Ce parcours gouvernemental raté, c’était le complexe d’Adib de monsieur Moustapha, tant ce président du Conseil désigné était tiraillé entre son attachement à la mère nourricière et son souci d’assurer un écoulement facile du gouvernement qu’il concoctait. Mais après trois laborieuses semaines, pas un micron des injonctions de Macron. La miction est douloureuse, due à des gravats qui peinaient à traverser les canaux de la raison. Cette incontinence était attendue, eu égard à la lutte d’Adib contre ce qu’on appelle un complexe de castration, ce pénible sentiment d’infériorité et d’impuissance face à l’énormité de la tâche. D’inhibition en inhibition, l’homme a fini par craquer. Les sphincters de la politique ont de ces tours...
(sans offense pour les urologues et les psychiatres)
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