Le clin d'œil

Portrait (très) subjectif du président Macron

Portrait (très) subjectif du président Macron

D.R.

Il y a d’abord cette minceur comme maîtrisée, soulignée par la coupe structurée du costume raffiné bleu nuit, donnant de prime abord l’impression que l’homme est capable d’emprise sur soi et de contrôle de ses émotions. L’impression est encore accentuée par la démarche assurée, quoique agile, et par la fameuse posture « jupitérienne » qui nous avait tant impressionnés au soir de son élection, lors de la traversée du Carrousel du Louvre.

Il y a ensuite le regard. Certes, il est vif, acéré, donnant l’impression de tout voir et de tout juger vite et juste. Mais les prunelles bleues, très bleues, d’un bleu azur lointain, d’un bleu France, douce France, cher pays de notre enfance à nous aussi, d’un bleu France, notre tendre mère – et tant pis pour les clichés qui ne nous font plus peur – trahissent l’enfant qu’il fut, l’adolescent mystérieux et aussi celui dont jamais le cœur n’a cessé de battre au rythme du cœur de la France et de son petit frère malchanceux, le Liban.

Il y a enfin le discours. Sur le Liban, le phrasé est étrangement clair pour cette partie du monde, civil sans faux-fuyants, déterminé sans arrogance. L’homme est magnétique. Avec brio, évitant les pièges mortels de l’ingérence et ceux plus mortels encore de l’indifférence, il dit ce qui doit être dit, martèle ce qui est essentiel et – chose totalement incongrue en Orient – fixe des délais et des engagements à temps.

Alors, ce soir-là, on se sent, nous Libanais, comme des orphelins jusque-là ballotés d’un foyer à un autre et qui viennent d’être adoptés par un père aimant, responsable et soucieux de leur bien-être et de leur avenir.

Car si le président est indéniablement jeune et assume avec élégance l’ardeur juvénile de son âge, il n’en incarne pas moins pleinement, par la grâce d’une magie dont il a seul le secret, la gravité, la maturité et la grandeur de la France.

Alors, au-delà des doutes, des sombres prédictions, des sordides intérêts des grandes puissances et des plans maléfiques de tous les vilains, on vous aime M. Macron.

Il y a d’abord cette minceur comme maîtrisée, soulignée par la coupe structurée du costume raffiné bleu nuit, donnant de prime abord l’impression que l’homme est capable d’emprise sur soi et de contrôle de ses émotions. L’impression est encore accentuée par la démarche assurée, quoique agile, et par la fameuse posture « jupitérienne » qui nous avait tant...

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