode de vie occidental: du vêtement aux aliments , aux loisirs actuels des jeunes ( à bannir selon ces integristes). La logique Daech(sunnite) ou Islamiste iranienne (chiite) ne pourra qu'être satisfaite de ces boycotts stériles et stupides. La réaction française n'est pas mieux d'ailleurs. Au lieu de calmer le jeu, ils s'enflamment aussi via un média de caricature bas de gamme, qui n'apporte aucune culture ou info enrichissante.

    LE FRANCOPHONE

    01 h 43, le 27 octobre 2020

  • D'une part : Un journal torchon voire poubelle qui surfe sur les insultes, les scandales et le buzz polémique: Charlie Hebdo. D'autre part : des gens qui croient que tout le monde DOIT penser comme eux et que les respecter c'est obéir à leurs croyances. D'ailleurs, le mal du monde arabe voire musulman? Le REFUS d'accepter la différence de l'autre. Raison pour laquelle, les pays de la région se tapent entre eux. S'entretuent et en période de calme? Les communautés autres que celles au pouvoir sont "soumises" à leur diktat. Côté France : Un président accusé de "mollesse" niveau sécurité, il essaie de se renforcer pour "plaire" aux extremistes de droite. Côté turc: Un gars qui fait tout pour prendre le trône d'Ataturc et déboulonner le fondateur de la turquie moderne, laique et ouverte actuelle. Les pions sont sur place: Les jeux sont ouverts.

    LE FRANCOPHONE

    01 h 29, le 27 octobre 2020

  • Un seul homme ici-bas n'a jamais péchés. Seul lui, et lui seul peut être pris en exemple, par son témoignage, sa vie et son sacrifice pour nous tous. De lui seul nous devrions tous tirer un enseignement, avec lui tout est possible, sans lui rien ne l'est. Si nous croyons avoir le choix nous nous trompons. Nous disposons en revanche du libre arbitre de croire ou de ne pas croire. Il y a le Christ et le reste. Imaginons le monde un seul instant sans qu'il ne fût ?

    Nicolas ZAHAR

    01 h 25, le 27 octobre 2020

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