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Politique - Consultations parlementaires

Les ex-Premiers ministres annonceront leur candidat lundi à l'aube

"Le Hezbollah ne semble pas disposé à faire des compromis", affirme M. Siniora.

Les ex-Premiers ministres annonceront leur candidat lundi à l'aube

De g. à d. : les anciens Premiers ministres libanais Tammam Salam, Fouad Siniora, Nagib Mikati et Saad Hariri, à Beyrouth, le 7 mai 2020. Photo Dalati et Nohra

Les anciens chefs de gouvernement libanais Saad Hariri, Fouad Siniora, Najib Mikati et Tammam Salam annonceront le nom de leur candidat pour le poste de Premier ministre, qui sera chargé de former une nouvelle équipe ministérielle, à l'aube de lundi, jour des consultations parlementaires contraignantes, rapporte samedi le site d'informations al-Modon qui a interviewé M. Siniora. 

Selon al-Modon, les anciens Premiers ministres décideront dimanche soir du nom de la personnalité qu'ils proposeront pour le poste de Premier ministre. Le choix restera secret jusqu'à lundi à l'aube. 

Toujours selon le site, Fouad Siniora aurait voulu nommer Nawaf Salam, ex-délégué du Liban aux Nations unies et juge à la Cour internationale de justice, mais ne pourra pas le faire en raison du veto du Hezbollah. Aussi, l'ancien Premier ministre a démenti que ses partenaires ont déjà choisi une personne et en ont informé le président de la Chambre, Nabih Berry.  M. Siniora a dans ce cadre refusé de révéler les noms envisagés. "Le plus important pour lui est que ce soit une personnalité qui jouisse de la confiance requise, au niveau national et à l'étranger, et qui soit capable de former rapidement son gouvernement pour entamer le plus vite des réformes", rapporte le site.

Selon des informations de notre correspondante Hoda Chedid, les ex-Premiers ministres préfèrent ne pas annoncer de noms car tout candidat pourrait faire face à des obstacles et se voir imposer des conditions de la part du camp du 8 Mars, pendant le processus de formation du cabinet ou dans le cadre de l'action du futur gouvernement. Selon certaines sources citées par notre correspondante, MM. Siniora et Mikati ne sont pas candidats au poste de Premier ministre. Mardi, Saad Hariri avait déjà annoncé son retrait de la course. Et dans un entretien au site d'informations al-Modon, l'ancien chef du gouvernement Tammam Salam avait rejeté toute candidature éventuelle à la présidence du Conseil, alors que son nom circulait parmi les personnalités pressenties pour le poste. 

Les consultations parlementaires contraignantes devant mener à la nomination du futur Premier ministre libanais auront lundi à 9h au palais présidentiel, soit trois semaines après la démission du cabinet de Hassane Diab, dans la foulée des explosions du 4 août à Beyrouth. Lors de ces consultations, chaque groupe parlementaire devra nommer la personnalité sunnite qu'il souhaite voir former le prochain gouvernement. Ce rendez-vous a été fixé lors d'un contact entre le président de la République Michel Aoun et le chef du Législatif Nabih Berry. Il a été confirmé alors que le président français Emmanuel Macron est attendu lundi soir à Beyrouth. 

Résolution 1559

Par ailleurs, Fouad Siniora a indiqué à al-Modon qu'il y a "des crises majeures et existentielles qui obligent chacun à payer un prix pour éviter davantage de risques au Liban, et les premiers qui doivent payer un prix sont le président de la République et le Hezbollah".  "Le président de la République doit respecter la Constitution, non seulement en matière de consultations, mais aussi sur la question de l'indépendance de la justice. Il doit commencer à faire face à la crise de l'électricité avec un un plan clair, qui ne soit pas soumis à des intérêts. Jusqu'à présent, le chef de l'État ne semble pas être dans cette optique. De même, le Hezbollah ne semble pas disposé à faire des compromis. Il insiste pour participer au gouvernement sachant que la pression internationale et arabe est claire concernant le rejet de sa participation à tout cabinet. L’insistance du parti ne mènera pas à des solutions ou à une aide immédiate", a-t-il ajouté.

"Nous soutiendrons un Premier ministre fort, capable de prendre des décisions courageuses, restaurer la confiance populaire dans l'État et ses institutions et travailler pour rétablir nos relations avec le monde arabe et les pays amis du Liban", a de son côté écrit Baha' Hariri, frère de Saad Hariri, sur son compte Twitter. "Tout gouvernement dont la déclaration ministérielle ne prévoit pas la mise en œuvre des décisions internationales relatives aux armes des milices, dont la résolution 1559 (du Conseil de sécurité de l'ONU), et qui n'opte pas pour la neutralité afin de sauver le Liban ne peut pas bâtir un État et ne peut apporter un seul centime au Trésor public", a-t-il ajouté.

En outre, dimanche soir, le président Michel Aoun s'adressera aux Libanais à 20h30, à l'occasion de la commémoration de la création de l’État du Grand-Liban, le 1er septembre 1920. Ensuite, le chef de l'État s'entretiendra avec le journaliste Ricardo Karam. Ils aborderont le centenaire, mais aussi les derniers développements politiques, sécuritaires et économiques au Liban. 


Les anciens chefs de gouvernement libanais Saad Hariri, Fouad Siniora, Najib Mikati et Tammam Salam annonceront le nom de leur candidat pour le poste de Premier ministre, qui sera chargé de former une nouvelle équipe ministérielle, à l'aube de lundi, jour des consultations parlementaires contraignantes, rapporte samedi le site d'informations al-Modon qui a interviewé M....

commentaires (14)

Tout ce monde de la politique libanaise, anciens cinanciens ça, présidents deci et de ça, chefs et directeurs et sayed ci et sayed ca, etc., prennent leur temps pour décider alors que nous exigeons des solutions. Il faut leur donner 2 choix et à décider on the spot: Choix 1: on les déshabille tous et on les envoie dans le sous dans les pays de leur choix et nous gérons nos propres affaires... Choix 2: on les goûts tous dans une salle assez grande, avec 2 pains , une bouteille d'eau du litani, le coin de la salle comme toilettes, pas de poubelle et un temps d'une semaine pour pondre un gouvernement et un plan de sauvetage. Après quoi on les déshabille et on les exile vers les pays de leurs choix ...

Wlek Sanferlou

14 h 55, le 30 août 2020

Tous les commentaires

Commentaires (14)

  • Tout ce monde de la politique libanaise, anciens cinanciens ça, présidents deci et de ça, chefs et directeurs et sayed ci et sayed ca, etc., prennent leur temps pour décider alors que nous exigeons des solutions. Il faut leur donner 2 choix et à décider on the spot: Choix 1: on les déshabille tous et on les envoie dans le sous dans les pays de leur choix et nous gérons nos propres affaires... Choix 2: on les goûts tous dans une salle assez grande, avec 2 pains , une bouteille d'eau du litani, le coin de la salle comme toilettes, pas de poubelle et un temps d'une semaine pour pondre un gouvernement et un plan de sauvetage. Après quoi on les déshabille et on les exile vers les pays de leurs choix ...

    Wlek Sanferlou

    14 h 55, le 30 août 2020

  • J’espère qu’ils auront le cran de nommer un PM que Le HB, Berry, Aoun et le CPL refusent pour leur signifier qu’ils ne sont plus les maîtres de ce jeu macabre qui consiste à tuer dans l’œuf tout projet pour sauver notre pays. La présence de M. Macron servira de témoin et au monde entier que les assassins de ce pays sont toujours à l’œuvre et donnera une carte blanche aux pays aidants de les écarter définitivement du paysage politique qu’ils ont instauré en défiant tous les libanais ainsi que les grandes puissances de ce monde. La phrase HB refuse ou accepte n’est plus tolérable. Il ne représente aucunement les libanais. Il ne représente que le pays étranger qui l’arme et n’a pas son mot à dire quant au destin du pays. Ça devrait être le message tenu par tout le monde à commencer par les médias libanais et toute la classe politique ainsi que dans les revendications des libanais dans la rue. GAME OVER. ON REPREND NOTRE DESTIN EN MAIN contre le projet de destruction du Liban pour sauver la face de l’iran au détriment de notre pays et de son peuple. Qu’ils aillent essayer leurs armes et la force de leurs milices ailleurs, le Liban n’est pas un terrain de jeux pour assassins de tout genre. Nous avons assez donné dans ce domaine.

    Sissi zayyat

    12 h 11, le 30 août 2020

  • Le divorce est prononcé

    Lecteur excédé par la censure

    10 h 02, le 30 août 2020

  • et m.Siniora alors, lui ne veut pas payer ?

    Gaby SIOUFI

    10 h 01, le 30 août 2020

  • Pour une fois ,espérons que ces députés voteront la personne capable de sauver le Liban sans tenir compte de l’avis de Hezbollah sachant qu’il est en train de nuire au Liban et exécuter l’agenda de wilayet el...

    Khoury mona

    09 h 47, le 30 août 2020

  • Si j'ai bien compris "demain des l'aube".... comme dirait Victor Hugo , ils designeront leur choix?? :):)

    Le Herisson

    09 h 22, le 30 août 2020

  • "une personnalité qui jouisse de la confiance requise, au niveau national et à l'étranger". Il me sembler que Nawaf Salam remplit ces critères. Dès lors, je ne comprends pas pourquoi "Fouad Siniora aurait voulu nommer Nawaf Salam, ex-délégué du Liban aux Nations unies et juge à la Cour internationale de justice, mais ne pourra pas le faire en raison du veto du Hezbollah.". En quoi est-il tenu de tenir compte de l'avis de Nasrallah? Y aurait-il un article caché dans la Constitution qui accorderait un droit de veto sur la nomination du premier ministre à tout parti possédant une milice armée?

    Yves Prevost

    07 h 21, le 30 août 2020

  • JE CONTINUE : PLUTOT QUE DE VOIR ET D,ENTENDRE DES PAROLES EN L,AIR.

    LA LIBRE EXPRESSION

    00 h 01, le 30 août 2020

  • JE PREFERERAIS VOIR UN EPISODE OF THE THREE STOOGES.

    LA LIBRE EXPRESSION

    23 h 56, le 29 août 2020

  • "... dimanche soir, le président Michel Aoun s'adressera aux Libanais à 20h30, à l'occasion de la commémoration de la création de l’État du Grand-Liban " — Yesss! Il va nous parler du "Liban Fort". Je ne peux pas attendre.

    Gros Gnon

    23 h 18, le 29 août 2020

  • Nous perdons notre temps encore une fois .tant que le Hezbollah gebran et berri ont leur mots a dire on n aboutira a rien

    Maroun Ghosn

    21 h 11, le 29 août 2020

  • Pourquoi les anciens premiers ministres parlent de compromis ? Il faut tout simplement imposer leurs conditions ! Le Hezb et Nasrallah sont illégaux. La constitution ne prévoit pas une milice de tueurs aux ordres d’un pays étranger, alors pourquoi négocier et se déculotter une fois de plus devant ces gens sans foi ni loi qui ne font qu’imposer le bon vouloir de leurs maîtres iraniens ? Foutu pour foutu ne pliez plus l’échine pour leur donner encore et encore plus de pouvoir plus de prises sur l’avenir et le devenir des Libanais et du Liban. TROP c’est TROP ARRETEZ de composer, ARRETEZ d’espérer sans rien tenir sans rien avoir de concret ! Foncez dans le tas et refusez tous les compromis, imposez ENFIN la volonté de tous les Libanais pour obtenir un Liban libre souverain et Indépendant. Ne perdez pas cette occasion unique qui vous est offerte pour enfin renverser la table et repartir du bon pied ! Le monde entier vous soutient et ne vous laissera pas tomber ! Que Dieu vous vienne en aide et vous bénisse pour défendre notre cher LIBAN.

    Le Point du Jour.

    20 h 18, le 29 août 2020

  • Messieurs les anciens Premiers Ministre OSEZ . Faites comme Saint Augustin l'a dit " SILERE NON POSSUM"

    DRAGHI Umberto

    20 h 08, le 29 août 2020

  • Les commentaires sont-ils nécessaire dans cet état d'esprit.

    DRAGHI Umberto

    20 h 06, le 29 août 2020

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