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Politique - Passation de pouvoir

Wehbé : La situation difficile et inédite ne doit pas nous empêcher de trouver des solutions aux crises

"Nous allons travailler à mettre en oeuvre les recommandations de la CEDRE, et à renforcer la communication avec la communauté internationale", a affirmé le nouveau ministre des Affaires étrangères lors de la passation de pouvoir avec Nassif Hitti qui a présenté sa démission lundi.

Wehbé : La situation difficile et inédite ne doit pas nous empêcher de trouver des solutions aux crises

Le nouveau ministre libanais des Affaires étrangères, Charbel Wehbé (g) serrant la main de son prédécesseur Nassif Hitti, lors de la passation de pouvoir entre les deux hommes le 4 août 2020 au palais Bustros. Photo fournie par Hoda Chedid

Le nouveau ministre libanais des Affaires étrangères, Charbel Wehbé, a affirmé mardi lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur Nassif Hitti, qui a démissionné lundi, que la situation du Liban "difficile et inédite" ne doit pas empêcher le pays de "trouver des solutions durables aux nombreuses crises qui se sont accumulées", insistant sur l'importance de coopérer avec la communauté internationale.

Le Liban connaît sa pire crise économique depuis des décennies, marquée par une dépréciation monétaire inédite, une hyperinflation, des licenciements massifs et des restrictions bancaires drastiques, qui alimentent depuis plusieurs mois la grogne sociale. Les autorités ont promis des réformes et initié mi-mai des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) mais le processus reste au point mort, tandis que la communauté internationale se montre sceptique concernant la possibilité d'un changement. Près de la moitié des habitants vivent dans la pauvreté et 35% de la population active est au chômage, selon des statistiques officielles.

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"Je prends ces fonctions dans un contexte difficile et inédit, mais cela ne doit pas nous empêcher de surmonter cette épreuve, à œuvrer pour améliorer la situation et à trouver des solutions durables aux nombreuses crises qui se sont accumulées", a déclaré M. Wehbé lors d'une allocution au Palais Bustros aux côtés de M. Hitti.

"Nous allons travailler à mettre en oeuvre les recommandations de la conférence CEDRE, et à renforcer la communication avec la communauté internationale, notamment avec les pays arabes et francophones", a assuré celui qui fut ces trois dernières années le conseiller diplomatique du chef de l'Etat.

Réfugiés syriens
Remerciant le président Michel Aoun et le Premier ministre Hassane Diab qui lui ont accordé leur confiance, M. Wehbé a insisté sur l'importance de la "coopération avec la communauté internationale", notamment sur le dossier du retour "sûr et digne" des réfugiés syriens dans leur pays, exprimant son intention de mettre en œuvre la feuille de route du gouvernement sur ce sujet et de respecter la Constitution sur le refus de l'implantation et assurer le retour des Palestiniens. Le Liban accueille près de 1,5 million de réfugiés syriens, dont moins d'un million inscrits auprès des organisations onusiennes, et quelque 174.000 réfugiés palestiniens.

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"Je défendrai le Liban dans les instances internationales, ses bonnes relations avec la Force intérimaire des Nations unies (Finul), la mise en application de la résolution 1701 Je condamnerai les violations israéliennes de la souveraineté du Liban et j'oeuvrerai en faveur du tracé des frontières", a-t-il poursuivi.

Le 27 juillet dernier, après des mois de calme relatif, Israël a dit avoir déjoué une attaque "terroriste" et ouvert le feu sur des hommes armés ayant franchi la "Ligne bleue" séparant le Liban et Israël, avant qu'ils ne repartent côté libanais. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a attribué l'infiltration au Hezbollah qui a nié toute implication dans cette accrochage. Le Conseil de sécurité devrait se prononcer le 31 août prochain au sujet du renouvellement de la Force internationale.

De son côté, Nassif Hitti a salué "le retour à la maison d'un vieil ami", lui souhaitant "tout le succès possible en ces temps difficiles et cruciaux pour l'histoire du Liban". Nassif Hitti avait présenté lundi matin au Grand Sérail sa démission, affirmant ne plus pouvoir accomplir ses responsabilités dans les circonstances actuelles, déplorant que le Liban "se transforme en un Etat failli".

Le nouveau ministre libanais des Affaires étrangères, Charbel Wehbé, a affirmé mardi lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur Nassif Hitti, qui a démissionné lundi, que la situation du Liban "difficile et inédite" ne doit pas empêcher le pays de "trouver des solutions durables aux nombreuses crises qui se sont accumulées", insistant sur l'importance de coopérer avec la...
commentaires (9)

Comment il a pu accepté ce poste alors qu’il a déjà servi ces deux bons à rien et qu’ils sont insultés à longueur des secondes qui s’écoulent s’il n’eatit pas leur égal et que même c’est lui qui les encourage pour hériter de ce poste. LeS lèche-bottes continuent mais pour longtemps. On panse nos plaies et on est a vous.

Sissi zayyat

19 h 13, le 05 août 2020

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Commentaires (9)

  • Comment il a pu accepté ce poste alors qu’il a déjà servi ces deux bons à rien et qu’ils sont insultés à longueur des secondes qui s’écoulent s’il n’eatit pas leur égal et que même c’est lui qui les encourage pour hériter de ce poste. LeS lèche-bottes continuent mais pour longtemps. On panse nos plaies et on est a vous.

    Sissi zayyat

    19 h 13, le 05 août 2020

  • Voila le dernier prodigeux prodige de ce gouvernement de minables vendus à L'iran .

    Christine KHALIL

    17 h 41, le 04 août 2020

  • " Wehbé : La situation difficile et inédite ne doit pas nous empêcher de trouver des solutions aux crises" sacré Wehbé, comme son nom le prédit il a le Don des mots et s'adaptera bien aux exigences du gendre. Mais...trouver les solutions et les appliquer sont 2 choses différentes surtout quant on traite avec un gendre et un sayed qui semblent tout les deux guides par leurs folies des grandeurs et non pas le bien être du pays!! Alors cher ministre des affaires bidons, trouvez nous des solutions et nous les "bouilleront et boiront" leur eau comme aime bien nous taquiner le grand manitou du hezb...

    Wlek Sanferlou

    17 h 05, le 04 août 2020

  • UN NOUVEAU MINISTRE OFFICIEUX DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DU LIBAN S'ASSOIE SUR SA CHAISE. IL VA "YCHIL EL ZIR MIN EL BIR"...SACRÉ BASSIL VA.

    Gebran Eid

    16 h 20, le 04 août 2020

  • Mr. Hitti courageux il est parti de cette magouille ils ont mis un Aouncrate ou Bassilcrate comme vous voulez

    Eleni Caridopoulou

    16 h 12, le 04 août 2020

  • "J'oeuvrerai en faveur du tracé des frontières". A peine arrivé, il se moque déjà de nous. Comme ci on va le laisser œuvrer. Il ne sera que la marionnette de Bassil et du Hezb.

    Achkar Carlos

    15 h 34, le 04 août 2020

  • Ce n'est pas la situation inédite et difficile qui nous empêche de trouver des solutions aux crises, mais le manque de volonté de mettre en œuvre ces solutions qui rend la situation difficile et inédite!

    NAUFAL SORAYA

    15 h 12, le 04 août 2020

  • Wow, le nouveau Talleyrand libanais !

    LeRougeEtLeNoir

    14 h 54, le 04 août 2020

  • Il promet d'œuvrer pour la mise en application de la résolution 1701, et ajoute: "Je condamnerai les violations israéliennes de la souveraineté du Liban et j'œuvrerai en faveur du tracé des frontières". Si les mots ont un sens autre que bla-bla-bla, cela signifie qu'il s'engage à faire évacuer toutes les armes du Hezbollah, au moins de la bande frontalière, en application de la 1701 et qu'il condamnera les violations de cette résolution par la milice iranienne. En outre, œuvrer en faveur du tracé des frontières, c'est exiger de la Syrie un traité frontalier qui résoudrait notamment, le problème des fermes de Chebaa. Cela conduit également, en bonne logique, une fois ces frontière clairement délimitées, à mettre fin. à la contrebande avec la Syrie. Excellent programme! (On a bien le droit de rêver, tout de même!).

    Yves Prevost

    14 h 48, le 04 août 2020

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