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Environnement

Amani Beaini, nouvelle victime de violences au nom de Bisri

Une photo d’Amani Beaini durant l’une de ses nombreuses participations aux sit-in en faveur de la préservation de la plaine de Bisri. Photo tirée de la page Facebook « Save the Bisri Valley »

La jeune Amani Beaini, infatigable militante au sein de la Campagne pour la préservation de la plaine de Bisri, était loin d’imaginer qu’une simple tournée avec les producteurs d’un film sur cette plaine, samedi dernier, lui coûterait une agression qui l’a clouée sur un lit d’hôpital.

Bisri est au centre d’une polémique depuis qu’un projet controversé de barrage y est prévu par le Conseil du développement et de la reconstruction, financé principalement par un prêt de la Banque mondiale. Récemment, cette organisation s’était dit prête à geler les fonds consacrés à ce projet.

« L’agresseur d’Amani est la même personne qui m’avait attaqué en juin dernier », souligne à L’OLJ Roland Nassour, coordinateur de la campagne. Selon lui, il s’agit d’un certain I.B., dont il précise qu’il se prétend être un détracteur du barrage « mais s’oppose à nous pour des raisons soi-disant politiques, alors que nous n’avons aucune affiliation politique ». « Après m’avoir agressé, il a été mis sous les verrous durant trois mois et a été libéré seulement après que j’aie abandonné les poursuites, à la suite d’initiatives de réconciliation. Il s’était engagé à ne plus approcher les membres de la campagne. Mais voilà qu’il s’en prend à Amani ! » ajoute Roland Nassour.

La jeune femme se trouvait en compagnie de producteurs et d’agriculteurs interviewés dans le cadre d’un documentaire sur la plaine quand I.B. est arrivé sur les lieux dans sa voiture. « Il a commencé à l’insulter et à proférer des menaces, poursuit Roland Nassour. Les agriculteurs ont essayé de le calmer, sans résultat. C’est là qu’il a roué la jeune femme de coups, dont plusieurs portés à la tête. »

Au final, l’agresseur s’est emparé du téléphone d’Amani et a quitté les lieux. « Celle-ci a contacté sa famille, avec l’aide de ses compagnons, et s’est rendue à la gendarmerie malgré la gravité de ses blessures, affirme Roland Nassour. Elle a porté plainte contre son agresseur avant de se faire hospitaliser. Elle est toujours à l’hôpital, souffre de violents maux de tête et de vertige et subit les tests médicaux nécessaires. »

L’agresseur, lui, est toujours en liberté aux dernières nouvelles…

La jeune Amani Beaini, infatigable militante au sein de la Campagne pour la préservation de la plaine de Bisri, était loin d’imaginer qu’une simple tournée avec les producteurs d’un film sur cette plaine, samedi dernier, lui coûterait une agression qui l’a clouée sur un lit d’hôpital.Bisri est au centre d’une polémique depuis qu’un projet controversé de barrage y est prévu...

commentaires (2)

Lamentable !!! comment se fait il que l'agresseur n'ait pas été arrêté suite à la plainte...magouilles et Cie encore dans ce pays!!!

mokpo

20 h 40, le 05 mai 2020

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • Lamentable !!! comment se fait il que l'agresseur n'ait pas été arrêté suite à la plainte...magouilles et Cie encore dans ce pays!!!

    mokpo

    20 h 40, le 05 mai 2020

  • Comment se fait-il que l'agresseur n'ait pas encore été arrêté, alors que tout le monde connaît son nom et le numéro de sa voiture?

    Yves Prevost

    06 h 52, le 05 mai 2020

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