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Nos Lecteurs ont la Parole

Un blanc-bec peut en cacher un autre

Dans ce climat d’expectative, les pronostics vont bon train sur la nature du prochain cabinet.

Les uns avancent un cabinet d’union nationale, d’autres un cabinet de la majorité parlementaire, d’autres encore un cabinet de technocrates indépendants non affiliés à aucun parti politique, etc.

Le vrai problème se trouve dans notre système politique qui institutionnalise le partage des avoirs du pays entre les différents partis politiques. Les partis se financent ainsi grâce à une corruption généralisée, et le clientélisme bat son plein. Les services de base ne sont pas volontairement assurés (électricité, eau, etc.) afin de laisser la place aux nombreux profiteurs affiliés aux partis politiques qui pallient ce manque : générateurs de quartier, citernes d’eau, mazout, etc.

Si ce système de gouvernance n’est pas aboli au profit d’un système transparent, où chaque organe de l’État (exécutif, législatif, juridique...) joue pleinement son rôle, en vain nous tournerons en rond.

La clé de ce changement serait dans une loi électorale basée sur la petite circonscription, afin d’assurer l’arrivée de députés vraiment représentatifs du peuple.

Sans ce système de gouvernance, un blanc-bec peut en cacher un autre.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Dans ce climat d’expectative, les pronostics vont bon train sur la nature du prochain cabinet.Les uns avancent un cabinet d’union nationale, d’autres un cabinet de la majorité parlementaire, d’autres encore un cabinet de technocrates indépendants non affiliés à aucun parti politique, etc.Le vrai problème se trouve dans notre système politique qui institutionnalise le...

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