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Culture - Questionnaire du temps retrouvé

Rana Salam : Quinze ans que je rêve de ces moments !

Difficile d’imaginer l’effervescente designer et graphiste tenir en place dans son lieu de confinement, sa maison à Beyrouth. Bien dans ses baskets, elle n’a pas lâché ses marches quotidiennes et s’est concentrée sur son Lemon Cake.


Bienvenue dans le monde coloré et pop de Rana Salam. Photo Sebastian Boettcher

Qu’est-ce qui vous manque le plus dans ce confinement forcé ?

Très peu de choses, en fait ! Cela fait quinze ans que je rêve de ces moments à la maison.

Qu’est-ce qui vous réjouit le plus ?

Le fait de pouvoir rester en un seul endroit, ne pas se presser, ne pas avoir à suivre de routine…

Où auriez-vous aimé être confinée, à part chez vous ?

Au Victoria and Albert Museum à Londres !

Avec quel chanteur ou musicien auriez-vous aimé vous confiner ?

La chanteuse Sade des années 80 et Martin Solveig.


Bienvenue dans le monde coloré et pop de Rana Salam. Photo Sebastian Boettcher

Quel est votre look vestimentaire du confinement ?

Mes indispensables chaussures de sport Nike. Et tout autre vêtement ou accessoire Nike. Je suis une fan absolue.

Êtes-vous télétravail ou télé tout court ?

Je n’ai pas voulu faire des designs en relation avec la pandémie. Cela aurait été sans utilité sauf si cela aurait influé positivement sur la vie des gens. J’en ai profité pour faire le ménage du printemps dans mon business et planifier des projets pour les mois à venir.

Chauve-souris/pangolin ou complot international ?

Complot international !

Fin du monde ou début d’une ère nouvelle ?

Nous allons vite oublier tout cela. Mais pour le Liban, les enjeux sont malheureusement encore plus graves.

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Junk Food ou sport dans le salon ?

Eh bien croyez-le ou pas, je n’ai pas arrêté mes marches quotidiennes. Et bien sûr, je me fais plaisir avec du « good junk », comme les gâteaux faits maison et des cookies.

Vinaigre blanc ou eau de Javel ?

J’ai horreur de l’eau de Javel. Vinaigre blanc pour sûr.

Médias traditionnels ou réseaux sociaux ?

Réseaux sociaux !

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Vous êtes-vous découvert un nouveau talent ou un nouveau penchant ?

J’ai enfin pu m’adonner à ma passion : la cuisine. Pour moi, l’art culinaire est le frère jumeau du design. Les bons ingrédients font un bon design.

Quelle est votre success-story en matière de cuisine ? Et le flop absolu ?

Le grand succès c’est mon fameux Lemon Cake (cake au citron). Le flop absolu a été quelque chose d’aussi basique que la sauce blanche.

Quel film mettez-vous dans un tiroir fermé à double tour ?

Hmmm…

Quel livre avez-vous envie de jeter par la fenêtre ?

The Millionnaire Next Door. Je mène ma vie tellement à l’instinct que cet ouvrage m’a tuée.

Un film classique que vous aimeriez (re)voir maintenant ?

The Bridges of Madison County de Clint Eastwood. C’est ça, l’amour !

Qu’est-ce qui vous fait encore rire ? Pleurer ?

Les larmes me viennent quand je pense à tout ce que j’ai réalisé durant 30 ans sans pouvoir en voir le résultat. La joie quand je me souviens combien je provoque les gens avec mon travail et ma personnalité.

Une qualité à prendre et un défaut à laisser, avec cette pandémie ?

La patience… Et ruminer des pensées négatives.

Un seul mot pour décrire votre état d’esprit ?

Dans le moment.

Quelle est la dernière chose à laquelle vous pensez le soir avant de vous coucher ?

L’amour.

Quelle est la première chose que vous ferez à la fin de la pandémie ?

Aller danser !

Qu’est-ce qui vous manque le plus dans ce confinement forcé ? Très peu de choses, en fait ! Cela fait quinze ans que je rêve de ces moments à la maison.Qu’est-ce qui vous réjouit le plus ? Le fait de pouvoir rester en un seul endroit, ne pas se presser, ne pas avoir à suivre de routine…Où auriez-vous aimé être confinée, à part chez vous ? Au Victoria and Albert Museum à Londres...

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