Un membre présumé du Hezbollah extradé de Chypre vers les États-Unis

Un membre présumé du Hezbollah, qui était détenu à Chypre, a été extradé le 17 juillet aux États-Unis où il doit comparaitre en justice pour une affaire de blanchiment d'argent, a annoncé le département américain de la Justice samedi.

Le Libanais Ghassan Diab, 37 ans, est recherché par les autorités de Floride, dans le sud-est des États-Unis, pour des faits présumés de blanchiment d'argent remontant à octobre 2016. Selon les documents d'extradition, l'homme fait face à plusieurs chefs d'accusation de blanchiment d'argent et de complot en vue de blanchir de l'argent pour un montant de plus de 100.000 dollars.

Cet homme est "suspecté d'avoir voulu blanchir, et d'avoir en effet blanchi de l'argent issu du trafic de drogue (...) en soutien au réseau criminel du Hezbollah (...)", écrit le département US de la Justice sur son site.

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"Ghassan Diab est arrivé hier (le 17 juillet) à Miami après son extradition par la République chypriote. Diab fait l'objet de deux accusations dans l’État de Floride pour blanchiment d'argent pour un montant de plus de 100.000 dollars, de deux autres accusations pour tentative de blanchiment d'argent pour plus de 100.000 dollars, deux accusations de transfert d'argent sans autorisation pour plus de 100.000 dollars, ainsi que deux accusations pour utilisation illégale d'un dispositif de communication bidirectionnel (...)", explique la justice américaine.

"Diab avait été placé en détention provisoire à Chypre en vue de son extradition, le 9 mars 2019 à l'aéroport international de Larnaca, à son arrivée depuis Beyrouth. L'arrestation s'est faite à la demande des États-Unis, en vertu du traité d'extradition américano-chypriote", souligne le département américain de la Justice. "Le 27 septembre 2019, la cour de Chypre avait validé son extradition vers les États-Unis".

Le Hezbollah est considéré par Washington comme une organisation terroriste. Au cours des dernières années, les USA n'ont pas cessé de renforcer leurs sanctions contre le parti chiite, ainsi que contre toute personne ou entité soutenant la formation pro-iranienne.