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Économie - Carburant

Essence : le risque de pénurie à court terme serait encore écarté

Essence : le risque de pénurie à court terme serait encore écarté

La BDL a commencé il y a un an à subventionner le taux de change dollar/livre pour les importations de carburant. Photo P.H.B.

Alors que plusieurs stations-service, notamment dans la Békaa mais aussi dans le Metn, avaient fermé leurs portes ou étaient à court de certains types de carburant (essence 95 octane, notamment), une source proche de la filière a assuré hier à L’Orient-Le Jour que le risque de pénurie avait été une nouvelle fois été écarté à court terme.

« Cette fois encore, la Banque du Liban a fini par débloquer des lignes de crédit pour que les importateurs maintiennent les livraisons prévues cette semaine », a déclaré la source évoquant un scénario identique à celui qui s’était produit lors de la première quinzaine de septembre. Elle n’a toutefois pas pu préciser si cette mesure avait bénéficié à toute la dizaine d’importateurs qui approvisionnent le marché, aux côtés de la direction des installations pétrolières rattachée au ministère de l’Énergie et de l’Eau, alors que certaines enseignes semblaient être plus affectées que d’autres par des problèmes d’approvisionnement. « Nous attendons toujours qu’une solution définitive soit trouvée », a ajouté la source.

Début septembre, le blocage des crédits avait été expliqué par un retard dans la transmission par le ministère de l’Énergie des données mesurant la consommation d’essence et de diesel sur le marché afin de réorganiser les mécanismes de subvention que la BDL finance à partir de ses réserves en devises. La Banque centrale avait en effet demandé ces informations pour optimiser le fonctionnement du mécanisme en fonction des besoins réels du marché (c’est-à-dire en excluant la contrebande vers la Syrie ou le fait que certains distributeurs stockent du carburant).

La BDL a commencé peu après le début de la crise il y a plus d’un an à subventionner le taux de change dollar/livre pour les importations de certains produits dont le carburant, en permettant aux distributeurs d’échanger auprès d’elle leurs livres contre des dollars à la parité officielle (alignée sur 1 507,5 livres pour un dollar). La mesure vise à maintenir les prix du carburant, qui sont plafonnés par le ministère de l’Énergie, en plein contexte de dépréciation de la livre.

Alors que plusieurs stations-service, notamment dans la Békaa mais aussi dans le Metn, avaient fermé leurs portes ou étaient à court de certains types de carburant (essence 95 octane, notamment), une source proche de la filière a assuré hier à L’Orient-Le Jour que le risque de pénurie avait été une nouvelle fois été écarté à court terme. « Cette fois encore, la Banque du...

commentaires (2)

De toute façon c'est reculer pour mieux sauter. Arrêtons avec le taux du $ à 1500 LL car ce taux était galvaudé. Mettons en place, enfin une politique sociale qui visent les libanais uniquement car les subventions sont pour tous ceux qui vivent sur le sol libanais. (Par contre elles sortent de la Banque Centrale et ce sont nos $ retenus en otage par cette dernière. Mais je suppose que notre cher gouverneur n'est pas au courant). Et elles vont dans des poches où elles ne devraient pas aller. Ca ne fait qu'alimenter des traffics parallèles. Et les réserves s'amenuisent dangereusement. Du gaspillage complet. Absolument pas productif. Dans certains pays comme la France les taxes sur l'essence à l'inverse représentent une des principales sources de revenus.

Sybille S. Hneine

09 h 11, le 21 septembre 2020

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Commentaires (2)

  • De toute façon c'est reculer pour mieux sauter. Arrêtons avec le taux du $ à 1500 LL car ce taux était galvaudé. Mettons en place, enfin une politique sociale qui visent les libanais uniquement car les subventions sont pour tous ceux qui vivent sur le sol libanais. (Par contre elles sortent de la Banque Centrale et ce sont nos $ retenus en otage par cette dernière. Mais je suppose que notre cher gouverneur n'est pas au courant). Et elles vont dans des poches où elles ne devraient pas aller. Ca ne fait qu'alimenter des traffics parallèles. Et les réserves s'amenuisent dangereusement. Du gaspillage complet. Absolument pas productif. Dans certains pays comme la France les taxes sur l'essence à l'inverse représentent une des principales sources de revenus.

    Sybille S. Hneine

    09 h 11, le 21 septembre 2020

  • Les stations de la Bekaa sont à court de carburant car elles le vendent à la Syrie

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 27, le 21 septembre 2020

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