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Nos Lecteurs ont la Parole

Il fait gris

Un ciel gris couvre mon pays,

Effaçant les couleurs rayonnantes de par ses villes.

Ses beaux jours deviennent sombres et sans vie,

Comme les amants désespérés qui ont perdu toute envie.

Les cris s’étouffent au sein de ses ruelles abandonnées,

Autrefois bondées de passants gais et convives passionnés.

Un silence lourd pèse de tous les côtés, ôtant le dernier sourire dessiné aux visages des gens infortunés.

Des âmes tristes errent dans ce quartier vide cherchant les dernières traces d’une saison vite disparue de cette grande place en calme absolu,

Éteignant la flamme dans le cœur de la foule enthousiaste et jamais lasse.

Dans cette même piste, la foule abattue cherche encore le restant des images dispersées ici et là par leur printemps qui a fui en grâce.

Un soleil timide et embarrassé suit de près ces passants troublés afin de pouvoir les embrasser avec la même chaleur que celle du temps perdu.

Mais rien ne semble les apaiser, ces hommes exaspérés, traînant avec ces quelques souvenirs trempés par la pluie et endurcis de plus en plus.

Une autre promesse qui vient de disparaître laissant les grands espaces désertés, dénudés de toute trace.

Jusqu’à quand, vivre en transe ?

Car cette nouvelle saison ne quittera pas aussi vite ni en silence.

Son grand temps parcourra fièrement toutes les surfaces en grande distance, entraînant derrière lui son long manteau gris qui emporte tout en son chemin laissant des ravages dans tous les sens.

Il ne sert à rien de le confronter sinon d’apporter sa propre misère.

À sa destinée se soumettre pour sauver son âme et son être.

À l’abri se mettre pour échapper au malheur destructeur.

Prisonnier devenir pour éviter le pire à venir.

Mais surtout pour garder les beaux souvenirs vivants devant la rage d’un temps exaspéré qui commence à s’affaiblir,

Luttant jusqu’au dernier de son souffle au point de perdre toutes ses forces, pour quitter vaincu et sans valeur.

Une défaite pour cette nouvelle saison qui a cru usurper le pouvoir et imposer le devoir.

Car l’affrontement qui fut insistant a ramené la grande victoire,

Et surtout la mémoire d’une période agréable vécue autrefois avec tant de gloire.

En espérant un jour la revoir.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Un ciel gris couvre mon pays,Effaçant les couleurs rayonnantes de par ses villes.Ses beaux jours deviennent sombres et sans vie,Comme les amants désespérés qui ont perdu toute envie. Les cris s’étouffent au sein de ses ruelles abandonnées,Autrefois bondées de passants gais et convives passionnés.Un silence lourd pèse de tous les côtés, ôtant le dernier sourire dessiné...

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