
Les présidents français, Emmanuel Macron, et libanais, Michel Aoun, s’entretenant à Baabda, le 6 août 2020. Photo Dalati et Nohra
Au lendemain de l'annonce d'un nouveau délai concernant la formation du gouvernement libanais, le président français, Emmanuel Macron, a contacté vendredi son homologue libanais, Michel Aoun, les deux responsables soulignant, selon le palais de Baabda, l'importance de la mise sur pied "le plus rapidement possible" du cabinet de Moustapha Adib.
La présidence libanaise a confirmé cet appel entre MM. Macron et Aoun, précisant que les deux hommes avaient discuté de l'état actuel des tractations et de "l'importance de poursuivre les efforts pour assurer la naissance du cabinet, "le plus rapidement possible".
Selon des informations de la chaîne locale d'informations LBCI, le président Macron entend effectuer personnellement au cours des prochaines heures une série d'appels aux dirigeants politiques libanais afin de trouver des solutions aux différents obstacles. La France tient à ce que son initiative aboutisse, même si cela implique d'y apporter quelques modifications, selon la chaîne. Depuis hier soir, aucune avancée n'a été enregistrée dans les tractations entre les parties concernées, qui poursuivent toutefois leurs contacts. La LBCI souligne par ailleurs que le chef de l'Etat libanais reste favorable au principe de rotation des portefeuilles ministériels entre les différentes parties et confessions, également prôné par Moustapha Adib.
Du côté de Aïn el-Tiné, des sources citées par la LBCI ont répondu à leurs détracteurs qui les accusent de vouloir, avec leurs revendications, mettre en place une "répartition par tiers" des portefeuilles (à la place d'une parité islamo-chrétienne des ministères). "Si c'est une répartition par tiers, à quel niveau se fait la répartition en quarts ? Au niveau du ministère de l'Energie ?", ont lancé ces sources, dans un clin d’œil au Courant patriotique libre (aouniste), qui a tenu ce portefeuille au cours de la dernière décennie.
"Sabotage"
Conformément à l'engagement pris par les différentes formations politiques lors de la visite à Beyrouth du président français, le 1er septembre, Moustapha Adib était censé former, en quinze jours, un cabinet "de mission" composé de spécialistes indépendants en respectant le principe de la rotation des portefeuilles. Cette mission bute toutefois sur les demandes du mouvement Amal et du Hezbollah, qui réclament notamment de nommer eux-mêmes le futur ministre des Finances qui devrait être, selon eux, chiite. Alors qu'une percée semblait avoir été trouvée dans les tractations autour de ce point, le Premier ministre désigné avait annoncé jeudi qu'il allait s'accorder un peu plus de temps pour mener à bien sa mission. Cette décision était intervenue alors que la France avait accordé dans la matinée de jeudi un nouveau délai pour la mise sur pied du cabinet, jusqu'à dimanche.
Par ailleurs, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a qualifié "d'opération de sabotage du pays" les revendications du tandem chiite. Lors d'une conférence de presse, il a critiqué les formations politiques qui ont accusé le Premier ministre désigné de "se concerter avec certaines parties et pas d'autres". Le chef des FL a encore dénoncé l'obstination du tandem chiite à conserver le portefeuille des Finances, soulignant que cette prise de position"porte atteinte à l'initiative française".
Au lendemain de l'annonce d'un nouveau délai concernant la formation du gouvernement libanais, le président français, Emmanuel Macron, a contacté vendredi son homologue libanais, Michel Aoun, les deux responsables soulignant, selon le palais de Baabda, l'importance de la mise sur pied "le plus rapidement possible" du cabinet de Moustapha Adib. La présidence libanaise a confirmé cet...
commentaires (11)
M ADIB N’ÉCOUTER PAS CEUX QUI VEULENT QUE VOUS VOUS RÉCUSIEZ CAR C’EST MONTRER DE LA FAIBLESSE SOYEZ A LA HAUTEUR DE VOTRE TACHE CAD PRÉSENTER LE GOUVERNEMEMT QUE VOUS VOULEZ ET LAISSER LA DÉCISION DE SON ÉCHEC À D’AUTRES LA VÉRITÉ IL EST TEMPS DE COMPRENDRE QUE BERRY ET NASRALLAH NE VEULENT PAS DE CE GOUVERNEMENT SAUF SI ILS ONT LE POUVOIR DE LE FAIRE CHUTER ET DE GARDER LA CLÉ DE L’ARGENT AVEC EUX IL EST GRAND TEMPS QUE LE CPL DÉNONCE L’ACCORD DE MAR MICHAEL ET REJOINT LE PATRIARCHE RAII DANS SA LUTTE POUR UN PAYS LIBRE DE TOUTES INTERFÉRENCES HORS DU LIBAN ET DE LA MILICE QUI DE TOUTE FACON N’A PLUS RIEN À FAIRE UNE FOIS QUE LE PAYS SIGNERA UN ACCORD DE DÉLIMITATION DES FRONTIÈRES AVEC ISRAËL ET UNE PAIX TOTALE COMME LES PAYS DU GOLF ET AUTRES ONT FAIT
LA VERITE
22 h 40, le 18 septembre 2020