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Nos Lecteurs ont la Parole

Beyrouth qui était aujourd’hui n’est plus !

Devant la catastrophe, les mots meurent dans les gosiers ! Que dirait Voltaire devant le désastre de Beyrouth ? Ou Rousseau ? Même les optimistes ne trouveront pas un petit argument !

Beyrouth qui était aujourd’hui n’est plus ?

Pourquoi ? Parce que les dirigeants dorment ! Pire, parce que les tonnes d’ammonium étaient un butin ! Un autre visage de la corruption qui nous coûte plus cher que les dollars pillés, que l’argent volé ! Aujourd’hui, le prix est un fleuve de sang. Le prix est 2 700 tonnes de cadavres, de cœurs blessés, d’enfants traumatisés ! Et la liste est longue !

Notre colère est grande, et la révolution qui doit en résulter doit être fatale et avoir la même ampleur que cette explosion ! La colère des mères, des pères, survivrait à leurs larmes, elle sera sans doute leurs armes. Ni les démissions, ni les condoléances, ni les cravates noires nous rendront les personnes chères et notre ville. Mais nous attendons la vérité ! Cette vérité que le président Bachir Gemayel a voulue ! Nous avons besoin de voir un homme à la hauteur de la situation, un homme légendaire qui dira la vérité quel que soit le prix ! Oui ! Quel que soit le prix ! Nous voulons un acte d’accusation. Oui ! Nous attendons...

Mais au comble de notre misère, nous nous trouvons dans la situation de Sisyphe un an après la révolution du 17 octobre, au fin fond du gouffre, la pierre plus grande et plus lourde... Nos dirigeants nous imaginent comme des sisyphéens heureux ! Faut-il accepter ? Continuer la vie comme si de rien n’était ?

Et accepter cette servitude volontaire comme la désigne La Boétie ! Ou tout simplement ne plus obéir et marcher vers la liberté !


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Devant la catastrophe, les mots meurent dans les gosiers ! Que dirait Voltaire devant le désastre de Beyrouth ? Ou Rousseau ? Même les optimistes ne trouveront pas un petit argument ! Beyrouth qui était aujourd’hui n’est plus ? Pourquoi ? Parce que les dirigeants dorment ! Pire, parce que les tonnes d’ammonium étaient un butin ! Un autre visage de la corruption qui nous coûte plus cher...

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