Monsieur le Président,
Je voulais vous dire merci. Merci pour tout ce que vous avez fait pour le peuple libanais, non seulement depuis le début de votre mandat, mais depuis que vous êtes entré sur la scène politique il y a une trentaine d’années maintenant. Merci, parce que sans vous, nous n’en serions jamais arrivés là, et sans vous, nous n’aurions jamais connu prospérité, stabilité et sérénité.
Mais encore, merci Monsieur le Président, pour cette dernière année de gouvernance. Une année incroyablement riche. Riche à tous les points de vue. Économique, environnemental, culturel, émotionnel. Une année qui célèbre les 100 ans de ce Grand Liban qui ne sera plus jamais le même grâce à vous. Parce que tout d’abord, vous n’avez jamais été ni arrogant, ni belliqueux et vous avez toujours œuvré pour la paix. La paix entre les communautés, les régions et les pays avoisinants. Cette formidable année a indubitablement commencé le 17 octobre dernier lorsque le peuple a décidé de descendre dans la rue pour chanter vos louanges, celles de votre famille, de vos proches et de vos alliés. Le peuple a eu envie, ce soir du 17 octobre, de célébrer vos accomplissements. De célébrer cette vie extraordinaire que vous nous avez offerte. Une vie pacifiée et remplie d’espoir. Une vie à l’avenir doré et aux rêves exaucés. Nous avons appelé ce mouvement populaire la thaoura en hommage à vous parce que comme vous l’avez toujours dit, « la Révolution, c’est vous, » et qu’en somme, vous êtes le « père du peuple ». En effet, vous avez révolutionné le Liban. Nous sommes sortis de ce long tunnel grâce à toutes les promesses que vous avez tenues. Vos partisans avaient raison : vous êtes l’homme du règne fort, celui qui (ré)écrira l’histoire du Liban. Celui qui aura permis à notre pays de se défaire de toutes ses allégeances parce que vous avez refusé tous les compromis, les alliances et les pactes maléfiques. Parce que vous n’avez fait que penser au Liban et non pas au pouvoir suprême. Parce que vous avez rendu à la livre libanaise ses lettres de noblesse et assuré sa pérennité. Parce que vous avez stoppé net la corruption et le clientélisme et que votre mandat est celui de la transparence et de la responsabilité. Parce que vous avez mis fin à ce système oligarchique qui gangrenait le Liban. Parce que vous avez mis à la tête des ministères, des gens instruits et compétents qui ont mené à bien leur mission. Merci Monsieur le Président parce que grâce à vous, nous vivons dans un environnement sain où la pollution n’existe plus et la crise des déchets a totalement été résolue. Grâce à vous, nous avons pu préserver nos ressources naturelles et nos réserves historiques, parce que l’écologie fut l’une de vos plus importantes priorités.
Mais surtout Monsieur le Président, merci de nous avoir montré votre soutien lorsque l’inimaginable arriva le 4 août dernier. Merci d’avoir arpenté les rues de notre Beyrouth meurtrie au lendemain de l’apocalypse, allant de maison en maison à la rencontre des blessés et des sans-abri. Merci d’avoir cité, dans cette allocution historique retransmise par toutes les télévisions du monde, un à un le nom des victimes de cette tragédie qui a eu lieu alors que vous n’étiez pas au courant de la présence de ce nitrate d’ammonium dans le cœur de la capitale. Merci d’avoir suspendu les salaires des députés et des ministres pour venir en aide aux plus démunis ; d’avoir ouvert les écoles et les établissements publics pour assurer un toit à ceux qui ont tout perdu ; d’avoir mobilisé toutes les forces de sécurité du territoire pour déblayer les quartiers atteints et reconstruire cette ville que vous n’avez jamais abandonnée même au pire des bombardements au début des années 90. Merci aussi Monsieur le Président parce que grâce à vous, les expatriés sont définitivement rentrés chez eux et que nous n’assistons plus au départ et aux exils de ceux que nous aimons. Et que toujours grâce à vous, nous savons aujourd’hui que nous pouvons vivre au Liban en toute sécurité et en toute dignité, parce que la santé, l’éducation, l’électricité et l’eau sont finalement (re)devenues des droits et non des privilèges.
Et enfin, Monsieur le Président, merci de nous avoir donné les clés du paradis. Jardin d’Éden, où nous ne nous croiserons sûrement… et heureusement pas.
commentaires (12)
SUPERBE ARTICLE L'IRONIE EST QUE LE PRESIDENT EST VENU AVEC CES MEMES IDEES EN FAIT MAIS HEZBALLAH L'A EMPECHE COMME LE PENSE L'ENSEMBLE DE SES PARTISANS QUI ONT ENCORE CONFIANCE EN LUI QUAND ON EST LE PRESIDENT DU PAYS ON REFLECHI AU BIEN ETRE DE LA POPULATION ET PAS DE SON PARTI ET ON NE MET PAS SON GENDRE JEUNOT ET INEXPERIMENTE A LA TETE DE CE PARTI SANS MEME FAIRE UN VOTE LA PREMIERE FOIS TOUT CE QUE Mm HITTI A ECRIT EST VRAI A MILLE POUR CENT ET UNIQUEMENT LES MOUTONS DU CPL NE VEULENT PAS LE COMPRENDRE LE SORT DU PAYS EST EN JEU ET LE PRESIDENT N'A MEME PAS PU CONVAINCRE UN BERRY OU UN NASRALLAH , SES PROPRES ALLIES DE BAISSER LEURS PRETENTIONS UNE SEULE FOIS POUR SAUVER LELIBAN POUR CETTE SEULE DEFAILLANCE IL DOIT IMMEDIATEMENT DENONCER LES MILICES ET EXIGER LEUR DISSOLUTION ET JE VOUS EN PRIE NE ME DITES PAS CETTE FOIS CI ON M'A EMPECHE CAR RIEN NE L'EMPECHE DE LE FAIRE SURTOUT APRES LA CONFERENCE DE PRESSE DE M MACRON
LA VERITE
00 h 14, le 29 septembre 2020