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Société - Explosions de Beyrouth

Décès d'un homme qui était dans le coma depuis le 4 août

Le juge Sawan entendra à partir de lundi plusieurs anciens ministres, responsables sécuritaires et administratifs.

Décès d'un homme qui était dans le coma depuis le 4 août

Le port de Beyrouth après la double explosion dévastatrice du 4 août 2020. Photo AFP / Marwan TAHTAH

Un homme qui était dans le coma depuis la double explosion meurtrière du 4 août est décédé vendredi à l'hôpital Saint Joseph de Dora, rapportent plusieurs médias locaux, dont l'agence de presse al-Markazia. Antoine Salim Zaarour, qui habitait le secteur de la Quarantaine, qui jouxte le port de Beyrouth, sera inhumé demain. 

Ce nouveau décès, près de cinquante jours après la déflagration qui a détruit une partie de Beyrouth, porterait à 193 le nombre de victimes, alors que 6.500 personnes ont été déclarées blessées par les autorités sanitaires. Les explosions du 4 août dans le port de Beyrouth ont été causées, selon les explications officielles, par l'incendie d'un énorme stock de nitrate d'ammonium entreposé sans précaution depuis sept ans dans un hangar du port. 

Responsables entendus à partir de lundi
Par ailleurs, le juge d’instruction et procureur général près la Cour de justice, Fadi Sawan, en charge de l’enquête sur cette affaire, poursuivra la semaine prochaine ses interrogatoires et a prévu d'entendre dans ce cadre plusieurs anciens ministres, responsables sécuritaires et administratifs. Il devra notamment entendre à partir de lundi l'ancien ministre des Finances Ali Hassan Khalil, le ministre sortant des Finances, Ghazi Wazni, l'ancien ministre des Transports et de Travaux publics Ghazi Aridi, le président du Conseil supérieur des douanes, le général Asaad Toufayli et une membre de ce Conseil, Gracia el-Azzi, ainsi que le chef des services de renseignement de la Sûreté générale, le général Manah Sawaya, et Khoder Taleb, conseiller du Premier ministre sortant Hassane Diab.

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Ces dernier jours, Fadi Sawan avait entendu en tant que témoins l'ancien ministre des Transports et des Travaux publics Ghazi Zeaïter, l'ancien juge des référés Jad Maalouf, l'ancien ministre des Transports Youssef Fenianos, la ministre sortante de la Justice, Marie-Claude Najm, le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, et le secrétaire général du Conseil supérieur de la défense, le général Mahmoud el-Asmar.

Depuis le début de son enquête sur la double explosion, le juge Sawan a lancé vingt-cinq mandats d’arrêt, entre autres contre des employés et responsables du port, dont son ancien directeur général Hassan Koraytem, le directeur général des Douanes Badri Daher, le directeur général du transport maritime et terrestre Abdel Hafiz al-Kaïssi et quatre officiers.


Un homme qui était dans le coma depuis la double explosion meurtrière du 4 août est décédé vendredi à l'hôpital Saint Joseph de Dora, rapportent plusieurs médias locaux, dont l'agence de presse al-Markazia. Antoine Salim Zaarour, qui habitait le secteur de la Quarantaine, qui jouxte le port de Beyrouth, sera inhumé demain. Ce nouveau décès, près de cinquante jours après la...

commentaires (3)

Qu’essaie de faire la justice au fait? Trouver des petits sou fifres pour dire que le travail est fait? Pourquoi le nom de celui qui a stocké ce nitrate n’a jamais été révélé? Si ce produit n’appartenait à personne et qu’il représentait un danger imminent pourquoi personne n’a pris la peine de donner l’ordre de le détruire? Pourquoi aucun des responsable alerté n’a pris la peine de se déplacer pour voir sur place dans quelle condition et à côté de quoi étaient stockés ces produits qui représentaient une menace pour les riverains? Nous n’allons quand même pas apprendre à la justice de faire son travail? Ils se concentrent sur les petits pions sûrement mêlés à ce drame mais pourquoi ne pas interroger les vrais responsables et les incarcérer pour manquement à leur devoir et négligence intentionnelle qui a cause la mort de libanais innocents et la destruction d’une grande partie de la ville? On ne parle quand même pas de vol à l’étalage ni à une dispute de voisinage. Il s’agit du saccage du pays et de meurtres avec préméditation.

Sissi zayyat

19 h 46, le 18 septembre 2020

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Commentaires (3)

  • Qu’essaie de faire la justice au fait? Trouver des petits sou fifres pour dire que le travail est fait? Pourquoi le nom de celui qui a stocké ce nitrate n’a jamais été révélé? Si ce produit n’appartenait à personne et qu’il représentait un danger imminent pourquoi personne n’a pris la peine de donner l’ordre de le détruire? Pourquoi aucun des responsable alerté n’a pris la peine de se déplacer pour voir sur place dans quelle condition et à côté de quoi étaient stockés ces produits qui représentaient une menace pour les riverains? Nous n’allons quand même pas apprendre à la justice de faire son travail? Ils se concentrent sur les petits pions sûrement mêlés à ce drame mais pourquoi ne pas interroger les vrais responsables et les incarcérer pour manquement à leur devoir et négligence intentionnelle qui a cause la mort de libanais innocents et la destruction d’une grande partie de la ville? On ne parle quand même pas de vol à l’étalage ni à une dispute de voisinage. Il s’agit du saccage du pays et de meurtres avec préméditation.

    Sissi zayyat

    19 h 46, le 18 septembre 2020

  • TOUTES CES PERSONNES CITEES ONT DEJA PREPARE LEUR REPONSE, CELA VA SANS DIRE. LA QUANTITE MANQUANTE DU STOCK DECHARGE SUR LE QUAI, LE CLOU DE L’ENQUETE, ON SAIT DEJA QUI S’EN EST SERVI A DES "FINS INDUSTRIELLES" NON AGRICOLES. LE DECLENCHEUR DE L’APOCALYPSE, "ACCIDENT" DU A UNE MAUVAISE MAITRISE DE SOUDURE, OU PAS, ET LES ASSURANCES ON LEUR PETITE IDEE. SURTOUT LES ASSURANCES.

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    19 h 06, le 18 septembre 2020

  • ON NOUS PARLE DES RESPONSABLES ADMINISTRATIFS ET SECURITAIRES DU PORT CAD DES PETITS EMPLOYES ET ON N,A JAMAIS REVELE LE NOM DU RECEPTIONNAIRE ET PROPRIETAIRE EFFECTIF DU NITRATE DONT DES QUANTITES MANQUANTES DES 2750 TONNES INITIALEMENT STOCKEES AU PORT SE SONT RETROUVEES DE PART LE MONDE DANS LES MAINS DES HEZBOLLAHIS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 19, le 18 septembre 2020

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