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Politique - Récusation de Moustapha Adib

Berry se défend ; "vous allez vous en mordre les doigts", prévient Hariri

"J'appelle le président français à rester au côté du Liban durant cette période difficile et à poursuivre ses efforts et maintenir son initiative pour aider le pays", souligne le Premier ministre sortant, Hassane Diab.

Berry se défend ;

Le Premier ministre libanais désigné, Moustapha Adib, qui s'est récusé le 26 septembre depuis le palais de Baabda. Photo REUTERS/Mohamed Azakir

Le président du Parlement, Nabih Berry, dont la formation qu'il dirige, Amal, et son allié le Hezbollah, sont pointés du doigt pour avoir poussé le Premier ministre désigné Moustapha Adib à se récuser samedi et à renoncer à former un nouveau cabinet, s'est défendu contre de telles accusations, affirmant qu'il restait attaché à l'initiative française pour une sortie de crise au Liban. Pour sa part, l'ancien Premier ministre et chef du courant du Futur, Saad Hariri, a prévenu, sans les nommer, ceux qui ont entravé selon lui l'initiative du président Emmanuel Macron qu'ils allaient "s'en mordre les doigts de remord". Un peu plus tard, l'entourage d'Emmanuel Macron, qui tiendra une conférence de presse dimanche, indiquait que la démission de Moustapha Adib constitue une "trahison collective des partis libanais" mais que la France restera aux côtés du Liban pour l'aider à sortir de la crise qu'il traverse.

"Personne n'est plus attaché que nous à l'initiative française mais quelqu'un l'a torpillée", a affirmé M. Berry, selon un communiqué de son bureau de presse. "Les réformes sont au coeur de l'initiative française et c'est le gouvernement qui doit mettre en place ces réformes, une fois adoptées", a rappelé M. Berry. "Je pense que toutes les formations parlementaires sont en faveur de ces réformes et le Parlement est celui qui est le plus enthousiaste pour les adopter. Nous restons attachés à l'initiative française et son contenu", a conclu Nabih Berry.

Moustapha Adib a annoncé peu après 11h, samedi, à l'issue d'un entretien avec le président Aoun, son incapacité à former un nouveau gouvernement. Le chef de l'Etat a accepté sa récusation, et a annoncé qu'il prendra "les mesures nécessaires prévues par la Constitution".

"Vous avez perdu un ami"

"Une nouvelle fois, la classe politique au Liban donne au monde un exemple criant de son échec dans la gestion des affaires publiques et de son approche de l'intérêt général", a pour sa part déploré M. Hariri dans un communiqué. "Les Libanais connaissent ceux qui ont bloqué la mission de Moustapha Adib et nous n'avons pas besoin de les nommer car ils se sont dévoilés, au Liban et sur la scène internationale", a ajouté M. Hariri.

L'édito de Issa GORAIEB

Les faux guides

"A ceux qui applaudissent l'échec de l'initiative du président français, Emmanuel Macron, nous disons : vous allez vous en mordre les doigts, après avoir perdu un ami et une opportunité exceptionnelle qui pourrait difficilement se reproduire pour mettre fin à l'effondrement économique du pays (...)", a prévenu le leader sunnite. Il a toutefois affirmé que l'initiative Macron "n'est pas tombée". "Ce qui est tombé, ce sont les agissements qui mènent le pays au chaos", a conclu M. Hariri, en remerciant le président français pour ses efforts, et le Premier ministre désigné "qui a assumé ses responsabilités".

Diab réagit

Le Premier ministre sortant, Hassane Diab, qui avait démissionné le 10 août, a estimé que "la récusation vient compliquer davantage les choses en alourdissant les difficultés auxquelles font face le Liban et les Libanais". "J'appelle le président français à rester au côté du Liban durant cette période difficile et à poursuivre ses efforts et maintenir son initiative pour aider le pays", a ajouté M. Diab, appelant les forces politiques locales à "cesser leurs pratiques et leurs tiraillements qui menacent ce qui reste" du Liban. "La récusation du Premier ministre désigné nécessite une nomination rapide d'une personnalité qui puisse faire face à la situation difficile que traverse le pays", a enfin estimé Hassane Diab.

Quant aux anciens Premiers ministres Tammam Salam, Nagib Mikati et Fouad Siniora, qui soutenaient Moustapha Adib, ils ont estimé que les efforts du Premier ministre désigné "se sont heurtés à une multitude d'obstructions locales et internationales". "(...) Il est désormais clair que les parties qui exercent une hégémonie sur le pouvoir continuent d'être dans un état de déni et de refus face aux énormes dangers auxquels fait face le Liban", ont-ils ajouté, dans une allusion à peine voilée au Hezbollah.

Bahaa' Hariri, frère de l'ancien chef du gouvernement Saad Hariri a, quant à lui, affirmé qu'il est désolant d'observer "cette insistance à préférer les intérêts politiques personnels à l'intérêt général". Selon lui, il est devenu nécessaire qu'une "réforme globale soit faite pour que le Hezbollah et les seigneurs de guerre n'utilisent pas leur droit de veto contre l'avenir du Liban". "Nous avons besoin d'un gouvernement non communautaire qui comprenne des personnes compétentes et impartiales, a-t-il ajouté. Les jours de soumission aux besoins du Hezbollah et des seigneurs de guerre doivent être derrière nous. Les seigneurs de guerre ne construisent pas le pays".

Pour sa part, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a affirmé que "la récusation de Moustapha Adib a confirmé ce que l'on savait : impossible de réfléchir à un sauvetage sans un gouvernement véritablement indépendant". "Nommer des ministres de la part de partis au pouvoir a prouvé son échec et a mené le pays vers la situation actuelle", a encore estimé le leader chrétien, qui a salué Moustapha Adib, "le premier responsable libanais à démissionner lorsqu'il a réalisé qu'il ne pouvait pas agir selon ses convictions". "Dorénavant, on ne peut plus former de gouvernement en dehors des principes fixés par M. Adib et pour lesquels il s'est récusé", a conclu Samir Geagea.

"Il n'y a pas de salut à l'ombre de ce système destructeur qui cède face à la volonté du Hezbollah et de ses armes, a écrit le chef des Kataëb Samy Gemayel sur son compte Twitter. J'appelle chaque député à prendre une décision courageuse et à démissionner du Parlement, afin que le peuple libanais puisse sauver son avenir. "

"Avortement de l'initiative française"

Le chef des Marada, Sleiman Frangié, qui s'est rendu à la résidence patriarcale estivale à Dimane où il a été reçu par le chef de l'Eglise maronite, Béchara Raï, s'est dit "surpris" de la récusation de Moustapha Adib. "L'initiative française est une opportunité en or pour le Liban et risque de ne plus se reproduire", a prévenu le leader chrétien.

Le leader druze Talal Arslane s'est quant à lui dit "désolé de la démission de Moustapha Adib" lui faisant assumer la responsabilité de "l'avortement de l'initiative française car il n'a pas dirigé personnellement le dossier du gouvernement, laissant sa gestion à un groupe qui n'a aucune légitimité constitutionnelle ou juridique dans le processus de formation des gouvernement", en référence aux ex-Premiers ministres.

Le Courant patriotique libre de Gebran Bassil, gendre du président Michel Aoun qui a fondé la formation, a de son côté affirmé être "attaché à l'initiative du président Macron", appelant le chef de l'Etat français à "la maintenir, en ayant comme priorité la formation d'un gouvernement de mission qui mette en oeuvre les réformes convenues et qui soit composé de ministres capables d'appliquer ce programme, sans lier la formation du cabinet à des conditions préalables concernant sa taille ou sa forme".

Dans un entretien à L'Orient-Le Jour, la veille de la récusation de Moustapha Adib, le leader druze Walid Joumblatt avait affirmé que "ceux qui bloquent les tractations sont des criminels".

Le mufti jaafarite cheikh Ahmad Kabalan a de son côté estimé que "la récusation de M. Adib à un moment où le Liban s'effondre économiquement et financièrement est une catastrophe, et un véritable avortement de l'initiative française". "C'est le moment de sauver le pays et le protéger de l'effondrement, a-t-il ajouté. Nous appelons tout le monde à être des Libanais patriotiques loyaux à leur pays et leur peuple, loin du jeu des nations dans la région". "Une fois de plus, nous disons que nous sommes attachés à l'initiative française à travers un gouvernement inclusif dans lequel sont représentées toutes les forces qui veulent vraiment des réformes et luttent pour l'unité de ce pays et son intégrité territoriale", a conclu le mufti. 

"Quelle irresponsabilité !"

Sur le plan international, le coordonnateur spécial de l’ONU pour le Liban, Jan Kubis, connu pour son franc-parler, a qualifié les dirigeants politiques d'irresponsables. ""Quel degré d'irresponsabilité, lorsque l'avenir du Liban et de sa population sont en jeu ! Politiques, avez-vous vraiment saboté cette chance unique créée par la France ?", s'est-il interrogé sur Twitter. "Quand allez-vous cesser de jouer à vos jeux habituels, de manière à écouter le cri du peuple et ses besoins, en ayant comme priorité l'avenir du Liban ?"

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Moustapha Adib se récuse, Aoun affirme que l'initiative de Macron tient toujours

Le 10 août, six jours après la gigantesque explosion au port de Beyrouth qui a fait plus de 190 morts et 6.500 blessés, le gouvernement de Hassane Diab avait démissionné, sous la pression de la rue. Moustapha Adib, qui était ambassadeur du Liban en Allemagne, avait alors été nommé pour former un nouveau cabinet, quelques heures avant l'arrivée du président français, Emmanuel Macron, à Beyrouth, le 1er septembre.

Moustapha Adib était appelé à former, conformément à l'initiative française visant à sortir le Liban de sa crise, un cabinet de "mission" restreint, regroupant des spécialistes indépendants. Le principal obstacle rencontré par le Premier ministre désigné dans ses tractations concernait le portefeuille des Finances, réclamé par le Hezbollah et le mouvement Amal. Ces deux formations exigent qu'une "personnalité chiite" soit nommée à la tête de ce ministère qui, selon elles, doit être exclu du principe de rotation des portefeuilles défendu par M. Adib et soutenu par plusieurs parties dont les anciens Premiers ministres sunnites, avec à leur tête Saad Hariri. Et elles exigent de proposer elles-mêmes les noms des autres ministres chiites au sein du cabinet. Il y a quelques jours, M. Hariri avait toutefois fait une ouverture, en acceptant qu'un chiite, indépendant, reste à la tête du ministère des Finances, cette fois-ci seulement.

Avec la récusation de M. Adib, le Liban est de nouveau dans l'impasse, au niveau de la formation du nouveau cabinet. Une situation d'autant plus grave que les bailleurs de fonds étrangers répètent qu'aucune aide structurelle ne sera allouée au Liban sans le lancement de réformes désormais bien identifiées.

Le président du Parlement, Nabih Berry, dont la formation qu'il dirige, Amal, et son allié le Hezbollah, sont pointés du doigt pour avoir poussé le Premier ministre désigné Moustapha Adib à se récuser samedi et à renoncer à former un nouveau cabinet, s'est défendu contre de telles accusations, affirmant qu'il restait attaché à l'initiative française pour une sortie de crise au...

commentaires (34)

en tous cas M.Diab les a KELLOUN eu les chiites & pt't aussi m aoun , a les accuser d'avoir sabote le seul projet valable jamais prepare depuis 1988, prepare de plus par quelqu'un qui a VRAIMENT DE LA DIGNITE !

Gaby SIOUFI

08 h 31, le 27 septembre 2020

Tous les commentaires

Commentaires (34)

  • en tous cas M.Diab les a KELLOUN eu les chiites & pt't aussi m aoun , a les accuser d'avoir sabote le seul projet valable jamais prepare depuis 1988, prepare de plus par quelqu'un qui a VRAIMENT DE LA DIGNITE !

    Gaby SIOUFI

    08 h 31, le 27 septembre 2020

  • il ne nous manquait plus que les 2 jeunots arslane et frangieh -qui de plus se dit etonne de la recusation de M. Adib, Le CULOT qu'ils ont a accuser A Diab de malfaisance ! quant au cpl pas de surprise !

    Gaby SIOUFI

    08 h 28, le 27 septembre 2020

  • Respect Mr Diab !!!

    Bery tus

    06 h 39, le 27 septembre 2020

  • Berry, quel hypocrite ce personnage. Les autres ne sont d’ailleurs pas en reste, ils pleurnichent sur l’échec mais ils sont infoutus s’unir et contrer Amal et le Hezbollah. Nous ne pourrons rien construire avec tous ces ex seigneurs de guerre : Nassrallah, Berry, geagea frangié joumblat et j’en passe... Mais Comment les empêcher de nuire? Il faut une vraie révolution comme en France en 1789, qui les emporte en enfer.

    mokpo

    00 h 47, le 27 septembre 2020

  • Leur SURVIE au berry ou son chien de garde ou vice versa n’est pas ENCORE en jeu. Celle du Liban, si mais ils n’en ’ont cure. Sauf qu’on est plus nombreux et d’autant plus insistants. DÉGAGEZ !

    Alors...

    00 h 36, le 27 septembre 2020

  • Respect, Mr Adib.

    Christine KHALIL

    23 h 55, le 26 septembre 2020

  • Aoun... Que dire... Infichu de soutenir le seul projet crédible... Aussi responsable que le duo chiaa, je propose de le rebaptiser michel hussein aoun, ca lui va bien vous ne trouvez pas ?

    Desperados

    22 h 35, le 26 septembre 2020

  • Mustafa Adib, profil de Chef d'Etat intègre, patriote et humain. Jeune, instruit, diplomate, et surtout poli.

    Esber

    22 h 34, le 26 septembre 2020

  • "Personne n'est plus attaché que nous à l'initiative française mais quelqu'un l'a torpillée", a affirmé M. Berry. Il n'a même pas le courage d'assumer ses actes. Hey, berry, le temps où vous aviez le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière, est REVOLU. KHALAS, BAASTA. LE COMPTE À REBOURS A COMMENCÉ.

    Desperados

    22 h 28, le 26 septembre 2020

  • Moustapha Adib , l’Histoire écrira son nom en lettres d’or sur un marbre blanc. Il a offert sa carrière diplomatique et politique en sacrifice pour son pays ! Il est le seul gardien du temple qui a refusé de le souiller. Espérons qu’il reviendra vite reprendre son bâton de maréchal, afin de mener à bien le bataillon de volontaires et de bonne volonté pour sauver le Liban. Prions pour que ce rêve se réalise. Vive le Liban libre et unifié !

    Le Point du Jour.

    21 h 38, le 26 septembre 2020

  • Ils ont un langage commun nos chers gouvernantsJe les cite: " bla bla bla..."

    DJACK

    21 h 02, le 26 septembre 2020

  • Il faut diviser le Liban en deux les faux libanais ils vont au sud et les vrais libanais le reste du pays .

    Eleni Caridopoulou

    20 h 55, le 26 septembre 2020

  • Si tous les partis, sans exception, supportent l'initiative de la France, comment en est on arrivés là ? Quelle bande de psychopathes....!

    B Malek

    20 h 53, le 26 septembre 2020

  • Au cas où c'est le mot "racaille" qui vous aurait dérangé dans mon commentaire que vous n'avez pas publié, voici sa définition dans le dictionnaire français Larousse: racaille = populace méprisable, catégorie de personnes considérées comme viles. - Donc, ce mot n'est pas plus insultant que tous ceux qui défilent dans les commentaires comme: assassins, criminels, menteurs et autres qualificatifs attribués à nos très chers "responsables" actuels tant appréciés...! - Irène Saïd

    Irene Said

    20 h 45, le 26 septembre 2020

  • Quelles sont donc ces " ambitions françaises au Liban" ?!

    Lillie Beth

    19 h 59, le 26 septembre 2020

  • Mr. Berry and Hezbollah should be held responsible for blocking the formation of a new government. Mr. Berry should never be re-elected as speaker of parliament. He has paralyzed the parliament, blocked the legislation of meaningful reforms, and his supporters have been behaving like thugs, attacking peaceful protesters,. The previous minister from his party is blacklisted for corruption. The chiites are still a minority and cannot impose their will on more than two-thirds of the country that rejects their obstruction. that is bringing the country to the brink of collapse. They can no longer hide.

    Mireille Kang

    18 h 54, le 26 septembre 2020

  • TRUMP, ALLEZ-Y DE L,AVANT. FRAPPEZ SANS PITIE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 12, le 26 septembre 2020

  • "Quel degré d'irresponsabilité, lorsque l'avenir du Liban et de sa population sont en jeu ! Politiques, avez-vous vraiment saboté cette chance unique créée par la France ?", s'est-il interrogé sur Twitter. "Quand allez-vous cesser de jouer à vos jeux habituels, de manière à écouter le cri du peuple et ses besoins, en ayant comme priorité l'avenir du Liban ?" Cela résume l'état d'esprit et l'amateurisme de nos hommes politiques face à leurs responsabilités. Il faut que ces irresponsables arrêtent de faire joujou avec le pays et avec le peuple. Ils n'ont pas conscience que le pays ne leur appartient pas et que suite à leurs constants et répétitifs échec ils devraient se retirer loin et avec les déshonneurs. Personne aujourd'hui ne veut de ces marionnettes de malheur Allez au diable et arrêtez vos salades et vos cuisines qui vous arrangent et vous protègent.

    Citoyen

    18 h 06, le 26 septembre 2020

  • Ils sont entrés par la petite porte de l’histoire du Liban et ils sortiront par le trou de souris .

    Le Point du Jour.

    17 h 03, le 26 septembre 2020

  • M. Macron qui croyait bien faire en faisant confiance à un président qu’il croyait sincère et soucieux du sort du pays comme c’est le cas et le devoir de chaque président de république est impardonnable. Tous les libanais qu’il a rencontré leur ont prodigué des conseils en le mettant en garde de la roublardise de tous ces vendus mais ne les a pas cru. Dommage ce sont toujours les mêmes qui sont les derniers à être crédibles alors que ce sont eux les premier qui paient pour les erreurs des autres. Là, je ne parle pas de M. Macron mais de tous les voleurs qui ont su l’embobiner en lui faisant croire qu’ils se sont repentis, pour refaire surface et frapper plus fort cette fois-ci. Ils ont défié les grandes puissances et ont obtenu ce qu’ils voulaient à gagner du temps. Toujours ce temps qui leur est imposé par l’Iran et qui fait pour eux toute la différence peut importe les conséquences que ça engendre sur le pays et sur son peuple, ils sont là pour exécuter les ordres des leaders à qui ils n’arrêtent pas de renouveler leur allégeance.

    Sissi zayyat

    16 h 43, le 26 septembre 2020

  • Le pompier pyromane ! Il aime voir le feu prendre de l’ampleur afin de lui permettre d’intervenir sans se presser, pour recevoir les louanges. Triste mais vrai!

    Le Point du Jour.

    16 h 39, le 26 septembre 2020

  • Avant de frapper sur votre poitrine et de jouer votre rôle de patriotes effarouchés, surpris et déçus. AOUN NASRALLAH ET BERYY Avec leurs partis respectifs, devraient être condamnés pour haute trahison et destitués de leurs poste. Ce sont les seuls qui exigent le changement de la constitution pour la remplacer par une autre qu’ils viennent de décréter légitime en empêchant M. Adib, premier ministre désigné pour former ce gouvernement et dont Aoun lui a refusé la réception de sa mouture qui est refusée par le clan terroriste pour se substituer au rôle de PM juste pour anéantir le pays. Aoun réitère son appui à la proposition du Président Macron tout en en le poignardant dans le dos. FiIni votre cinéma glauque et nauséabond. OÙ EST DONC LE PEUPLE? OU EST LA DIGNITÉ DE TOUT CE MONDE QUI LAISSE UNE MINORITÉ DE RACAILLE IMPOSER SA DICTATURE ET ANÉANTIR LE PAYS. OÙ EST DONC L’ARMÉE DE CE PAYS QU’ON NE VOIT QUE POUR PUNIR LES LIBANAIS RÉVOLTÉS DE CETTE SITUATION DÉSASTREUSE ET QUI DISPARAÎT SANS MOT DIRE? OÙ SONT LES MÉDIAS QUI LAISSENT FAIRE ALORS QU’ILS DEVRAIENT AVOIR UN TITRE UNANIME COMME « UNE »  TRAHISON=PENDAISON OÙ EST LA JUSTICE? A CROIRE QUE PLUS RIEN N’EXISTE DE NOTRE RÉPUBLIQUE SAUF CES VAURIENS. Tous les libanais doivent exiger que ces vendus soient jugés immédiatement pour tous les crimes qu’ils ont commis et commettent encore tous les jours contre le peuple et la nation et dont le premier est celui de la trahison.

    Sissi zayyat

    16 h 20, le 26 septembre 2020

  • Les masques sont tombés. Il n'y a que cela à retenir de l'initiative diplomatique française. Mais ne le savait-elle déjà pas cette diplomatie ? Les heures diront si la France a vraiment les moyens de ses ambitions au Liban.

    Eglise Protestante Française au Liban

    16 h 18, le 26 septembre 2020

  • "La récusation du Premier ministre désigné nécessite une nomination rapide d'une personnalité qui puisse faire face à la situation difficile que traverse le pays", a enfin estimé Hassane Diab. Bien respectueusement cher Mr Diab IL N'Y A PAS D'ISSUE TANT QUE LES DEUX MILICES VEULENT ASSUJETTIR LA MAJORITE DES LIBANAIS A LEUR DESIDERATA. lA MAGIE N'EXISTE PAS! Il n'y a pas d'homme/femme providentiel qui pourra sortir le lapin de son chapeau. Pauvre Liban!

    sancrainte

    16 h 12, le 26 septembre 2020

  • LA TORPILLE S,APPELLE BERRY LANCEE ET DIRIGEE PAR H.N.

    LA LIBRE EXPRESSION

    16 h 09, le 26 septembre 2020

  • BERRY RESTAIT ATTACHÉ À L'INITIATIVE FRANÇAISE. REGARDEZ À QUEL POINT IL SE MOQUE DE MACRON ! IL CROIT QU'IL PARLE AVEC SON PEUPLE ÉCRASÉ. LA QUESTION QUI SE POSE MAINTENANT, MACRON VA AIDER LE LIBAN LIBRE EN FAISANT PAYER LE PRIX FORT À BERRY OU BIEN IL N'A RIEN À FOUTRE DU LIBAN ET LES LIBANAIS. IL AVAIT ESSAYÉ SEULEMENT POUR SON PROPRE INTERET ? LES HEURES À VENIR SERONT FATALES POUR COMPRENDRE EXACTEMENT QU'EST CE QU'IL VOULAIT MACRON ? AFFAIRE À SUIVRE.

    Gebran Eid

    15 h 30, le 26 septembre 2020

  • «Nous restons attachés à l’initiative française » osez-vous dire, Monsieur Berry. Excusez-moi mais vous vous foutez de la gueule de qui, Nabih Berry ?!? Nous ne sommes plus au vingtième siècle, vous savez, cette époque déjà lointaine où il vous restait un tout petit peu de dignité et de crédibilité. Vos manigances sordides, votre hypocrisie surréaliste, vos arrangements de bazar avec la réalité, eh bien figurez-vous que là, ça ne passe plus du tout. Certes, vous êtes un homme du passé, du passif (très très lourd) mais là, ça ne passe plus du tout. Vous nous poussez chaque jour un peu plus vers l’enfer mais ne vous en faites pas, vous finirez bien par nous y rejoindre et votre chute sera mille fois plus tragique que la nôtre.

    DC

    15 h 23, le 26 septembre 2020

  • SANCTIONS! SANCTIONS! SANCTIONS! SANCTIONS!

    Gros Gnon

    15 h 18, le 26 septembre 2020

  • Il tient les clés du parlement, et empêche toute réforme. Le reste, du bla bla dans lequel il excelle. Mais cette fois-ci, le monde entier suit attentivement la comédie.

    Esber

    15 h 14, le 26 septembre 2020

  • "Personne n'est plus attaché que nous à l'initiative française mais quelqu'un l'a torpillée...et et le Parlement est celui qui est le plus enthousiaste pour adopter les réformes !! Le Liban est au bord du précipice ? avec moi vous ferez un grand pas en avant . Après tout l'on pourra toujours aller à Babol Sar, sur la mer Caspienne pour y passer des vacances, maintenant que l'occident risque de nous tourner le dos.. Ces dirigeants du hezbollah et ceux de amal sont inconscients ou ils sont dépourvus de tout sens moral, d'honnêteté et d'intégrité . On peut craindre maintenant que le train ne repasse plus et les conséquences risquent d'etre catastrophiques, à commencer pour eux par le fait que la France ne risque plus de dissocier le hezbollah (milice supplétive d'iran) et le hezbollah au gouvernement.

    C…

    15 h 05, le 26 septembre 2020

  • Inutile discours de Berry!

    Wlek Sanferlou

    14 h 43, le 26 septembre 2020

  • Pourquoi nos frères insistent tant à nommer leurs ministres? Ont-ils peur? De quoi? De qui?

    Onaissi Antoine

    14 h 43, le 26 septembre 2020

  • "Personne n'est plus attaché que nous à l'initiative française mais quelqu'un l'a torpillée". Dixit N. Berry. Qui donc?? C'est incroyable ils assument même pas leurs actes. Ils sont déconnectés et de mauvaise foi à ce point...?? Mais tout le monde politique s'en fiche, car leurs fortunes amassées sans trop se fatiguer via la corruption ainsi que nos $ remis aux banques sont bien à l'abri. Où? On ne le sait pas. Les sanctions c'est pour quand?? Quand ceux qui les promettent y trouveront leurs comptes. Et les plus fragiles sont à l'agonie. Aucune justice aucune pitié. Où est la Justice??

    Sybille S. Hneine

    14 h 36, le 26 septembre 2020

  • Est-il possible, dans le cadre actuel, l'Impasse absolue dans laquelle les libanais se retrouvent avec cette démission FRACASSANTE ET HAUTE EN SIGNIFICATION, que le peuple demande à l'ONU une tutelle pour sortir le pays de ce gouffre? N'avons-nous pas prouvé avec la commémoration du centenaire du Grand Liban, que ce Liban est loin, MAIS TRÈS LOIN d'être grand avec des dirigeants pareils? REDOINNONS CETTE GRANDEUR AUX LIBANAIS, ET BALAYONS LE PAYSAGE DES POUSSIÈRES ET GRAVATS POLITIQUES QUI N'ONT FAIT QU'ÉTOUFFER LE PAYS!!!

    Christian Samman

    14 h 35, le 26 septembre 2020

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