Salim Jamil Ayache, un membre présumé du Hezbollah, a été condamné par le Tribunal spécial pour le Liban pour l’assassinat en 2005 de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. Photo Handout/Reuters
Le Libanais Salim Jamil Ayache, un membre présumé du Hezbollah qui vient d’être condamné par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) pour l’assassinat en 2005 de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, « faisait partie d’une unité de frappe qui a mené au moins quatre autres assassinats sous les ordres du Hezbollah, ont déclaré des responsables de la sécurité actuels et anciens, citant des renseignements jusque-là non divulgués à propos de l’affaire », affirme le Washington Post dans un article publié le 25 août sous les signatures de Souad Mekhennet et Joby Warrick. Nous en reproduisons ci-dessous de larges extraits dans une traduction non officielle.
« L’unité de frappe, connue sous le nom d’Unité 121, contrôlée par les hauts dirigeants du Hezbollah, était déjà active depuis des années sous différentes appellations lorsque le 14 février 2005, des agents (de cette unité) ont fait exploser la bombe qui a tué Rafic Hariri et 21 autres personnes sur une avenue du bord de mer à Beyrouth », peut-on lire dans le quotidien américain. « Des détails sur l’équipe de frappe – toujours active – ont été fournis par des responsables de la sécurité actuels et anciens des États-Unis et de trois pays d’Europe et du Moyen-Orient qui se sont exprimés sous couvert d’anonymat pour discuter de renseignements sensibles sur l’assassinat et ses conséquences. (…) Les évaluations du renseignement ont été partagées en privé avec les membres du Tribunal international, sans que les données ne puissent être utilisées dans des procédures publiques, en raison du risque d’exposer des sources confidentielles et des méthodes de collecte de renseignements. »
Un fil conducteur
« Bien que la composition de l’escouade ait changé, un fil conducteur était la participation de Ayache (…), plus tard commandant de l’Unité 121 », ont indiqué les responsables au quotidien américain. « C’est une unité hautement secrète avec des dizaines d’agents, totalement déconnectés de tout le reste, prenant les ordres directs du (chef du Hezbollah) Hassan Nasrallah », a déclaré l’un des responsables, décrivant les résultats des services de renseignements partagés par les pays alliés des États-Unis dans les années qui ont suivi l’assassinat, peut-on encore lire.
« (…) Le fonctionnaire a identifié quatre des victimes présumées de l’Unité 121 comme étant Wissam Eid, un enquêteur libanais sur l’assassinat de Hariri ; Wissam el-Hassan, directeur des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI) et (NDLR : l’ancien) chef de la sécurité de Hariri ; François el-Hajj, un général de division libanais; et Mohammad Chatah, économiste et diplomate (NDLR : et député de Beyrouth) », rapporte encore le
Washington Post. Tous ont été assassinés par des voitures piégées entre 2007 et 2013. « Les spécialistes du Hezbollah aux États-Unis sont convaincus depuis longtemps que les dirigeants du groupe utilisent régulièrement des assassinats ciblés pour éliminer leurs rivaux et leurs ennemis présumés. Le groupe a des fabricants de bombes très expérimentés et une structure de commandement complexe conçue pour isoler les hauts responsables du blâme », a déclaré, au Washington Post, Matthew Levitt, ancien analyste de la lutte contre le terrorisme pour le FBI et le département du Trésor et auteur d’un livre sur les opérations terroristes du Hezbollah.
Nouvelles attaques ?
Le quotidien souligne également que « (…) plusieurs responsables de sécurité actuels et anciens ainsi que des analystes du Hezbollah ont exprimé la crainte que les dirigeants du groupe ne se sentent encouragés à mener de nouvelles attaques, visant des dirigeants politiques et des adversaires présumés au Liban et peut-être au-delà ».
Les journalistes du WP poursuivent en écrivant que, selon les analystes interrogés, « la volonté de faire taire les critiques libanais du groupe est probablement plus forte maintenant, dans la tourmente politique qui a suivi la double explosion du port de Beyrouth (…). Il n’existe aucun lien connu entre le Hezbollah et l’explosion d’une énorme cache de nitrate d’ammonium stockée dans un entrepôt du port, mais les dirigeants du groupe ont été la cible de nombreuses manifestations publiques dans les semaines qui ont suivi l’explosion du 4 août ». « Quiconque essaiera d’impliquer le Hezbollah dans l’explosion aura une cible sur le dos », dit encore au WP Robert Baer, un ancien responsable des affaires de la CIA au Moyen-Orient qui a passé une partie de sa carrière à suivre l’ascension du Hezbollah au Liban. « Ils sont très intelligents et savent qui sont leurs ennemis. »
commentaires (3)
Mais voyons tous les Libanais savent que se sont les Israeliens qui controlent le Liban C'est eux qui controlent les entrees et sorties du port et de l'aeroport, c'est eux qui detournent l;e petrole et la farine et des tonnes d'autres produits surtout subventionnes par la BDL vers la Syrie c'est eux qui controlent les frontieres terrestres entre la Syrie et le Liban . C'est eux qui forment les gouvernements au Liban et qui les font chutes, c'est eux qui payent chaque mois le salaire des miliciens de HB pour aller defendre Assaad, c'est eux enfin qui ont pleure quand Soleimani a ete tue et ri quand l'amonium nitrate a explose JE PEUX CONTINUER COMME CELA PENDANT 100 PAGES MAIS IL N;Y AURA QUE LES MOUTONS DE PANURGE QUI CONTINUERONT A CROIRE QUE TOUT CELA EST VRAI ET QUE LE VIVANT SOUS TERRE DE PEUR D'ETRE TUE DEPUIS 14 ANS ALORS QU'IL ENVOIT DES MILLIERS DE SA MILICE SE FAIRE TUER POUR UNE CAUSE QUI N'A RIEN A VOIR AVEC LE LIBAN, DIT TOUJOURS LA VERITE DIVINE LA VERITE TERRESTRE EST SIMPLE RETIRER LES ARMES ILLEGALES DE LA MILICE ET NEGOCIER AVEC ISRAEL ( OUI JE DIS BIEN ISRAEL ET PAS LA PALESTINE OCCUPPEE OU L'ENNEMI ISRAELIEN (comme on est oblige de le dire souvent a la television ou dans les tentes de la revolution du peuple Libanais )UNE PAIX PERMANENTE AVEC REGULATION DES FRONTIERES MARITIMES ET TERRESTRE AVEC LE LIBAN SEULE SOLUTION POUR QUE LIBAN SE RELEVE DE L'ETAT OU LA CUPIDITE DES POLITICIENS L'ONT MIS SURTOUT CES TROIS DERNIERES ANNEES
LA VERITE
17 h 26, le 27 août 2020