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Politique - Diplomatie

Le Drian entame sa visite au Liban

Le Drian entame sa visite au Liban

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, lors de sa visite à Erbil, le 17 juillet. Le chef de la diplomatie française a entamé hier soir une visite de de deux jours au Liban. Safin Hamed/AFP

Le ministre français de Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est arrivé hier soir à Beyrouth pour une visite de deux jours au cours de laquelle il devrait de nouveau presser les dirigeants politiques de s’engager dans de véritables réformes et annoncer un programme d’aide visant à sauver les écoles francophones du Liban.

M. Le Drian n’a fait aucune déclaration à la presse à son arrivée à l’Aéroport international de Beyrouth. Il a entamé ses entretiens ce jeudi matin par une rencontre avec le président, Michel Aoun, au palais de Baabda, avant de se rendre au Grand Sérail pour se réunir avec le Premier ministre, Hassane Diab. Le chef de la diplomatie française rencontrera par la suite le chef du législatif, Nabih Berry, à Aïn el-Tiné puis se rendra au palais Bustros pour un entretien avec son homologue libanais Nassif Hitti, suivi d’une déclaration à la presse.

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Une source diplomatique avait révélé à L’Orient-Le Jour que le ministre va « réitérer son message de fermeté aux autorités libanaises » et insister une nouvelle fois « sur la nécessité, voire l’urgence, de mettre en place des réformes » car « on n’a plus le luxe d’attendre ». Ce même message qu’il avait lancé au Sénat français, le 8 juillet, lors d’une séance de questions au gouvernement, ponctuée de craintes « de violences » et qui s’était conclu par son désormais célèbre « Mais aidez-nous à vous aider, bon sang ! » Si M. Le Drian ne prévoit pas de rencontrer d’autres responsables politiques libanais, il aura par contre un entretien en fin d’après-midi avec le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, qui sera de toute évidence axé sur l’initiative lancée par le chef de l’Église maronite en faveur de la neutralité du Liban, à laquelle il tente de rassembler le plus large soutien politique.

C’est vendredi matin, à l’école du Carmel Saint-Joseph à Mechref, que M. Le Drian tiendra une réunion sur l’éducation francophone avec les chefs d’établissements scolaires, avant de prononcer un discours au cours duquel il doit révéler les détails de l’aide française aux écoles privées du pays à programme français, mais aussi aux écoles chrétiennes, qui traversent une crise aiguë. Le chef de la diplomatie française prévoit également de se rendre pendant sa visite jeudi au centre social de l’ONG Amel, à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, et vendredi à l’hôpital universitaire Rafic Hariri, en première ligne dans la lutte contre l’épidémie de coronavirus, avant son départ du Liban.

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Hier après-midi, quelques dizaines de personnes ont observé un sit-in place Riad el-Solh, dans le centre-ville, peu avant l’arrivée du ministre français pour réclamer la libération du Libanais Georges Ibrahim Abdallah, l’un des plus vieux détenus de France, condamné à perpétuité en 1987 pour complicité d’assassinat de deux diplomates.

Ancien instituteur, Georges Abdallah a cofondé et dirigé les Fractions armées libanaises (FARL), un mouvement marxiste qui a revendiqué cinq attentats, dont quatre mortels en France, entre 1981 et 1982. Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, il a été condamné à la perpétuité pour complicité dans les assassinats, en 1982 à Paris, de deux diplomates, l’Américain Charles Robert Ray et l’Israélien Yacov Barsimantov. Libérable selon le droit français depuis 1999, Abdallah a présenté plusieurs demandes de libération conditionnelle, toutes refusées.

Le ministre français de Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est arrivé hier soir à Beyrouth pour une visite de deux jours au cours de laquelle il devrait de nouveau presser les dirigeants politiques de s’engager dans de véritables réformes et annoncer un programme d’aide visant à sauver les écoles francophones du Liban.M. Le Drian n’a fait aucune déclaration à la presse à...

commentaires (3)

M. Le Adrián fait la tournée des mafieux pour écouter leurs balivernes et promesses sans fond pour le faire tourner en bourrique. Il aurait besoin de beaucoup de vivacité d’esprit et de subterfuges pour leur montrer que l’heure de la vérité a sonné en agitant la menace de tout dévoiler si par malheur ils continuent leur manège et leur plan de destruction. Il est hors de portée de leurs menaces et de leurs armes et peut s’accorder le luxe des menaces contrairement aux libanais qui seront vite liquidés ou accuser de coopération avec l’ennemi. La France a beaucoup de cartes en main à jouer c’est la volonté peut être due à la crise sanitaire qui l’empêche d’agir rapidement pour sauver notre pays. L’espoir n’a jamais tué personne et tient les libanais en haleine en souhaitant qu’enfin quelqu’un de civilisé leur vienne en aide avant qu’il ne soit trop tard et que les barbares qui lorgnent sur le Liban leur soient imposée comme dernière solution.

Sissi zayyat

12 h 00, le 23 juillet 2020

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Commentaires (3)

  • M. Le Adrián fait la tournée des mafieux pour écouter leurs balivernes et promesses sans fond pour le faire tourner en bourrique. Il aurait besoin de beaucoup de vivacité d’esprit et de subterfuges pour leur montrer que l’heure de la vérité a sonné en agitant la menace de tout dévoiler si par malheur ils continuent leur manège et leur plan de destruction. Il est hors de portée de leurs menaces et de leurs armes et peut s’accorder le luxe des menaces contrairement aux libanais qui seront vite liquidés ou accuser de coopération avec l’ennemi. La France a beaucoup de cartes en main à jouer c’est la volonté peut être due à la crise sanitaire qui l’empêche d’agir rapidement pour sauver notre pays. L’espoir n’a jamais tué personne et tient les libanais en haleine en souhaitant qu’enfin quelqu’un de civilisé leur vienne en aide avant qu’il ne soit trop tard et que les barbares qui lorgnent sur le Liban leur soient imposée comme dernière solution.

    Sissi zayyat

    12 h 00, le 23 juillet 2020

  • « Le chef du législatif, Nabih Berry » ? Le peuple est « chef du législatif » et Nabih Berry président du Parlement. Lapsus révélateur certes, néanmoins je vous invite à faire attention à votre syntaxe qui empire à vu d’œil et qui vous discrédite.

    Ghandour Yasmine

    10 h 18, le 23 juillet 2020

  • ESPERONS QUE NOS ABRUTIS CORROMPUS ET VOLEURS SUIVRONT SES CONSEILS. SINON IL FAUT LES DEGAGER AU PLUS VITE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 53, le 23 juillet 2020

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