Le Liban a enregistré durant les dernières vingt-quatre heures 25 nouveaux cas de contamination au coronavirus, selon le bilan du ministère de la Santé publié samedi. Sur ces 25 cas, 14 ont été signalés localement, contre 11 parmi les voyageurs arrivés à Beyrouth après la réouverture de l'aéroport du pays le 1er juillet.
Au total, 1855 personnes ont été contaminées par le Covid-19 depuis l’apparition de la pandémie au Liban en février. Parmi elles, 1304 ont guéri depuis cette date, alors que 551 personnes sont toujours positives. Parmi elles, 26 sont hospitalisées, dont 9 se trouvent dans un état critique. Le bilan des décès reste, lui, inchangé par rapport à jeudi, avec 35 patients ayant jusque-là succombé des suites du virus.
Mercredi, l'Aéroport international de Beyrouth (AIB) a rouvert après trois mois de fermeture, dans des circonstances parfois chaotiques. En tournée sur place vendredi soir, le ministre de la Santé, Hamad Hassan, a annoncé que le test PCR à l'arrivée au Liban sera désormais facturé 50 $ pour tous les passagers, au lieu de 100. Le test sera par ailleurs gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Une circulaire dans ce sens a été publiée samedi par la direction de l'aviation civile.
Le 1er juillet, le ministre de l'Intérieur Mohammad Fahmi a annoncé la levée du couvre-feu qui avait été instauré fin mars dans le cadre de la mobilisation générale décrétée pour enrayer l'épidémie de coronavirus dans le pays. Les administrations publiques et entreprises privées pourront à nouveau fonctionner selon les horaires en vigueur avant le confinement, mais doivent toutefois respecter les mesures sanitaires, notamment le port du masque et la distanciation sociale. Ainsi, seuls quelques secteurs d'activité demeurent fermés, comme les cinémas et théâtres, et les grands événements et rassemblements publics restent interdits. Enfin, le cabinet Diab a prolongé jeudi la mobilisation générale – en vigueur depuis mi-mars pour lutter contre la pandémie, jusqu’au 2 août, suivant les recommandations du Conseil de défense.
commentaires (2)
Je ne comprends pas comment il peut y avoir des cas positifs parmi les rapatriés depuis le 1er juillet puisqu’ils sont contraints d’effectuer un test PCR 96 heures avant de prendre le vol et ne peuvent embarquer que si le test est négatif. Dans le cas présent, la MEA fait courir des risques énormes à ses passagers puisqu’il n’y a aucune distanciation de respectée à bord de ses appareils
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08 h 38, le 05 juillet 2020